Tu as la guerre dans le sang, c'est ta nature
John Rambo vit en Thailande, ou il vend des serpents et ce qu'il pêche. Des aides humanitaires viennent le voir pour les amener en Birmanie, pays en pleine guerre civile et ou les militaires font la loi. Peu de temps après qu'il les aient déposés, il apprend, qu'ils ont été kidnappés par des birmans...
Après le nanardeux Rambo 3, Sylvester Stallone se devait de rendre des comptes. Après s'être occupé du 6ème volet des Rocky, Sly réalise John Rambo, en 2008. On y retrouve aussi Julie Benz, Paul Schulze, Matthew Marsden et Graham McTavish. Par contre, pas de Richard Crenna, alias le colonel Trautman, l'acteur étant décédé en 2003. Comme Rocky Balboa, John Rambo a eu un certain succès, bien qu'un peu plus discret chez nous. Ce 4ème volet est beaucoup plus dans la logique du 1er.
Rambo se retrouve tout seul, en Thaïlande. Son pays l'a complètement laissé. Rambo n'est qu'un vulgaire vendeur de serpent. Elle est loin la bête de guerre des années 80. Il va redevenir le soldat que l'on connaît, en sauvant des humanitaires du pays voisin. Ce dernier est la Birmanie, véritable champ de bataille, ou les militaires font des massacres de première. Stallone a dit vouloir nous dégoûter de la guerre, c'est le cas de le dire.
John Rambo délivre largement la marchandise, au niveau morale et action. Une fois que Rambo est en marche, la bataille ne fait que commencer. Au menu: infiltration nocturne, bombe en pleine jungle et mitraillage en règle. Ainsi, la dernière demi heure est énorme. Avec une mitrailleuse, notre vétéran pète la forme. Les birmans n'ont qu'à bien se tenir. Un vrai massacre des plus jouissif. Pendant un moment, Sly avait prévu un Rambo V, avec un Rambo au Mexique, avec des kidnappeurs d'enfants (genre Man on fire); ou un Rambo face à des robots soldats qui déraillent (comme Universal soldiers). Heureusement, Sly a abandonné.
Un 4ème Rambo qui revient aux choses sérieuses.