On est presque arrivé?
Shrek est maintenant marié à Fiona et doit rencontrer ses beaux parents, ce qui l'effraie quelques peu. Et il a bien raison, car l'accueil est très houleux...
En 2004, Andrew Adamson, Kelly Asbury et Conrad Vernon donnent une suite à Shrek, gros succès de 2001 et des plus lucratif pour Dreamworks. En VO, on retrouve Mike Myers, Eddie Murphy et Cameron Diaz; et Antonio Banderas, Rupert Everett, John Cleese, Julie Andrews, Jennifer Saunders et Tom Waits font leurs apparitions. En VF, Alain Chabat, Med Hondo et Barbara Tissier reviennent et s'ajoutent Michel Prudhomme, Tania Torrens, Claire Guyot et Lionel Tua et Boris Rehlinger. Comme le premier, Shrek 2 sera projeté en compétition, à Cannes.
Après Le monde de Nemo, Shrek 2 est un énorme carton, dans le cinéma d'animation, avec plus de 900 millions de $ à travers le monde. Un carton mérité pour une suite meilleure que le précédant. Dès les premières minutes, on est à fond dans le délire. La saga parodie les contes toujours aussi bien: le Chat Potté utilise ses petits yeux, pour attendrir ses victimes; Prince Charmant (nom et prénom) est une tarlooze de première, fils à sa maman de Marraine la bonne fée, particulièrement machiavélique.
Le film multiplit les clins d'oeil au Seigneur des anneaux (quand Shrek met son alliance gravée), Alien (Potté qui sort du ventre de Shrek), 7 ans de réflexion (la robe de Fiona, qui prend l'air), La belle et la bête (Lumière et Big Ben font une apparition), Zorro (Banderas oblige, Potté a un côté latin lover escrimeur), Mission impossible (Pinocchio avec les fils rappelent Tom Cruise), King Kong (pour le gros biscuit) ou encore Flashdance (Potté qui tire la chasse, sur une chaise).
Sans compter, le panneau Fort Fort Lointain rappelant celui d'Hollywood, Pinocchio qui imite Michael Jackson... Un délire référenciel très poussé et d'une hilarité conséquente. Les conneries de l'Ane, devenant pour le coup un étalon (!), sont monumentales et le scénario est très intéressant. Shrek comprend son aspect repoussant et prend conscience de son apparence.
Une suite encore plus hilarante et jouissive.