Shrek s'ennuie et voudrait retrouver sa vie d'avant. Le diabolique nain Tracassin lui rend service à ses risques et péril. Ainsi Shrek attérit dans un monde parallèle, ou il n'a jamais sauvé Fiona, ou il n'a jamais connu l'Ane et le Chat Potté, et ou Tracassin est le roi de Fort Fort Lointain...
Après un Shrek le troisième nauséabond, les studios Dreamworks se doivent de conclure la saga en beauté. Ainsi Shrek 4: Il était une fin est bel et bien le dernier épisode de la saga. On retrouve inévitablement Mike Myers, Eddie Murphy, Cameron Diaz, Antonio Banderas, John Cleese et Julie Andrews en VO; et Alain Chabat, Med Hondo, Barbara Tissier, Boris Rehlinger, Tania Torrens et Michel Prudhomme en VF. Ce dernier volet n'a pas le succès annoncé aux States et en France, et ce n'est pas Toy Story 3, qui va changer les choses.
N'empêche Shrek 4 réussit à faire oublier Shrek le troisième, jusqu'à ne même pas insérer Arthur, personnage central du précédant épisode. Ainsi, Shrek s'ennuie et signe un contrat le menant dans un monde parallèle. Le diabolique Tracassin a tout manigencé et devient le roi de Fort Fort Lointain. Fiona a dû se libérer elle même du donjon et est devenue la chef de la resistance contre le nain. Elle a avec elle, toute une bande d'ogres, menacés par le pouvoir de Tracassin.
L'Ane est devenu le destrier de sorcière, qui l'oblige à chanter. Séquence hilarante en VF, ou l'animal chante sucessivement Dès que le vent soufflera de Renaud, Tous de Lara Fabian (vite zappé celle là, pas trop étonnant) et Ma liberté de penser de Florent Pagny. Potté est devenu l'ombre de lui même. Un vrai gros chat, qui fait penser à ce bon vieux Garfield.
Ce dernier opus se révèle finalement plus adulte que les autres, à défaut d'être meilleurs que les 2 premiers. Ainsi, on sent qu'il y a un vrai scénario derrière, par rapport à certaines productions Dreamworks (au hasard Madagascar ou Kung fu panda). Mike Mitchell signe donc un bon opus, que l'on attendait pas aussi bien. L'univers alternatif est assez intéressant et la saga se conclue agréablement.
Un dernier opus assez bon, préférant le scénario au détrimant de l'humour lourdingue.