Comment dresser votre dragon
Harold est le fils un peu gauche de Stoïck, chef du village viking Berk. Lors d'un soir d'attaques de dragons, il en capture un. Prit de compassion pour lui, il va l'aider à revoler et va devenir son ami...
Avant de le voir tout récemment (malgré sa sortie en mars), j'avais différents préjugés sur Dragons (titre très simpliste et vague) ou How to train your dragon (soit Comment dresser votre dragon), nouvelle production Dreamworks. La bande annonce ne m'avait pas convaincu et ça ne me donnait pas envie. Pourtant, il s'agit bel et bien du meilleur film du studio, depuis Shrek 2. C'est dire.
Réalisé par Dean DeBlois et Chris Sanders (réalisateurs du moyen Lilo et Stitch) et adapté d'un roman de Cressida Cowell, on retrouve, en VO, Jay Baruchel, Gerard Butler, America Ferrara, Jonah Hill, Craig Fergusson, Christopher Mintz Plasse, TJ Miller et Kristen Wiig. En France, c'est moins prestigieux, mais c'est assez bon, avec Donald Reignoux, Emmanuel Jacomy, Julien Kramer, Arthur Pestel et Florine Orphelin. A noter que, le film a fait un sacré carton à travers le monde, avec plus de 470 millions de $ de recettes.
Le film commence lors d'une bataille entre vikings et dragons. Une scène assez redoutable, ou Harold nous donne les différentes caractéristiques des êtres volants. Certains ont des piques, d'autres sont gros, quand ils ne sont pas noirs ou enflammés. Un bestiaire assez intéressant et bien développé. On sent également que les réalisateurs servent un scénario, ce qui n'est pas souvent le cas des productions du studio, entre 2004 et 2009. Un élément qui change beaucoup de choses.
Ainsi, les personnages sont mieux développés. Harold est attachant, tout comme Crocmou, son dragon. Leurs aventures sont passionnantes et épiques. Harold, en devenant un vrai dresseur de dragons, va revenir dans l'estime de son père, qui le sous estimait. Les batailles sont de toute beauté. L'ayant vu en version plate, je suis déçu de ne pas l'avoir vu en 3D. L'animation est très bonne et le film est très bon, à la fois drôle, charmant et spectaculaire.
Une surprise inattendu et qui réconciliera les détracteurs de Dreamworks.