Il n'y aura pas de printemps pour elle
Marnie est une voleuse. A chacun de ses boulots, elle finit par duper ses employeurs. L'un d'entre eux finit par l'avoir et lui demande de l'épouser...
En 1964, Alfred Hitchcock réalise sa dernière collaboration avec Tippi Hedren, avec Pas de printemps pour Marnie. Et pour cause, le réalisateur aurait clairement fait du harcèlement sexuel, auprès de son actrice. Cette dernière ne tournera plus jamais avec lui, à cause de cela. De plus, le film fera un bide et signera le déclin du cinéaste, selon certains spectateurs. Ce qui est tout de même loin d'être le cas, le premier a montré un signe de faiblesse sera le suivant, Le rideau déchiré. Mais revenons à Marnie.
On retrouve également Sean Connery, Diane Baker et Martin Gabel. Le duo Hedren-Connery y est sûremment pour beaucoup dans le charme du film. Pas sûr qu'avec d'autres acteurs, ça aurait été aussi bon. Hedren incarne une femme au passé douloureux. Ce dernier l'empêche d'avancer et elle finit par devenir une voleuse. Mais elle sera démasquée par Connery, qui gère une maison d'édition. Il lui pose un dilemme: devenir sa femme ou la dénoncer aux flics. Evidemment, elle choisit la première option.
Mais elle ne l'aime pas et Connery commence sérieusement à en avoir marre. Il ne comprend pas les raisons de sa détresse évidente. Marnie est un très bon thriller psychologique, ou le personnage d'Hedren est mise à rude épreuve. Elle et Connery forment un très bon duo. Hitchcock développe très bien son personnage principal, n'hésitant à montrer ses zones d'ombre, avec des filtres, par exemple.
Un très bon thriller psychologique et sous estimé.