Le mythe déchiré
Michael Armstrong est un scientifique travaillant dans le nucléaire. Alors qu'elle va chercher les billets, sa compagne découvre qu'il va non pas à Stockolm, mais à Berlin Est...
En 1966, Alfred Hitchcock réalise Le rideau déchiré. Après Pas de printemps pour Marnie, il s'agit une nouvelle fois d'un échec et signera vraiment le déclin du cinéaste. De plus, il s'agit du premier film d'Hitchcock sans la musique de Bernard Hermann, depuis des années. Le réalisateur se serait facher avec son musicien fétiche. Pourtant le casting était au rendez vous, avec Paul Newman, Julie Andrews, Lila Kedrovka, Gisela Fischer ou encore Ludwig Donath. Après une série de grands films, voire quasiment de chefs d'oeuvres, Hitchcock est en pertes de vitesse.
Et pour cause, son Rideau déchiré n'est pas sensationnel. L'histoire est ancré dans la guerre froide et se fout quand même pas mal de l'URSS. Comme à leurs habitudes, en ce temps, les ricains aiment bien tacler leurs adverssaires. En effet, les ricains sont les gentils et les sovietiques les méchants. Mais on est loin du pur film de propagande (genre Independence day ou Air force one, par exemple). De plus, le film n'est pas tellement passionnant.
On relèvera tout de même quelques bonnes scènes, comme la mort d'un ennemi direct dans le four et surtout celle du bus, ou le Maître du suspense montre tout son talent. Dans cette scène, notre duo est recherché par les soviétiques et ils sont dans un bus spécial. Par contre, les scènes avec Kedrovka sont vraiment inutiles. Paul Newman n'est pas tellement en forme et semble peu concerné. On peut également trouver Andrews un peu hors sujet.
Un Hitchcock assez mitigé dans son ensemble.
Le rideau déchiré - Trailer
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