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16 juillet 2014

Le match de basket le plus improbable de tous les temps

Les Looney Tunes sont en grand danger: suite à un pari improbable avec des aliens, ils vont devoir les affronter dans un match de basket-ball. Les aliens ne tardent pas à tricher, en prenant la puissance de stars de ce sport. Les Looney Tunes décident de prendre une valeur sûre: Michael Jordan devenu depuis un piètre joueur de baseball...

space_jam_0

Ah les années 90, son lot de films cultes et de nanars à foison, son lot de musiques hip hop aux ras des paquerettes, le rock qui essaye de survivre (avant la débandade pop branché type Muse) et la techno qui commence à rester en tête, ses vêtements ahrem (quoique les années 80 c'était pas mal). C'est aussi une période où le bien nommé Borat découvrait le monde et parmi son entourage, il tombe sur les VHS. Space Jam de Joe Pitka (réalisateur de plusieurs clips et tournée de Michael Jackson) est vite devenu un film culte, le genre qui apparaissait très souvent dans mes VHS attérissant dans le magnétoscope (et qui a survécu). Pourtant le film a un pitch totalement improbable: imaginez si les Looney Tunes se foutait sur la gueule avec des aliens dans un match de basket où est convié Michael Jordan et dans une moindre mesure Bill Murray. En sachant que Joe Dante voulait initialement faire un film sur Chuck Jones, créateur des Looney Tunes et donc cartooneur historique s'il en est au même titre qu'un Tex Avery. Finalement le projet sera annulé au profit de Space Jam mais Dante s'occupera des Looney Tunes passent à l'action en 2003 avec le bide total que l'on connaît. Aujourd'hui, le film est assez oublié, malgré quelques rediffusions vers noël (mais pas trop souvent quand même). Il reste tout de même connu pour une chose: sa bande-originale. 

Michael Jordan. Collection Christophe L.

Vous devez sûrement vous souvenir de l'insupportable I believe I can fly (soit "Je crois que je peux voler", ce qui n'a strictement aucun rapport avec le film) d'R Kelly, hein?! 99,99999% diront oui. Comme je vous le disais, Space Jam fut longtemps parmi mes films préférés, le genre dont je me souviens encore par coeur de nos jours. Puis je m'en suis lassé et je dois bien dire que dorénavant je le vois plus comme une sorte de nanar, un plaisir coupable si je suis gentil. Le réalisateur reprend donc le même principe qu'un certain Qui veut la peau de Roger Rabbit de Robert Zemeckis mais curieusement dans l'autre sens. En effet, peu de séquences sont tournés dans le monde réel et ne comportent que peu d'incrustation de personnages animés. A vrai dire, Michael Jordan a dû beaucoup parlé tout seul devant des poteaux ou sur un fond vert. En gros, Jordan se retrouve dans un univers entièrement animé où il se retrouve à faire du basket avec Bugs Bunny et des aliens. D'ailleurs, on dit que les acteurs (dont nombre d'autres joueurs de basket comme Charles Barkley) ont mis quatre ans a tourné les séquences d'animation. Devait pas être pressé...

Collection Christophe L.

Les personnages animés sont plutôt bien animés et incrustés dans les décors réels quand c'est le cas. En fait, le basket n'est qu'un véhicule pour pouvoir donner de l'action car au final nos chers looney n'en font pas tellement durant le film. Les Looney Tunes sont toujours aussi drôle, même après plus d'un demi siècle d'activités hilarantes. C'est aussi pour cela que je garde une certaine sympathie pour ce film, car j'arrive encore à rire des conneries de ces personnages qui ont bercé mon enfance et celle de beaucoup d'autres. Indéniablement ce film n'est pas une grande réusite. Assez court (90 minutes), Space Jam permet de passer un bon moment mais il ne révolutionnera certainement le genre animé/live comme ce fut le cas du film de Robert Zemeckis ou Mary Poppins de Robert Stevenson. Néanmoins, malgré sa connerie totalement volontaire, le film ne se prend absolument pas au sérieux ce qui lui permet aussi de ne pas être vraiment mauvais. Bill Murray vient clairement payer ses impôts en jouant les basketteurs à deux balles et casquette visée à l'arrière. Quant aux basketteurs, leurs apparitions sont clairement nanardesques. Il n'y a qu'à voir Michael Jordan se ridiculisant au base-ball ou Charles Barkley se prenant une branlée par des gamines tout en confessant qu'il ne couchera plus jamais avec Madonna!

Michael Jordan s'en sort encore avec les honneurs bien qu'il a l'air plus d'une fois de se demander ce qu'il fout là. D'autant que Pitka n'y va pas de main morte, Jordan obtenant clairement un film à son effigie. Le début le montre gamin avec son papounet en train de jouer au basket la nuit; puis le générique montre ses faits d'armes; on le voit avec sa belle famille... Clairement Jordan apparaît comme un mec comme vous et moi. Mais ce dont on se souvient de Space Jam c'est bien sûr de son match de basket complètement frappadingue où les Looney Tunes se font dégommer un par un par les aliens qui grâce à la puissance récupérée chez les basketeurs sont devenus de gros mastoques. Y compris le pauvre Wayne Knight qui se fait littéralement écrasé avant de tellement gonfler qu'il a fini comme un ballon qui éclate. Ce qui donne des séquences animées fort plaisantes et le moins délirantes, renforçant justement ce second degré salvateur. Mais le grand moment nanar du film est bien évidemment le dernier point mis par Jordan, véritablement rigolade en puissance car totalement absurde. Le genre bras long qui reste dans les annales du gag le plus extra-large de tous les temps. 

Un petit nanar qui s'assume comme une production sympatoche pour gosses. Vous avez aussi le choix de passer votre chemin.

 

La critique d'Alice In Oliver:

Mélanger des acteurs réels à des personnages de dessin animé n'est pas chose aisée. Pourtant, jusque-là, le cinéma d'animation s'en est plutôt bien tiré. L'exercice devient encore plus compliqué quand il faut composer avec des vedettes du grand écran et l'univers du cartoon, une tâche que Robert Zemeckis avait accompli avec brio dans Qui veut la peau de Roger Rabbit.
En ce sens, Space Jam, réalisé par Joe Pytka en 1996, partage de nombreuses similitudes avec le chef d'oeuvre de Zemeckis. Là aussi, le cartoon et ses personnages les plus célèbres font partie du programme. Toutefois, Space Jam n'a pas les mêmes ambitions.

En effet, Michael Jordan passe de sportif à acteur (et inversement) dans ce divertissement qui s'adresse avant tout au très jeune public. D'ailleurs, Michael Jordan interprète ici son propre personnage. Il réitérera par deux fois avec He got game en 1998 et dans la série télévisée Ma famille d'abord (l'épisode 2 de la saison 5). A la base, le fait de mélanger le basket, une star de la NBA (donc Michael Jordan au cas où vous n'auriez pas suivi) et l'univers du cartoon tient du pari insensé et un peu débile.
Cela ressemble à un projet un peu casse-gueule mais néanmoins amusant, il faut bien le reconnaître. Mission réussie ? Réponse dans les lignes à venir.

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En dehors de Michael Jordan, Space Jam réunit Bill Murray, Larry Bird, Wayne Knight, Theresa Randle et Eric Gordon. Reconnaissons-le: on l'aime bien Michael Jordan, déjà parce qu'il s'agit d'un sportif hors norme, d'un type modeste et franchement très sympathique.
Néanmoins, le voir débarquer dans l'univers des Toons a de quoi inquiéter. En effet, le moins que l'on puisse dire, c'est que le basketteur n'a pas grand-chose à voir avec Bugs Bunny, Gros Minet, Titi et consorts. Autant le dire tout de suite: la comparaison avec Qui veut la peau de Roger Rabbit s'arrête bien là. Mais au risque de me répéter, Space Jam n'a pas du tout les mêmes prétentions.

En gros, le film a le mérite de ne jamais se prendre au sérieux. Nous sommes clairement en présence d'un sérieux nanar. Aussi est-il nécessaire de rappeler les grandes lignes du scénario, assez mince en l'occurrence. Attention, SPOILERS ! Défiés au basket par de redoutables extraterrestres, Bugs Bunny et les toons font appel à Michael Jordan pour les sortir de ce mauvais pas.
Sinon, c'est tout pour l'histoire ? Oui, c'est tout. Qu'on se le dise: Michael Jordan se fait piquer la vedette par les Toons de service. Le célèbre sportif ne brille pas particulièrement par son jeu d'acteur. En revanche, côté basket, Jordan se montre évidemment dans son élément.

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C'est un film taillé pour lui et produit pour faire sa promotion, mais aussi pour rigoler. En mode cabotinage, Michael Jordan a l'air parfois un peu perdu. A sa décharge, les autres acteurs ne font pas beaucoup mieux. Mention spéciale à Bill Murray qui est visiblement ici pour payer ses impôts. Mais peu importe, ce que l'on veut, c'est du fun et un film d'animation qui part dans tous les sens.
Sur ce dernier point, il faudra attendre le match de basket final, donc la dernière demi-heure pour que les choses s'accélèrent un peu. Avant ça, pas grand-chose à retenir si ce n'est de vilains extraterrestres (pas si méchants que ça par ailleurs) transformés en monstres pour conquérir la Terre à travers une partie de basket.

A partir de là, le film se permet tous les délires. Que les choses soient claires: si vous vous attendez à voir du basket dans les règles de l'art, vous risquez d'être déçus. Cela ressemble davantage à de la baston qui mélangerait du basket (un peu), du rugby (beaucoup) et du catch (énormément). En gros, tout le monde se cogne et se fout sur la tronche tout en marquant des paniers. 
Heureusement que ce nanar ne dure pas très longtemps, soit à peine une heure et demie de bobine. Dans l'ensemble, Space Jam se révèle peu surprenant. Les Toons font le job à défaut de surprendre. Bref, les 3/5 ans devraient être séduits par ce spectacle un peu tâche (il faut bien le reconnaître). Les autres pourront largement passer leur chemin. Un nanar sympathique quoi...

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Commentaires
A
à vince: tu peux...
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V
Mouaif n'aimant les toons à la base je choisis de passer mon chemin
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B
De toutes manières je fais ça dorénavant pour éviter un bug de Canal ou autre.
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A
oui j'ai vu que tu l'avis mise en mode brouillon pour l'écrire à nouveau
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B
Si on peut dire. En sachant que malgré quelques passages j'ai quasiment tout changé de ma chronique. Et comme cela a pris plus de temps j'ai décidé de la republier aujourd'hui.
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