Ils lui ont volé son identité, il veut la reprendre
Berlin. 2 informateurs russes ont été tués et des empreintes de Jason Bourne sont sur le disjoncteur de l'électricité. Ce dernier, alors en Inde, décide de se venger de la mort de sa compagne Marie...
Après le succès de La mémoire dans la peau, Universal décide de donner suite à la saga Jason Bourne, avec La mort dans la peau (The Bourne Supremacy en VO). Ce n'est plus Doug Liman (toujours producteur) à la réalisation, mais Paul Greengrass, alors auréollé du Lion d'or de Bloody Sunday. Matt Damon, Franka Potente, Brian Cox, Julia Stiles et Gabriel Mann rempilent; et Joan Allen, Karl Urban, Karel Roden, Marton Csokas et Michelle Monaghan font leurs apparitions. Ce second volet aura un succès encore plus impressionnant et se révèle bien meilleur que son ainé, voire Le meilleur de la trilogie selon moi.
Greengrass a un style propre à lui (qui ne plaît pas à tous le monde), suivant ses personnages caméra à l'épaule. Ce qui permet une certaine fluidité dans l'action et un résultat plus efficace. De plus, le scénario est d'autant plus complexe et intéressant. Ainsi et alors qu'il est secrètement en Inde, Jason Bourne se voit accusé d'un double meurtre de russes à Berlin. Sans compter qu'un homme mystérieux et instigateur des meurtres abat Marie, compagne de Jason. Dès lors, notre ancien agent de la CIA ne sera d'aucune gentillesse envers ses traqueurs et compte bien se venger par la manière forte.
Tout d'abord, il essaye de se souvenir d'un fait revenant à il y a plusieurs années. Bourne était en première mission et à assassiner un couple russe important à Berlin. Notre héros va également découvrir ceux qui le recherchent, à commencer par Pamela Landy. Cette dernière enquête sur l'affaire Treadstone, mais Brian Cox compte bien l'en empêcher. Un sujet sensible et dont Bourne est évidemment concerné. Sauf que Landy se révèlera moins dangereuse que l'agent russe, incarné par Urban. Ce dernier est un peu l'équivalent de Bourne dans son pays, sans le bordel derrière.
Ce nouveau volet se révèle impressionnant de bout en bout, saisissant de mieux en mieux la personnalité de Jason Bourne. Un être tourmenté et prêt à se racheter malgré tout. Matt Damon est toujours aussi bon dans ce rôle, qui restera encore longtemps comme l'un de ses majeurs. Les scènes d'anthologies se succèdent avec la poursuite en Inde finissant très mal; ou la course poursuite hallucinante en plein Moscou. Avec ses mouvements de caméras lisibles, Greengrass réussit à donner une vraie intensité à cette scène, la mettant dans un vrai réalisme.
Un épisode largement meilleur et mon préféré de la trilogie.