Fincher rate encore une fois le coche
La cérémonie des Oscars est toujours attendue, en raison de son choix plus larges et de ses surprises. C'est encore le cas cette année. Ainsi, le grand gagnant de la soirée fut Le discours d'un roi, récoltant les Oscars du meilleur film, meilleur réalisateur pour Tom Hooper, meilleur acteur pour Colin Firth et meilleur scénario original (un peu gros quand même ce prix là, avouons le). Les autres concurrents se sont bien cassé les dents. Une fois de plus, le pauvre David Fincher repart bredouille, 2 ans après le malheureux destin de Benjamin Button. Décidemment les anglais ne l'aiment pas.
Néanmoins, Aaron Sorkin récolte l'Oscar du meilleur scénario, Trent Reznor et Atticus Ross celui de la meilleure musique et The Social Network obtient également le prix du meilleur montage. Pour compléter le tout, The Fighter de David O Russell obtient les prix de meilleurs second rôle pour Melissa Leo et Christian Bale. Natalie Portman obtient l'Oscar de la meilleure actrice pour Black Swan. Dommage pour le mémorable film de Darren Aronofsky, qui ne récolte que ce prix. Inception peut certes se vanter d'avoir 4 Oscars, mais comparé au Discours d'un roi, c'est purement technique: meilleure photographie, meilleurs effets sonore et visuels, et meilleur montage sonore.
Melissa Leo et Christian Bale
Natalie Portman
Si Alice au pays des merveilles mérite son Oscar des meilleurs costumes, celui des meilleurs décors paraît disproportionné. La quasi totalité des décors ont été faits par ordinateur! Wolfman se voit attribuer celui des meilleurs maquillages et Susanne Bier, qui avait signé l'original de Brothers de Jim Sheridan, obtient l'Oscar du meilleur film étranger, avec In a better world. Toy Story 3 de Lee Unkrich, ayant fait l'exploit d'être nommé meilleur film, finit avec les récompenses meilleur film d'animation et meilleure chanson.
Parmi les grands oubliés, on retrouve malheureusement 127 heures de Danny Boyle, qui sera bientôt sur ce blog), True Grit des frères Coen (idem) ou The Kids are all right. Dommage. Ainsi, un palmarès attendu mais pas forcément dans toutes les catégories.