Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Cine Borat
Archives
Cine Borat
  • Sur ce blog, je vous parlerais de cinéma (plus de 2500 films cultes comme navets abominables, ainsi que son actualité), de séries, de bandes dessinés (mangas, comics ou franco-belge), de jeux vidéo et de rock!
  • Accueil du blog
  • Créer un blog avec CanalBlog
Derniers commentaires
4 mars 2011

Les heures sont comptées

Avril 2003. Aron Ralston, ingénieur et alpiniste, part en solitaire dans les gorges de l'Utah. Malheureusement, il trébuche dans une crevasse et son bras droit finit coincé par une pierre. Malgré la chaleur et les contraintes, il va essayer de survivre...

Affiche de '127 heures'

Après le succès fracassant du surestimé Slumdog Millionaire, Danny Boyle continue dans le modeste avec le biopic 127 heures. Il s'agit du temps qu'a mis Aron Ralston en avril 2003 pour se libéré d'une roche dans les gorges de l'Utah. Une histoire vraie donc et souvent synonyme de film à Oscars. Donc ultra classique et souvent surestimé. Or vous devez le savoir, 127 heures est reparti bredouille. Pour le rôle principal, on retrouve James Franco, qui n'a jamais eu autant de propositions intéressantes que depuis la fin de la saga Spider man et que l'on reverra dans l'année avec la prochaine Planète des singes. On retrouve également Amber Tamblyn, Kate Mara, Clemence Poésy, Kate Burton, Treat Williams et Lizzy Caplan.

James Franco dans 127 heures

Boyle a un style un peu clippeur qui ne plaît pas à tout le monde. On avait déjà vu avec sa vision DV de Londres et Bombay ravagées par un virus ou par la pauvreté. Mais comparer à du Michael Bay, cela reste encore appréciable et plus lisible. Le générique laisse un peu dubitatif, avec des images accélérées dont on se demande vraiment l'utilité. Mais une fois fini, l'aventure commence réellement. Boyle réussit durant tout le métrage à capter les mouvements et les émotions de Ralston. Les directeurs de la photographie ont d'ailleurs utilisé différentes caméras: traditionnelle, DV et des appareils photo. Cela donne un rendu souvent de grandes qualités, notamment au niveau des paysages d'une incroyable richesse et beauté. 

James Franco, Kate Mara et Amber Tamblyn dans 127 heures

Cette dernière, par une de ses roches, va sceller le destin d'Aron durant 127 heures. Jusqu'à maintenant, on l'avait vu comme un personnage un peu arrogant, non prévenant et solitaire. Dès lors, le personnage principal devra faire attention à sa consommation d'eau, essayera de couper la roche en vain pour libérer son bras et surtout faire le point sur sa vie. D'adulescent impulsif, il passe à adulte responsable et conscient de la gravité de la situation. Il se rend compte qu'il tenait plus qu'il ne le croyait à sa petite amie, la larguant durant un vulgaire match de basket. Un point qui revient souvent et dont on se doute qu'il est capital dans sa vie. L'air de rien, Ralston apparaît comme un homme ayant un bon paquet de regrets sur la conscience.

James Franco dans 127 heures

Il pense également à ses parents et en particulier à sa soeur, dont il n'a pu aller au mariage. Une faute qu'il a du mal à encaisser. Boyle signe donc un survival intimiste inattendu, où un homme effectue un bilan de sa vie dans un moment purement dramatique. Probablement son meilleur film de la décennie après l'énorme Sunshine. La séquence très longue de l'amputation en rebutera plus d'un, mais le réalisateur réussi à donner une vive émotion à un film qui en avait besoin. Après avoir vu son acharnement à se sauver, sa délivrance n'en est que plus légitime. Franco est tout simplement brillant dans ce qui est son meilleur rôle actuel. Rien que le one man show qu'il fait à un moment, n'hésitant pas à s'auto-parodié, est mémorable. 

Un splendide survival où James Franco est génial.

Publicité
Commentaires
2
Ce que Max critique, c'est justement ce que j'ai trouvé d'excellent dans le film de Boyle. Il n'amène que cette souffrance à la fin du film (même si, perso, le voir boire sa pisse ma vraiment soulevé le coeur). En témoigne cette tentative de soulever le rocher avec son systeme de corde avec, en fond sonore, la chanson groovy Lovely Day de Bill Withers.
Répondre
B
Enfin pas émotionnelle... On suit quand même la plupart des actions du bonhomme, ses sentiments... Comprend pas trop là. Perso, préfère regarder 127 heures que 28 jours plus tard, Slumdog Millionaire et surtout La plage. D'après ce que j'ai entendu, Franco aurait surtout briller pour ses smileys. ^^
Répondre
M
Pour ma part ça a été une belle déception. Trop "exercice de style" à mes yeux, favorisant l'expérience visuelle à l'expérience émotionnelle. Par exemple je trouve qu'on ne souffre pas assez avec le personnage, l'acte où il est coincé dans la faille aurait peut-être mérité d'être plus long, plus douloureux. Ca reste un bon film, une belle expérience et, comme tu le dis, une belle performance de Franco (contrairement aux Oscars, hein...). Mais ça reste une oeuvre mineure de Boyle à mes yeux.
Répondre
E
cool !
Répondre
B
Je le ferrais tout comme A toute épreuve.
Répondre
Publicité