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Cine Borat
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6 avril 2011

La chasse ne fait que commencer

Joong-ho, ancien flic reconverti dans le proxénètisme, voit ses "filles" disparaître après un rendez vous avec la même personne. Il va essayer de le trouver, quitte à utiliser ses propres méthodes...

Affiche de 'The Chaser'

Depuis au moins Old Boy, le cinéma sud-coréen (en même temps, les nord-coréens ne sont pas du genre à montrer leurs films) se montre davantage et gagne en réputation. Ce n'est pas non plus les cinéastes qui manquent, principalement Park Chan Wook (qui fait le buzz en ce moment avec son court métrage filmé avec un Iphone) et Kim Jee Woon (dont le J'ai rencontré le diable s'annonce particulièrement excitant). En 2008, The Chaser a débarqué en France avec une distribution misérable. Mais le film s'est forgé une véritable réputation dans la presse et chez les spectateurs.

The Chaser

Et pour cause, comme l'on montrait d'autres avant, The Chaser rivalise largement avec les productions américaines. Tout d'abord, le réalisateur Na Hong-jin a le mérite de lancer les hostilités assez vite. Le personnage principal est un ancien flic, il connaît l'environnement et les rouages de la justice. Il est devenu depuis proxénète, et en ce moment ses affaires vont mal: "ses filles" ne reviennent plus. De plus, elles étaient toutes avec le même bonhomme. Joong-ho décide d'envoyer une de ses collaboratrices à sa rencontre. Sauf que le mec se trouve être un vrai psychopathe en puissance, tuant ses victimes au marteau et bien planqué.

The Chaser

Si bien que comme par hasard, le proxénète tombe sur le tueur. Dès lors, le problème est de le faire avouer. Une vraie course contre la montre s'impose, sans temps mort. Le réalisateur pousse son héros dans ses pires retranchements, allant le rendre aussi bestial que celui qu'il traque. Une véritable descente aux enfers, où le premier qui commet une erreur passe à la casserole. Surtout quand il y a une once d'espoir, ce dernier part aussitôt sur un choc violent comme pas possible. La violence est ici largement présente, que ce soit dans des crimes totalement atroces (la vue de l'aquarium est effrayante) ou dans des tabassages gratuits. Pour un premier jet, Na Hong-Jin délivre un véritable uppercut, avec des acteurs mémorables.

Un polar halletant, violent et percutant.

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Commentaires
B
Par ailleurs, Schwarzy serait présentit pour jouer dans le prochain film de Kim Jee Woon, Last Stand.
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A
malheureusement, on voit la différence lorsque ce genre de réal débarque aux States, un peu comme John Woo qui n'est plus que l'ombre de lui même.
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H
Plus que dans la violence, la virtuosité est dans la réalisation. Les asiatiques et, tout particulièrement les coréens, ne sacrifient pas la réalisation sur l'autel du film de genre, comme bien souvent aux USA ou même en France.<br /> Ils ont le respect du cinéma de genre au point de ne pas se contenter de filmer de l'action ou de l'horreur ou de la comédie, mais de la mettre en scène, de la réaliser. <br /> <br /> En clair, ce n'est pas parce que c'est du cinéma de genre qu'ils te foutent un tâcheron derrière la caméra. Et c'est vraiment la qualité première car, même dans les films moyens, ou mauvais, tu sens que le réalisateur a tenté de vraiment faire son boulot. Après, des fois, ça n'empêche pas le naufrage, mais ça sauve souvent l'embarcation en cas d'intempéries.
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B
C'est clair que les coréens montrent une certaine virtuosité dans la mise en scène. Ce n'est pas aux States qu'on aura de telles libertés au niveau de la violence (quoique J'ai rencontré le diable a quand même été censuré) et c'est une course contre la montre vraiment éprouvante.
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2
Excellent thriller, virtuose sur certains point (le meurtre au marteau) et très très noir.
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