Un film d'Andrzej Bartkowiak (n'essayez pas de retenir son nom...)

genre: horreur (interdit aux - 12 ans)
année: 2005
durée: 1h50

l'histoire: En 2045, sur la planète Mars, dans un complexe hautement protégé, une série d'expériences tourne à la catastrophe. Tous les occupants de la base se transforment en zombies, sauf un individu qui devra combattre des créatures terrifiantes.

la critique d'Alice In Oliver:

Evidemment, vu le succès du jeu vidéo, il était logique de voir une adaptation de Doom au cinéma, signée Andrzej Bartkowiak (à tes souhaits !) en 2005.
Jusqu'à présent, le cinéma et les jeux vidéos n'ont jamais fait bon ménage dans les salles obscures.
Et malheureusement, ce n'est pas Doom qui va inverser la tendance. Pire encore, ce film est une véritable catastrophe ambulante, incapable d'exploiter un matériel de base pourtant prometteur.

En effet, l'univers de Doom est loin d'être inintéressant. En vérité, le début du film n'est pas sans rappeler Aliens le Retour, puisque des soldats ont pour mission de se rendre sur Mars, et plus précisément, dans une base contaminée par un étrange virus. On s'attend évidemment à un film bourrin et décomplexé.
Certes, en matière de séquences d'action et de fusillades, Doom délivre largement la marchandise.

Mais c'est justement bien là le problème ! Premier constat négatif: les séquences de gun fight sont horriblement laides, la faute à une caméra qui plonge les protagonistes dans l'ombre.
De ce fait, on ne voit pas grand chose de l'action. Ensuite, les effets spéciaux sont moches et ratés. Visiblement, Andrzej Bartkowiak tente de reproduire visuellement les créatures présentes dans le jeu vidéo.

Ce qui ne s'accorde pas du tout avec un format cinéma. D'ailleurs, le réalisateur poussera le vice jusqu'à utiliser le concept du jeu vidéo en mui-même, à savoir une caméra focalisée uniquement sur le fusil du héros, ce dernier dégommant toutes les créatures sur son passage.
Ce qui donne lieu à une séquence de tuerie des plus risibles !

Doom est donc une véritable déception. Toutefois, la catastrophe ne s'arrête pas là. En dehors de sa laideur visuelle, le film oublie totalement ses protagonistes en présence. Difficile alors de s'attacher au héros, décrit comme un militaire idiot et bourrin. Andrzej Bartkowiak passe totalement à côté de son sujet.
Mais avec un nom pareil, il faut reconnaître que ce n'était pas gagné !

La critique de Borat

Dans un sens, on peut dire que le jeu vidéo a un peu tué le cinéma, car plus créatif et s'appuyant également sur le côté cinématographique lors de séquences animées, voire même au niveau de la mise en scène (Heavy rain par exemple). Hollywood a bien voulu en faire des adaptations, mais dès la première c'était la catastrophe. Un certain Super Mario Bros (soupirs)... Sans compter les autres, qui relèveront autant le niveau. Pas étonnant de retrouver des zeddards comme Uwe Boll (sans commentaire), Paul WS Anderson (le pire je penses avec Boll) ou Andrzej Bartkoviak. Ce dernier, non content d'avoir foutu en l'air en 2 films la carrière ricaine de Jet Li, s'est attaqué à l'adaptation des jeux vidéos Doom et Street Fighter.

La première sortit en 2005 fera un bide redoutable, ce qui est compréhenssible quand on voit le film en question. Déjà son trio de choc assez has been: The Rock, l'un des pires action man d'Hollywood; Karl Urban, qui joue bien quand il veut; et Rosamund Pike, actrice ayant du mal à sortir de l'aspect Bond girl. On peut dire que ça calme! Doom est l'un des survivals horror les plus connus du jeu vidéo, avec Resident Evil. Il y a donc de quoi faire. On a vu ça avec Silent Hill, qui reste à ce jour la meilleure adaptation de jeu vidéo. Une expérience tourne au cauchemar sur Mars, faisant débarquer une escouade de mercenaires.

Sauf que dès ses premières minutes, Doom tombe dans le grand guignol. Bartkoviak essaye tant bien que mal de donner du suspense, mais rien à faire ça ne marche pas. Les acteurs ne cessent de cabotiné, donnant lieu à une véritable rigolade. C'est tellement mauvais que ça en devient drôle. The Rock est pas mal, s'imposant comme le gentil capitaine gueulard (je crois qu'il fait ça pendant les 3/4 du film) avant de finir en véritable connard. Urban réussit à peine à faire mieux avec un personnage idéaliste. Quant à Pike, elle ne sert qu'à faire potiche. Sans oublier le blond obsédé sexuel finissant comme une merde dans les chiottes (cherchez la relation)!

Les fusillades sont basiques voire très caricaturales. Quelque chose bouge? On tire dans le tas! Un zombie devant? On lui fout une vingtaine de balles. On aura même droit à une scène entièrement à la première personne, tel que dans un FPS. Mais là où Bartkoviak aurait pû rendre cette scène magique, il l'a fout en l'air avec des tonnes d'SFX, si bien que l'on y croit pas une seconde. Sans compter certains anachronismes impayables. Les créatures sont d'une laideur effroyable, si bien que c'est du niveau du premier Resident Evil, déjà daté en 2002. La fin est à l'image du film: invraissemblable. Surtout, cela finit bien bêtement.

Encore une adaptation de jeu foireuse, moche et débile.

Comments

[borat8]

J'en choisis aucun. Ils sont vraiment trop risibles et nuls.

[Alice In Oliver]

c'est un nanar à peine risible, si ce n'est la fin, sorte d'apocalypse vulgaire et sombrant dans le grand n'importe nawak

[Yuffie-chan]

Franchement, film pas du tout à la hauteur du jeu vidéo !! C'est même assez différent, pas du tout la même ambiance, etc...bref : vraiment nul par rapport au jeu. Faut le dire quand même, c'est 0.
Mais bon, il est marrant, comme film ! Je le trouve sympathique, j'aime bien le regarder =D

[Alice In Oliver]

à la rigueur, et s'il faut choisir, je préfère le 1er resident Evil.

[borat8]

Un film du niveau de Resident Evil donc mauvais et ringard!