Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Cine Borat
Archives
Cine Borat
  • Sur ce blog, je vous parlerais de cinéma (plus de 2500 films cultes comme navets abominables, ainsi que son actualité), de séries, de bandes dessinés (mangas, comics ou franco-belge), de jeux vidéo et de rock!
  • Accueil du blog
  • Créer un blog avec CanalBlog
Derniers commentaires
3 mai 2011

"On va changer l'histoire de la France" qu'ils disaient...

1944. Les résistants français et les engagés maghrébins gagnent du terrain sur l'Allemagne nazie. Mais les discriminations sont toujours aussi présentes...

Affiche de 'Indigènes'

En 2006, Rachid Bouchareb réalise Indigènes, qui serait le premier épisode d'une trilogie franco-algérienne (complétée depuis par Hors la loi). Une oeuvre arrivant comme une lettre à la poste, le cinéma français n'ayant jamais réellement parler des efforts de guerre des anciennes colonies. Outre cela, il permettra aux soldats maghrébins encore vivants d'obtenir enfin des pensions dignes des anciens combattants français. On retiendra également le prix collectif à Cannes (tout comme Volver pour l'homologue féminin) pour Sami Bouajila, Roschdy Zem, Samy Naceri, Jamel Debbouze et Bernard Blancan. On peut voir également Melanie Laurent dans une courte apparition.

Roschdy Zem, Jamel Debbouze et Sami Bouajila dans Indigènes

Bouchareb se focalise que sur une section particulière, celle composé d'"indigènes" et de pieds noirs. Ce qui permet de mieux se familiariser avec les personnages. Bouajila est un caporal idéaliste, voulant que ses camarades aient les mêmes droits que les français. Cause perdue d'avance, qui va tout de même donner lieu à une bataille entre lui et le sergent incarné par Blancan. Ce qui n'a pas le don d'arranger les choses. Le personnage de Roschdy Zem touche à un autre gros problème: la censure. Ainsi, toutes les lettres envoyées à sa chère et tendre ne partiront jamais du bureau de poste. Ceux de Naceri et Debbouze concernent essentiellement l'effort de guerre.

Indigènes

Avec tout cela, le réalisateur parvient à montrer différentes métaphores du temps de guerre, avec tout ce qu'il y a de plus péjoratif. Mais Indigènes n'en oublie pas les scènes de guerre. On aura donc droit à une brutale mise en abîme en pleine montagne ou à une bataille finale, lorgnant peut être un peu trop sur Il faut sauver le soldat Ryan. Un petit défaut, qui se rajoute à la version très aproximative des Vosges, ressemblant plutôt aux Alpes! Mais dans l'ensemble, cela reste un film de guerre de bonne facture, qui vaut largement plus qu'une Rafle ou une Armée du crime, valorisées par une certaine presse bobo. Les acteurs sont assez convaincants, bien que Jamel soit en retrait.

Un film de guerre dénonciateur d'une certaine nature française.

Publicité
Commentaires
S
Le plus gros défauts du dilm est surtout qu'il pompe à tout va sur des films mythiques et ce, sans vergogne. Exemple, le choix de faire attendre les 4 protagoniste dans un village ne vous rappelle-t-il pas une scène presque identique dans "Il faut sauver le soldat Ryan" ?! Du déjà vu son succès ne tient que par la portée politique et historique de son thème. 06/20
Répondre
A
sans aucun doute !
Répondre
B
C'est clair qu'il mérite amplement leurs places.
Répondre
A
et rien à voir avec cet article et les comms, mais pr Naveton Cinéma, tu peux aussi chroniquer tous les mauvais Disney: Hercule est un bon exemple.
Répondre
B
Les grands esprits se rencontrent. :)
Répondre
Publicité