Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Cine Borat
Archives
Cine Borat
  • Sur ce blog, je vous parlerais de cinéma (plus de 2500 films cultes comme navets abominables, ainsi que son actualité), de séries, de bandes dessinés (mangas, comics ou franco-belge), de jeux vidéo et de rock!
  • Accueil du blog
  • Créer un blog avec CanalBlog
Derniers commentaires
6 mai 2011

La chose qui venait de l'Antarctique/12 hommes en proie à la Chose

Antarctique. Un hélicoptère débarque et un chien s'échappe. L'un des hommes, particulièrement dangereux, est abattu, par des chercheurs américains. Ils découvrent leurs planques, mais ne savent pas que le chien est en fait un métamorphe extraterrestre...

Sortit en 1982, The Thing de John Carpenter, remake de La Chose d'un autre monde, avait fait un flop improbable. Mais comme d'autres oeuvres du cinéaste (Les aventures de Jack Burton dans les griffes du mandarin a subi le même sort et pourtant loin d'être une daube), il a été réhabilité par la vidéo. The Thing a vite été considéré comme le meilleur film de Carpenter. On y retrouve Kurt Russell (3ème collaboration avec Carpenter, après Elvis et New York 1997), Keith David (que l'on retrouvera dans Invasion Los Angeles), Wilford Brimley, David Clennon ou TK Carter. Pour anecdote, Russell et Carpenter devait au départ faire un biopic sur les Doors.

1192200732_thing1

D'où la tignasse de l'acteur. Malheureusement faute de fond, ils s'attéleront à ce remake de La chose d'un autre monde. D'un scénario tout simple, Carpenter réalise un film d'horreur époustouflant. Les effets spéciaux sont toujours aussi efficaces plus de 20 ans après. On reste scotché d'effroi devant certaines séquences. Je penses à la transformation du chien éprouvante et percutante au possible; ou alors la scène, où le petit gros se retrouve avec sa seule tête se balladant un peu partout. L'extraterrestre metamorphe fait des ravages et surtout Carpenter montre des personnages en pleine paranoïa, ne sachant à aucun moment où est cette satané bestiole.

 

En basant son film en Antarctique, Carpenter montre encore plus l'isolement et la peur de ces scientifiques, qui n'avaient rien demandés et encore moins de se retrouver avec une saloperie pareille. Le final est tout aussi percutant, avec une créature toujours plus affreuse. Kurt Russell est toujours aussi bon et les autres sont tout aussi excellents. Une préquelle par Matthijs van Heijningen Jr sortira cette automne. On y retrouvera Mary Elizabeth Winstead en paléontologiste, qui joint une équipe de scientifiques norvégiens, découvrant un vaisseau spatial. Mais l'alien va s'échapper, lors d'une expérience. Personnellement,  je ne suis pas partant, étant donné que le Carpenter se suffit amplement à lui même. Mais bon, c'est Hollywood.

Un film d'horreur percutant et effrayant.

La critique d'Alice In Oliver:

The Thing, réalisé par John Carpenter en 1982, est en vérité le remake de la Chose d'un autre monde, un film d'épouvante produit en 1951 par Howard Hawks. Fan absolu de la version originale, John Carpenter lui avait déjà rendu hommage à travers une petite séquence de quelques secondes dans Halloween La Nuit Des Masques, la scénette montrant deux enfants en train de regarder la rediffusion d'un vieux film d'horreur.

Toutefois, les deux versions sont très différentes. Si la première proposait un monstre végétal qui cherchait à se reproduire, la seconde joue sur un climat glacial et de paranoïa, l'action se déroulant presque exclusivement dans une base américaine isolée, au milieu de l'Antarctique.
Attention, SPOILERS !

Un hélicoptère poursuit un chien des neiges. A bord, des norvégiens armés d'un fusil tirent sur l'animal. Finalement, l'appareil s'écrase.
Le chien est alors recueilli par des scientifiques américains. Nos héros en profitent également pour se rendre dans la base des norvégiens. Sur place, ils découvrent un corps atrocement mutilé.
Les chercheurs examinent le cadavre gelé, qui suscite de nombreuses interrogations. Un des leurs semble connaître la vérité et sombre dans la folie.

Les hostilités se poursuivent dans un chenil. Le husky se transforme en créature hideuse et tente d'avaler les autres chiens en présence, le but étant de récupérer leurs corps et de les imiter à la perfection.
Pour les scientifiques américains, il faut se rendre à l'évidence. La chose est parmi eux. Elle a déjà commencé à sévir dans la base, prenant une apparence humaine. La question est alors de savoir: qui est qui ?

Je n'en dirai pas davantage sur les suites de l'histoire. En vérité, The Thing s'inscrit dans la tonalité du premier Alien.
Malheureusement, le film de John Carpenter sera condamné à un long anonymat. The Thing ne marchera pas au cinéma, mais gagnera sa réputation avec les années. Mieux encore, les fans de John Carpenter le considèrent souvent comme le meilleur film du cinéaste.

Une réputation totalement justifiée pour un film d'horreur à ranger parmi les classiques du genre. Dans The Thing, ce sont les rapports humains et les contacts physiques qui sont l'objet de toutes les craintes et de toutes les paranoïas. 
En un sens, The Thing pourrait se voir comme une métaphore sur le Sida, d'autant plus que le film est réalisé au début des années 80, une décennie qui sera marquée par les ravages de cette maladie insidieuse, trouvant sa source dans le sang humain. Encore une fois, on trouve ces différents éléments dans le film de John Carpenter. Le cinéaste signe un film ultra pessimiste et un authentique monument du cinéma horrifique. Pour le reste, The Thing demandera un travail phénoménal à son auteur. Par exemple, la séquence de la chose avalant des huskys dans un chenil, nécessitera 12 chiens mécaniques et des semaines de dure labeur.

Publicité
Commentaires
B
Il n'en restait pas moins que tout le monde évoquait davantage ET. Puis la fin était jugée trop ambigue.
Répondre
D
Pour moi le plus grand film de tous les temps. Excellentes critiques, mais je voulais juste apporter une légère nuance sur un point : le film ne gagna pas forcément ses galons au fil du temps ; il était déjà considéré dés sa sortie comme un chef-d'oeuvre et un classique du genre par bien des spectateurs et pas mal de critiques. Il fit malheureusement un flop (sans trop d'explication, d'ailleurs), concurrencé par un autre film Fantastique/SF diamétralement opposé : "E.T".<br /> <br /> La créature en maquillage "old school" reste inégalé 35 ans après (et ne le sera sans nul doute jamais).
Répondre
C
Tout simplement l'un des meilleurs films d'horreur de tous les temps.
Répondre
A
l'un des meilleurs cru du maître de l'épouvante. Par contre, je suis bcp moins fan de dark star
Répondre
N
Un film que j'adore, mon préféré de carpenter... je l'aborderais sur mon blog ce week end.<br /> <br /> J'ai abordé pour l'instant le tout premier film (qui est aussi son moins connu) de Carpenter "Dark Star".
Répondre
Publicité