Suite de la saga sur la mort

genre: trash, gore (interdit aux - 18 ans)
année: 1981
durée: 1h15

l'histoire: Réalité extrême: accident de voiture, suicide, incendie, enterrement, exécution, bombardement, expérimentations scientifiques, torture... Ce sont les visage de la mort.

la critique d'Alice In Oliver:

Après le très controversé Face à la mort, John Alan Schwartz persiste et signe. Ce qui donnera lieu à une saga en six épisodes.
Visiblement marqué par Mondo Cane 1 et 2, le réalisateur a connu un grand succès avec le premier épisode, notamment en VHS.
Il faut dire que le premier film, un long-métrage amateur mais terriblement bien foutu, a attiré les foudres de la critique et de nombreuses polémiques.

Rappelons le principe de Face à la mort, en anglais, Faces of Death: il s'agit de réaliser un documentaire autour de la mort, le but étant de la présenter sous différents aspects: cruelle, barbare, parfois ironique...
Face à la Mort 2 reprend donc les mêmes thématiques, mais en explorant davantage son sujet. Clairement, nous ne sommes plus devant un film amateur.
John Alan Schwartz a dû changer de nom et sévit sous le pseudo de Conan Le Cilaire.

Le film a gagné en qualité, à tel point que l'on est encore plus en proie au doute devant cette suite qui affirme ses intentions.
Cette fois-ci, ce serait un vrai documentaire autour de la mort. Et pour cette suite, John Alan Schwartz cherche évidemment le sensationnel.
C'est vraiment un film de barges !

Le début nous présente ainsi quelques rites mortuaires à travers de nombreuses cultures. Les populations n'ont donc pas la même façon d'enterrer leurs morts. Certains les brûlent, d'autres préfèrent étaler les ossements de ceux qu'ils ont connu et aimé. Images à l'appui, un médecin commente le documentaire.
En vérité, on a presque l'impression d'être devant un troisième épisode de Mondo Cane, en plus malsain tout de même.

C'est d'ailleurs le défaut de cette suite, qui sombre parfois dans la facilité en nous montrant des cascadeurs risquer leur vie dans des paris impossibles et suicidaires.
Autre défaut: le film passe du coq à l'âne.
Ainsi, le film varie les plaisirs, sans établir de liens logiques: John Alan Schwartz filme des victimes de bombardement (scène absolument terrible montrant une femme qui pleure la mort de son enfant brûlé dans les bras), pour enchaîner ensuite sur un match de boxe...

Oui, mais voilà... Face à la Mort 2 est beaucoup mieux réalisé que son prédécesseur et gomme en partie les défauts du premier, tout en explorant davantage son thème malgré tout passionnant, mais évidemment morbide, choquant, et réservé à un public particulièrement averti.