Gare aux moutons!

Wallace et Gromit nettoient des carreaux d'un magasin. Si Wallace tombe amoureux de la propriétaire, Gromit soupçonne des choses douteuses dans l'entreprise...

En 1995, Wallace et Gromit reviennent en force avec Rasé de près (A close shave en VO), dernier volet de la trilogie initiale, toujours réalisé par Nick Park. Après le triomphe d'Un mauvais pantalon, ce court métrage se voit lui aussi récompensé aux Oscars avec celui du meilleur court métrage animé. S'il est moins bon que son prédecesseur, ce dernier épisode se trouve dans la même lignée, gardant un léger ton sombre. Nos amis ont crée une entreprise spécialisé dans le lavage de carreaux. Parmi les client(es)s, on retrouve Gwendoline, dont Wallace est plus ou moins amoureux. Un jour, un mouton baptisé Shaun (et qui aura droit à sa série quelques années plus tard) attérit chez eux, foutant un ramdam pas possible dans la maison et se faisant même tondre.

En fait, il appartient à la jeune femme et son chien très étrange. (Attention spoilers) Gromit va alors tomber dans une spirale infernal, où il se voit impliquer malgré lui dans un traffic de moutons! Dès lors, on verra une flopée de journaux récoltants des tonnes de ragaux débiles. Une légère satire d'un certain genre de presse. Parmi toutes les réflexions, je garde "Gromit m'a mordu". Comme si on disait que DSK n'a jamais eu de maîtresse! Oui je sais, je pars dans certaines directions, mais le message est clair. Si Gromit reste toujours intelligent, se créant même une sidecar avec des ailes et pudding assortis (séquence assez impressionnante rappelant les films de guerre); Wallace est toujours aussi bénêt et on lui découvre un côté romantique amusant. On le voyait tout le temps avec son chien, il était temps de le voir draguer un peu!

Un aspect qui reviendra souvent et en particulier dans le film Le mystère du lapin-garou. Le côté thriller arrive dans les dernières minutes, donnant un réel suspense à l'histoire. Nick Park parvient à rendre hommage à la saga de James Cameron, Terminator. La parodie est donc toujours de mise, ce qui n'est pas un mal tant c'est bien fait. L'animation est une nouvelle fois irréprochable, avec sa pâte à modeler d'un certain charme. Parmi les plans géniaux, on prendra sûrement celui où Wallace se retrouve en lévitation avec les moutons. Incroyable comment les bonhommes d'Aardman ont pû les faire bouger à tels moments. En sachant que les images de synthèse (Toy Story est sortit quasiment en même temps) ne sont jamais utilisée.

Un volet oscillant habillement entre humour et tension.

PS: Voici un lien où vous pourrez le voir: http://www.dpstream.net/films-wallace-gromit-rase-de-pres-en-streaming-278848.html

Comments

[borat8]

Perso ça ne m'intéresse pas. Après si tu veux, crée la catégorie.

[Alice In Oliver]

non, mais c'est une catégorie qui permet aussi de regrouper tous les films qui y appartiennent.

[borat8]

Perso je ne trouve pas et pour moi, l'animation n'est pas un genre.

[Alice In Oliver]

mouaif, pas trop convaincu par tes explications même si certains DA ou films d'animation appartiennent à des genres paritculiers. La catégorie DA/film animation permettrait aussi de les regrouper.

[borat8]

Pour l'animation, non. Cela montrerait que c'est un genre en soi, ce qui n'est pas le cas. Akira appartient à la SF comme d'autres appartiennent à la comédie (Tokyo Godfathers) ou au drame (Perfect blue).