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Cine Borat
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11 juillet 2011

Bonjour, nous sommes venus vous demander des oeufs...

FUNNY_GAMES

 

genre: thriller (interdit aux - 16 ans)
année: 2007
durée: 1h50

 

l'histoire: Ann, George et leur fils sont en route vers leur résidence secondaire pour y passer l'été. Une fois sur place, Ann doit faire face à deux jeunes hommes, un peu trop polis...

 

La critique d'Alice In Oliver:

La première question qui vient à l'esprit devant Funny Games U.S. est: pourquoi réaliser un remake de la version de 1997 ?
Michael Haneke justifie son choix en précisant que la première version était un film danois, et donc une oeuvre condamnée à un certain anonymat.
Le but est alors de proposer une version américaine, afin de faire connaître Funny Games U.S. aux Etats-Unis et en Europe.

Funny_G_US

L'objectif est donc de faire découvrir thriller à un plus large public. Pour cela, Michael Haneke choisit des acteurs connus, notamment Tim Roth et Naomi Watts. Pour le reste, aucune surprise au tableau de bord.
Funny Games U.S. est exactement le même film.

Michael Haneke se veut respectueux du matériel de base: ce sont donc les mêmes séquences, la même mise en scène et les mêmes dialogues qui sont retranscrits dans cette version de 2007.
En vérité, ce remake, encore une fois, identique au premier film, tient dans la capacité du spectateur à accepter la démarche de Michael Haneke.
Premier constat: dix ans après, Funny Games U.S. a toujours le même impact.

funny_games_hmed_1p_grid_6x2

Mieux encore, les acteurs sont franchement très bons, probablement encore meilleurs que ceux présents dans la première version.
Michael Haneke refuse les conventions du cinéma hollywoodien et signe un thriller toujours aussi dérangeant.
Encore une fois, Funny Games U.S. est un film choc, la violence étant toujours suggérée mais jamais montrée.

funny_games_us_1

Ce thriller choisit de montrer le point de vue des bourreaux, sans jamais donner d'explication sur le pourquoi du comment.
Les deux psychopathes tuent simplement pour le plaisir, la souffrance de l'autre étant devenu un jeu cynique et morbide, à l'issue évidemment fatale.
Dans Funny Games U.S., il n'y a aucun espoir et aucune porte de sortie. Michael Haneke choisit de prendre le spectateur comme témoin de cette violence, l'invitant à participer à ce jeu sadique et pervers.
Un vrai tour de force, qui garde toujours le même impact 10 ans après la sortie du premier (je sais, je me répète !).

 

 

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Commentaires
V
Je rejoins l'avis de DOGS, ce film n'a aucun intérêt pour quiconque a vu l'original et il est vrai que ça fonctionne moins bien avec des acteurs connus. <br /> <br /> "Mieux encore, les acteurs sont franchement très bons, probablement encore meilleurs que ceux présents dans la première version." Pas du tout d'accord ! Regardez juste la gueule de la regretté Susanne Lothar à la fin de l'original ! Sincèrement j'adore Watts c'est l'une de mes actrices préférées depuis Mullholand Drive, mais elle n'atteint jamais cette intensité. Quand à Roth il est bon mais sa crise de nerfs pourtant crédible fait sourire à côté de celle d'Ulrich Mühe qui est juste hallucinante et terrifiante de réalisme !<br /> <br /> Idem pour les bourreaux Michael Pitt est trop stéréotypé Hollywoodien, Par contre Arno Frisch, quand tu vois ce visage, je suis convaincu que même dans l;a vraie vie ce gars est un psychopathe caché !
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D
(.../...)<br /> <br /> Pour la polémique LVT, c'est clair qu'il a dû dire le fond de sa pensée, même si n'en fait pas un nazi pour autant faut pas exagérer non plus.<br /> <br /> Ca n'était pas une boutade comme il a essayer de le dire aprés et qu'il a voulu se rattraper. Mais le mal était fait et personne n'y a cru.<br /> <br /> Mais bon, il est évident qu'il s'en est depuis mordu les doigts et qu'il a dû bien cogiter ensuite. Il doit le regretter amèrement.<br /> <br /> Ce qui est étonnant pourtant c'est que le côté humaniste qui transparaît de ses films, ceux si étant des oeuvres où les sentiments sont trés présents et se cotoient avec une rare puissance, ainsi que des plaidoyer contre l'intolérance, la peine de mort, le rigoriste dans toute son absurdité, etc... (Breaking the waves, Dancer in the dark, Melancholia,...).
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D
Un remake à l'identique assez vain, puisqu'il se trouve être inférieur en intensité à l'original...alors qu'il en reprend plan pour plan la construction.<br /> <br /> Je pense que cela est dû à une mis en scène trop chiadée( là où le 1er adoptait une photographie terne et un style réaliste et clinique, avec ses plans fixes...), et, surtout, à des interprétes beaucoup trop connus amenant une implication moins grande chez le spectateur...<br /> <br /> Le côté "anonyme" des intreprètes (dont l'interprétation était par ailleurs plus forte, je trouve) de l'original renforçait ce réalisme.<br /> <br /> <br /> <br /> Et puis, même si je comprends les intentions de l'auteur, je ne peux m'empêcher de trouver quand même sa démarche trop ouvertement opportuniste.
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B
Désolé mais dire qu'on aime Hitler c'est comme dire qu'on aime Staline, Franco ou Mussolini. C'est aimer une dictature et ce qu'il en découle. Certes on peut dire ce qu'on veut mais il ne faut pas idolatrer ce genre de personnes sous peine d'être très mal par l'autre. La Gainsbourg, dont le père a survécu au nazisme, a dû aimer.
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K
et bien perso, je trouve surtout inqualifiable les réactions qui ont suivi: comme si on n'avait pas le droit de dire du bien d'Hitler... Jen e partage pas ses propos bien sûr, mais c'est une preuve que la liberté d'expression semble aujourd'hui réduite...<br /> Aux chiottes la bien pensance !
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