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2 août 2011

Séquences trashes dans un goulag en Russie

green_elephant

genre: trash, gore, trash (interdit aux - 18 ans, film censuré)
année: 1999
durée: 1h25

l'histoire: Deux ex-soldats de l'armée russes, prisonniers d'un goulag, qui attendent leur exécution, deviennent les victimes de jeux sadiques de leurs bourreaux.

la critique d'Alice In Oliver:

Interdit de projection dans le monde entier après avoir été diffusé lors du festival de Rotterdam, The Green Elephant, réalisé par Svetlana Baskova en 1999, doit sa réputation à une certaine censure.
A tel point que Svetlana Baskova fut bannie de son pays. Il faut dire que la seule projection de ce film a scandalisé le public, les spectateurs ressortant de la séance soit en vomissant, soit en criant, ou soit en pleurant.

La réputation de The Green Elephant est-elle entièrement justifiée ? Ce film est-il aussi dérangeant que le fameux Philosophy of a Knife ?
C'est surtout une oeuvre très différente, mais franchement surestimée. Alors attention, ce n'est pas un conte de fées non plus, mais la réputation trash et sanglante de ce film russe est largement usurpée.
Pour l'anecdote, The Green Elephant sera censuré en Russie, et plus largement, interdit de sortie dans le monde entier.

Filmé avec un camescope numérique avec un budget total de deux cents euros, The Green Elephant raconte donc l'histoire de deux ex-soldats russes, enfermés dans un goulag, les deux prisonniers attendant leur exécution.
A partir de cette histoire simpliste, Svetlana Baskova signe un film gore longuet, le but étant visiblement de dénoncer l'horreur des goulags.
Voilà un sujet intéressant, à condition de savoir ce que l'on dit. Le seul souci, et il est de taille, c'est que le film ne dénonce pas grand chose.

Pire encore, The Green Elephant sombre rapidement dans le vulgaire, la réalisatrice insistant sur quelques séquences trashes, où l'on voit les deux prisonniers uriner et déféquer. Toute cette partie, franchement interminable, dure plus d'une heure. En vérité, la réputation sulfureuse de The Green Elephant tient dans le final de 20 minutes. Nos deux héros seront alors emmenés par un garde et subiront les pires sévices avant d'être exécutés: viol, coprophilie, nécrophilie et cannibalisme font partie du menu fretin.
On verra même un prisonnier avaler le contenu de l'oesophage de son camarade. Tout un programme !

Bref, inutile de s'attarder sur les détails. En résumé, et au risque de me répéter, on se demande bien ce que Svetlana Baskova veut dénoncer dans son film.
Certes, ce qui s'est déroulé dans les goulags reste encore aujourd'hui un sujet tabou. Toutefois, un tel sujet mérite un minimum de sérieux, et surtout un minimum de talent. En vérité, The Green Elephant est avant tout un film amateur, comptant sur internet et le buzz pour se faire connaître et ravir les amateurs du cinéma trash et horrifique. Nul doute que ces derniers seront déçus par ce film grossier et d'une rare vulgarité.

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