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3 août 2011

L'aventure a un nom

1936. Henry Jones, Indiana Jones pour les intimes, est un archeologue mais pas un pilleur. Il est à la recherche de l'Arche d'alliance, où Moise déposa les 10 commandements en Egypte. Il s'associe à l'une de ses anciennes conquêtes, Marion Revenwood; mais les nazis, en compagnie de l'ennemi juré d'Indy Beloq, sont là pour lui barrer la route...

Collection AlloCiné / www.collectionchristophel.fr

Alors qu'il voulait réaliser un James Bond coûte que coûte, au début des années 80, Steven Spielberg se voit refuser par les producteurs. Il décide alors, sous l'impulsion de George Lucas alors auréollé du succès de Star Wars, de rendre hommage aux sérials des années 30-40 qu'il regardait enfant. Ainsi Les aventuriers de l'arche perdue était né, créant l'un des plus célèbres personnages du cinéma: un certain Indiana Jones. Burt Reynolds et surtout Tom Selleck (ne pourra pas le faire pour cause de contrat d'exclusivité avec Universal pour la série Magnum) étaient pressentis pour l'incarner, mais c'est finalement Harrison Ford, l'un des protagonistes de American Graffiti et surtout le Han Solo de George Lucasqui sera choisi. D'ailleurs ce dernier subira une hernie discale lors d'une cascade. Sans compter les maladies tropicales, dont aura également droit l'acteur.

 

Le film sera un immense succès, mettant Lucas, Spielby et Ford sur un pied d'estale. C'est d'ailleurs lors de la promotion australienne que le réalisateur découvrira Tintin de Hergé , qu'il adaptera de nos jours et qui sortira cet hiver. Le film commence avec la Paramount (évidemment c'est le studio qui produit!), dont les écritures partent pour montrer une véritable montagne (choses qui sera reproduite pour chaque Indy avec un paysage différent), puis par le dos de Ford. Arrive alors toutes sortes d'embrouilles comme les coéquipiers lâcheurs, les flèches empoisonnées, les trous et surtout cette immense boule qui pourchassant notre ami et risquant à tout moment de l'écraser. Après cette redoutable introduction faisant découvrir notre héros, on entre réellement dans le vif du sujet.

Harrison Ford. Paramount Pictures

On aura droit à de nombreuses scènes d'anthologies, tels l'affrontement dans le bar où on découvre Karen Allen; le passage western (improvisé par un Ford ayant une méchante diahrée mais tellement plus efficace); la course poursuite superbe (mais les deux suivantes seront encore meilleures); ou le final. Ford est plus que convainquant en Indy et le sera encore davantage dans les prochains. On le sent encore un peu distant mais il est impeccable. Spielby réalise un très bon film d'aventure, mais je préfère davantage les deux suivants, qui sont les meilleurs de la saga définitivement (avec une préférence totale pour Le temple maudit).

Steven Spielberg s'est fait plaisir et on le ressent aussi.

La critique d'Alice In Oliver:

Difficile d'introduire un nouveau personnage et surtout, un nouveau héros pour le cinéma. Telle est la mission délicate confiée à Steven Spielberg, réalisateur de ce premier volet, qui engendrera une saga à succès.
Bienvenue dans Indiana Jones et les Aventuriers de l'Arche Perdue, réalisé en 1981 et produit par George Lucas.

Harrison Ford. Paramount Pictures

Dès son introduction, Steven Spielberg a le mérite de présenter les hostilités. Voilà une façon comme une autre de présenter son héros principal, donc, Indiana Jones, un archéologue en quête d'aventure, d'action et sans cesse en mouvement. Dans ce premier film, Indiana Jones est à la recherche de l'Arche Perdue, une relique également convoitée par les nazis.
Pour la retrouver, Indiana devra faire appel à une de ses anciennes conquêtes, Marion Revenwood (Karen Allen), une jeune femme au caractère bien trempé.

Karen Allen et Harrison Ford. Paramount Pictures

A partir de ces différents éléments, le film enchaîne sur les moments de bravoure et d'action, sans jamais oublier d'apporter une petite touche d'humour.
Le film nous transporte également à travers plusieurs pays: du Népal au Pérou, en passant par l'Egypte.
Dès ce premier volet, Steven Spielberg nous propose un long-métrage mélangeant aventure, fantastique et quête mystique.

Le scénario est donc assez riche puisqu'il se concentre sur ce que représente l'Arche de l'Alliance, à savoir une relique qui permet de communiquer avec le Divin. En quelque sorte, il s'agit d'un neurotransmetteur qui relie l'homme à Dieu. Autre dynamique intéressante: en dehors des nazis, Indiana Jones se retrouve confronté à un autre archéologue, un certain Beloq, l'ennemi juré de l'aventurier.

Tout comme Indy, Beloq est un passionné mais c'est aussi un personnage qui apparaît comme l'exact opposé de son adversaire.
En un sens, c'est un homme qui a sombré du côté obscur en acceptant de se mettre au service des nazis, donc, du mal.
A travers ce méchant, on reconnaît la touche de George Lucas, toujours soucieux de proposer des bad guys hauts en couleurs.
Bref, Steven Spielberg signe un très grand film d'aventure. D'ailleurs, pour les fans, Indiana Jones et les Aventuriers de l'Arche Perdue est souvent considéré comme le meilleur épisode de la saga.

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Commentaires
A
même très bon !
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S
Voilà le vrai film d'aventure comme on en faisait plus depuis les années 50... Scénario en béton avec un héros fort et plein d'humour mais aussi un intellectuel... Ca n'avait jamais été fait et c'est bon. 17/20
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E
tu peux effectivement t'en dispenser
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B
Pas vu ceux là mais connais leurs très mauvaises réputations.
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E
ou encore allan quaterman
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