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Cine Borat
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10 août 2011

Le guerrier de la route

Il n'y a plus aucune loi et intercepteurs dans le monde. Max est devenu un rodeur solitaire, voguant sur les routes. Suite à une requête, il ramène un homme agressé par un gang de barbares. Avec tout un groupe de resistants possédant du pétrôle, Max va les affronter...

Après le succès retentissant de Mad Max, George Miller et Mel Gibson refont équipe pour Mad Max 2 (sous titré Le défi ou Le guerrier de la route tout dépend), sortit en 1981. Avec un budget plus conséquent (deux millions de $, ce qui est énorme quand on pense à la misère du premier), il rencontrera un beau succès et est considéré comme l'une des meilleures suites de films. Le film remportera aussi le grand prix à Avoriaz en 1982, tout comme son aîné quelques années auparavant. Pourtant, tout aussi violent que le premier, Mad Max 2 n'a eu aucune interdiction. Ce qui est assez étonnant venant de notre cher CSA, qui n'hésite pas à mettre des interdictions aux moins de 16 ans pour tout et n'importe quoi, mais oublie souvent de les utiliser correctement. C'est le cas de Massacre à la tronçonneuse, qui s'est retrouvé longtemps au milieu des films pornographiques et pour ce film qui est loin d'être gentillet.

Collection Christophe L.

Gibson est toujours aussi charismatique dans le rôle de Max. Dans ce volet, il est toujours face à autant de violence, mais essaye de se défendre au mieux. N'ayant plus rien à perdre suite à la mort de sa famille, il est condamné à errer dans un monde ravagé. Si Mad Max premier du nom annonçait les prémices de l'apoalyptique, celui-ci le montre de la pire des manières. Plus de pétrôle, essence en rade, survivants s'entretuant, gourou destructeur... Un futur faisant peur mais encore une fois terriblement réaliste. Max est ici accompagné d'une bande de survivants, détentrice d'une réserve d'essence et en quête d'une vie meilleure. Max va retrouver une certaine humanité au sein du groupe, essayant d'enlever la carapace morbide qui l'entoure. A noter que Max est aussi affublé d'un gamin, qui l'aidera plus d'une fois et plutôt habile avec son boomerang.

Dès lors, le but est de faire sortir le plus de monde à l'extérieur, tout en affrontant les cinglés sanguinaires. Ces derniers sont gouvernés par une sorte de gourou avec pour seul vêtement un masque de catcheur et un slip en cuir. Un peu ridicule de nos jours, tout comme ses sbires au look punk. Ils n'hésiteront pas à tuer et violer les victimes potentielles. Cette suite est donc très réussie, continuant dans la voie instauré par le premier, mais je préfère encore ce dernier, plus violent et percutant dans son contenu. Ce qui ne sera pas le cas du troisième, un peu en deça des attentes mais néanmoins plus que correct. Miller n'hésite pas à nous donner de purs moments d'anthologie comme ce premiers affrontements entre le groupe et les tueurs et cette course poursuite finale totalement explosive, où le réalisateur a fait exploser le plus de voitures possible. 

Une suite réussie avec un Mel Gibson impeccable.

La critique d'Alice In Oliver:

Suite à l'énorme succès du premier volet, le réalisateur, George Miller signe logiquement une suite deux ans après, donc, en 1981.
Dès son introduction, le cinéaste a le mérite de présenter les hostilités. Suite à la guerre et à la folie des hommes, l'humanité vit désormais dans la terreur. L'essence et le pétrole sont devenus les enjeux de la survie.

Dans ce monde de cauchemar, un homme mystérieux, Max, fait son apparition, à bord de son bolide, qui écume les routes désertiques.
Mad Max 2 fait alors une rapide allusion au premier, en brossant le portrait d'un héros torturé et à la dérive. Max a perdu sa famille, massacrée par quelques barbares. Certes, Max est un personnage désespéré, présenté comme un guerrier de la route sans aucun avenir.

Paradoxalement, il va devenir le nouvel espoir d'une communauté de résistants. Ces derniers protègent une raffinerie d'un gang de voyous.
L'histoire est donc assez classique mais se focalise davantage sur l'essence et ce qu'il représente aux yeux du monde.
Désormais, les hommes sont prêts à s'entretuer pour quelques gouttes de pétrole.

Alors que le premier film ressemblait davantage à une série B d'action (ô combien efficace !), Mad Max 2 prend définitivement la forme d'un film post-apocalyptique. Ici, l'histoire décrit une guerre entre deux clans: les barbares et une communauté de personnages qui veulent avant tout vivre en paix.
Au contact de ces résistants, Max retrouve une certaine humanité. Pour cela, le film se concentre sur les liens qui se nouent entre son héros et un jeune gosse revenu à l'état sauvage.

Certes, ce n'est pas non plus le propos essentiel du film. En vérité, Mad Max 2 pourrait se résumer à un western post-apocalyptique.
De ce fait, cette suite est plus aboutie et surtout, plus claire dans ses intentions. Pour une fois, on tient une suite supérieure au premier.
C'est suffisamment rare pour être souligné ! Au niveau des séquences d'action, Mad Max 2 délivre largement la marchandise.
La fin, en forme de course poursuite spectaculaire, est franchement impressionnante. Cette fois-ci, George Miller dispose du budget adéquat et signe un second volet brillant, violent et assez différent du premier. 
 

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Commentaires
B
Moi aussi ma plus grosse attente de 2015.
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N
revu il y a quelques jours j'avoue attendre avec beaucoup d'impatience le reboot.
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A
d'ailleurs, Ken le survivant s'inspire clairement de mad max
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B
Sauf que Ken le survivant est arrivé bien après.
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S
Une des rares suites que je trouve largement meilleure que le premier opus. Là on est vraiment dans l'apocalypse avec un côté "Ken le survivant" en live qui est excellent. 18/20
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