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12 août 2011

McT n'a plus les balles dans son camp

Dans un futur proche, un nouveau sport extrême, le Rollerball, fait un tabac d'audience. Quand l'un des joueurs découvre la supercherie faites par les producteurs, il décide de se rebeller contre le système...

Affiche de 'Rollerball'

On le sait tous: depuis Une journée en enfer, John McTiernan s'est brûlé les ailes. Last Action Hero a fait un malheureux bide (heureusement réhabilité de nos jours); Le 13ème guerrier a été une vraie bataille entre les producteurs, lui et l'auteur du roman également producteur Michael Crichton; il a eu des démélés avec la justice toujours d'actualité pour espionnage... C'est clairement la déchéance d'un grand cinéaste. La preuve encore avec ce remake de Rollerball. Avec l'avènement de la téléréalité, le sujet du film culte et visionnaire (on le voit jusqu'au système d'Hollywood elle même avide de fric au détriment de la qualité) avec James Caan est toujours autant d'actualité. Malheureusement pour McT, ce remake fut une nouvelle fois une catastrophe industrielle. Sauf que cette fois c'est légitime.

Rollerball "On est dans un beau merdier Chris. -Tu parles du film, hein?"

Rien que le casting en dit long sur le résultat: Chris Klein, acteur niais sortant d'American Pie (pas une référence malgré l'amusement qu'il procure encore) et de cette merde de Trop c'est trop (vous ne connaissez pas? Tant mieux pour vous!), aujourd'hui rayé de la carte; Jean Reno, un des plus mauvais acteurs français actuels (désolé pour les fans s'il en reste); Rebecca Romijn (Mystique dans les premiers X Men) ; Naveen Andrews, qui semblait attendre Lost définitivement; LL Cool J, le rappeur incontournable du cinéma américain (je voudrais bien une raison, mais ferrais sans); et Oleg Taktarov. ça donne déjà une vue d'ensemble de la catastrophe en devenir. Une nouvelle fois (à croire qu'il n'a vraiment pas de bol), ce bon vieux McT se fera viré de la salle de montage et le film fera un bide redoutable (à peine 20 millions de $ de recettes pour plus de 70 millions de budget).

Rollerball "Comment ça il est pas beau mon costume Gucci?!"

D'une part, le film est d'une laideur affligeante. Les scènes de Rollerball sont à peine digne des bastons visibles sur un match de hockey (qui avaient inspirés le réalisateur de l'original). Et pourtant, quand ça bastonne, ils n'y vont pas de mains mortes les hockeyeurs! Même des années après, les scènes du Rollerball des années 70 sont déjà mieux foutues, c'est dire le niveau. La scène de la course poursuite en infrarouge restera à jamais dans les années 2000 comme l'une des séquences les plus affreuses à voir. Tout simplement parce que le truc verdâtre montré est d'une laideur à toute épreuve. On croirait que c'est le Michael Bay des Transformers (donc purement clippesque) derrière la caméra. On se demande clairement où est passé le budget initial.

Rollerball Papa, je veux cette moto pour noël! -Quand tu auras 18 ans et ton permis.

Dans le cachet de Jean Reno? Peut être bien mes amis! Tiens parlons en de notre cher frenchy. Comme vous le savez sûrement déjà, notre ami est une vraie star aux States. Sauf qu'essentiellement pour des mauvais films. Vraiment rien à sauver. Quoi vous aimez Godzilla, Ronin et le Da Vinci Code?! Comme je vous envie. En attendant, l'ami Reno nous affuble d'un magnifique accent russe à couper au couteau que ce soit en VO ou en VF. Vous ne pouvez pas y échapper. Impossible également de ne pas rire à son écoute. Au moins ça d'amusant. Klein sait faire ce dont il fait le mieux: R-I-E-N! C'est décidemment le talent qu'il lui manque, sans compter le charisme d'une huître mal débouchée. Voir la grande palette d'expression: le sourire bright, la figure inintéressée ou le côté énervé. On se demande qu'est ce qu'ils ont fumés les directeurs de casting pour le prendre.

Aller Chris, encore un peu d'entraînement et tu pourras jouer dans le prochain Street Fighter. Rebecca Romijn dévoile au maximum sa belle plastique (qu'elle a belle d'ailleurs) à défaut de son talent (s'il y en a). Ce qu'elle fera également dans Femme fatale (autre bouse d'un autre grand cinéaste en perdition, à savoir Brian De Palma) la même année. En bref, rien de plus décevant que de voir ce bon vieux McT se casser la gueule sur le remake du mythique Rollerball, qui ne demandait rien à personne. McT ne parvient jamais à délivrer la marchandise, n'atteignant jamais la violence de l'original et certainement pas à montrer une quelconque vision. Aucune ambition n'est présente. Où est le John satyrique de Last Action Hero? C'est ce qu'on se demande à chaque minute de ce piètre Rollerball.

Un ratage complet pour McT, qui commençait déjà mal les années 2000.

La critique d'Alice In Oliver:

Ce n'est plus une surprise pour personne: cela fait maintenant des années que Hollywood et ses producteurs sont à la mode du remake.
Il était donc logique que Rollerball, réalisé par Norman Jewison en 1975, passe également à la trappe.
Toutefois, avec cette nouvelle version, tous les espoirs sont permis puisque c'est un certain John McTiernan, réalisateur entre autre de Predator et de Piège de Cristal, qui s'attelle à la tâche.

Pourtant, certaines craintes paraissent légitimes. Premièrement, le choix des acteurs n'est guère pertinent. Par exemple, pourquoi avoir choisi Chris Klein dans le rôle principal ? Même remarque pour le reste du casting, que ce soit Jean Réno, LL Cool J et rebecca Romijn-Stamos.
Parmi les nouvelles versions made in Hollywood, Rollerball de John McTiernan, peut se targuer de figurer parmi les pires remakes réalisés.

En quelques mots: une vraie catastrophe ! Sincèrement, pendant tout le film, je me suis même demandé si ce n'était pas une parodie du chef d'oeuvre de Norman Jewison... Et bien, non !
Certes, d'une certaine façon, ce remake apparaît comme une mauvaise blague. Mais si c'est bien une blague, elle est de fort mauvais goût.

A tel point qu'on a l'impression de regarder un remake réalisé par un tâcheron. Pourtant, on retrouve les thématiques du film original, à savoir un sport ultra-violent, symbole même d'une société à la dérive.
L'intérêt d'une telle production repose évidemment sur les parties de rollerball. Malheureusement, c'est bien sur ce dernier point que le film se révèle grossier, prétentieux et totalement foireux.

Quant au scénario, il fait partie des abonnés absents: Rollerball est un blockbuster brouillon, aux personnages grotesques et incarnés par des acteurs monolithiques et totalement inexpressifs.
A partir de là, inutile de comparer les deux versions: ce serait franchement insultant pour le film de Jewison.
Avec Rollerball, John McTiernan signe son plus mauvais film. Certes, tout le monde peut faire des erreurs, mais un tel remake est impardonnable, surtout de la part d'un tel réalisateur.

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Commentaires
N
ps: J'ai changé la date de publication de ma critique, celle ci sera publier demain à 15 h00. Une critique tout les deux jours voila le rythme que j'essaie de tenir.
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N
à borat: D'accord, donc je ne perd rien a ne pas connaître cet acteur; A part cela je vais bientôt aborder sur mon blog le premier film de McT "Nomad" que j'ai découvert il y a quelques jours de cela.
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N
à borat: je ne connais pas trop l'acteur vu que je n'ai jamais regarder american pie et il ne me semble pas avoir vu d'autre film avec ce gars. Production infernale fut celle de ce rollerball...
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N
un spartacus virant au carnage voila comment mct envisageait rollerball mais au final il n'en fut rien.
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B
Bah c'est la séquence involontairement culte du film, celle que l'on aurait préféré ne pas connaître dans sa vie de cinéphile. A noter que l'original est aussi sur ce blog.
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