Un tueur de familles

genre: thriller (interdit aux - 12 ans)
année: 1987
durée: 1h30

l'histoire: Jerry Blake est devenu le beau-père dans la famille d'une jolie jeune fille. Mais Jerry a une conception particulière de la famille idéale. Lorsque celle-ci dérape, Jerry décide de passer aux choses sérieuses.

la critique d'Alice In Oliver:

Le Beau-Père, réalisé par Joseph Ruben en 1987, jouit d'une solide réputation, celle d'un thriller plutôt classique mais efficace.
Pourtant, je dois dire que j'avais quelques réticences. La raison ? Je connaissais le remake de 2009, intitulé The Stepfather, un film franchement mauvais et accumulant tous les poncifs du genre.
En l'occurrence, cette première version, qui donnera lieu à deux suites, est plutôt une bonne surprise.

Dès son introduction le film a le mérite de présenter son personnage. Attention, SPOILERS ! En effet, on découvre alors un homme, Jerry Blake, se râser et changer de coiffure après avoir décimé une famille entière.
Ce fait divers sordide fera scandale dans les journeaux. Mais peu importe, Jerry a changé d'identité et la police n'a pas retrouvé la trace de ce bourreau.

Pas de panique ! Un an après cette tragédie, Jerry s'est intégré dans une nouvelle famille et est parvenu à séduire la mère.
Pourtant, l'adolescente de la famille est sur ses gardes. Il y a quelque chose chez Jerry qui ne colle pas. Tout d'abord, personne ne connaît son passé.
Ensuite, ses sourires charmeurs semblent cacher une autre facette. D'ailleurs, la jeune ado surprendra son beau-père en pleine crise dans sa cave.

Pour elle, c'est une révélation, d'autant plus que les journeaux parlent à nouveau du drame survenu un an auparavant.
La jeune lycéenne mène alors sa petite enquête. Elle demande à son psychologue d'étudier le comportement de Jerry et de lui donner son avis.
Malheureusement, le psy' se révèlera trop curieux au goût du beau-père meurtrier.

En effet, dès que Jerry se sent menacé, il devient alors une personnalité sauvage et criminelle. Visiblement, ce psychopathe est obnibulé par l'image de la famille.
Lui-même semble avoir vécu une enfance douloureuse.
D'ailleurs, il est dommage que le film ne nous en dise pas davantage sur le passé de ce sinistre individu.
Toujours est-il que Le Beau-Père, version 1987, reste un très bon cru du genre, délivrant largement ce qu'il faut en matière de suspense et de tension.
Dans le rôle du psychopathe de service, Terry O'Quinn se montre tout à fait effrayant et livre une bonne performance.
En résumé, nous sommes donc en présence d'un thriller tout à fait recommandable.