Nouveau chef d'oeuvre pour Terence Fisher

Genre: policier, polar
Année: 1959
durée: 1h25

l'histoire: A la fin du siècle dernier, un chien sanguinaire se nourrit de la chair des héritiers de Sir Hugo Baskerville. Sherlock Holmes et le Docteur Watson mènent l'enquête.

La critique d'Alice In Oliver:

Pour ceux qui auront regardé attentivement l'affiche, ils pourront constater une faute d'orthographe dans l'intitulé du film, à savoir Le Chien des Baskervilles au lieu du Chien des Baskerville.
Une erreur qui vient probablement de la traduction anglaise, à savoir The Hound of Baskervilles.

Le Chien des Baskerville, réalisé par Terence Fisher en 1959, est l'adaptation d'un roman homonyme d'Arthur Conan Doyle.
Il s'agit d'un polar produit par la Hammer, qui fait à nouveau appel à son réalisateur fétiche. Sherlock Holmes reste un héros populaire, ses enquêtes feront l'objet de nombreuses productions au cinéma.
Mais le Chien des Baskerville reste probablement l'aventure la plus connue.

Certes, comme je l'ai déjà souligné, ce film est un polar mais c'est aussi une production de la Hammer.
Par conséquent, il règne une vraie tonalité fantastique, gothique et horrifique dans ce film à l'esthétique soignée.
Au niveau de la mise en scène, Terence Fisher varie les plaisirs, mélangeant habilement film sombre et séquences plus colorées.

Pour le reste, le choix de Peter Cushing pour interpréter le plus célèbre des détectives est assez surprenant. En effet, par son physique, Peter Cushing n'a pas grand chose à voir avec Sherlock Holmes et ne partage presque aucune ressemblance.
Pourtant, l'acteur est tout à fait crédible et apporte une vraie dimension au détective. Ici, le film repose surtout sur la confrontation entre Peter Cushing et Christopher Lee, un acteur abonné aux personnages mystérieux.
Encore une fois, Christopher Lee trouve un personnage à sa mesure.

En raison des différentes qualités évoquées, Le Chien des Baskerville reste un titre incontournable de la Hammer.
Toutefois, au niveau de son intrigue, ce polar reste peu surprenant. Toutefois, le film de Terence Fisher peut se reposer sur son ambiance morbide et sur une enquête passionnante. Après, personnellement, je trouve ce film un peu surestimé.

Comments

[Alice In Oliver]

je te recommande vivement Le secret de la pyramide, qui s'intéresse à la jeunesse de Sherlock Holmes

[Manuel Ruiz]

Vu à la télé, voici quelque temps. C'est merveilleux de retrouver le charme vieillot des couleurs de l'époque : ces fauteuils rouges, ces rideaux verts. Et les dialogues de l'époque, et ces personnages secondaires si rétro.
Maintenant, c'est vrai que ce n'est pas le meilleur film de Cushing et Christopher Lee. L'intérêt est de retrouver ce cinéma populaire qui a disparu.
Concernant Sherlock Holmes, il y eut une série de films avec Basil Rathbone, très bons. Malheureusement, les scénarios n'avaient que de lointains rapports avec les romans de Conan Doyle.