T'as pas une gueule de porte bonheur
Un commando est envoyé dans la forêt équatoriale, pour retrouver des conseillers militaires américains. Sauf qu'ils vont retrouver leurs cadavres et faire face à un ennemi pouvant être invisible et vrai chasseur...
En 1987, John McTiernan se retrouvait sur sa première grosse production (son premier film Nomads vient juste de sortir en DVD), en l'occurence Predator. Produit par Joel Silver, auréollé du succès de L'arme fatale, on y retrouve Arnold Schwarzenegger, Carl Weathers, Bill Duke et Elpidia Carrillo. Predator aura un très grand succès et donnera lieu à une suite et au prochain Predators, qui sortira le 14 juillet. Le film commence simplement, avec une sorte de vaisseau spatial allant vers la Terre. Qu'est ce que c'est? On ne le sait pas encore, mais ça va être bestial.
On passe ensuite à Schwarzy, cigare dans la bouche, prêt pour récupérer des bonhommes, en pleine jungle. Notre Arnold préféré s'éclate dans cette dernière, jusqu'à faire péter tout un camp de guérieros. Une scène particulièrement fendarde, avec des explosions de première. Au cas ou vous ne le saurez toujours pas, un film avec Schwarz est toujours sobre. Puis le massacre commence réellement (jusqu'ici que des cadavres), avec des militaires se faisant tuer un par un.
On découvre un ennemi invisible extraterrestre, chasseur hors pair, armé d'une mitraillette sur l'une de ses épaules et à vision infrarouge. Ainsi est né le Predator, la créature étrangère des années 80, succédant à l'Alien. McTiernan a la bonne idée de nous montrer réellement la bête, qu'à la dernière demi heure. Un ennemi qui peut être partout, s'aidant notamment de la végétation, pour encore mieux se camoufler.
L'affrontement final est excellent. Schwarzy se maquille de boue, pour tromper la vision du Predator, bien armé. Le meilleur reste tout de même que l'Arnold s'en prend plein la gueule, pendant la quasi totalité du combat. Au moins, on s'amuse encore plus. En résulte, un film d'action fendard, avec un Schwarzy en forme et la nouvelle venue d'un extraterrestre menaçant au possible.
Pour son premier blockbuster, John McTiernan réalise un film d'action fendard, avec un ennemi redoutable.
La critique d'Alice In Oliver:
Avant toute chose, une légende persistante dit que Jean-Claude Van Damme aurait participé au tournage de Predator, réalisé par John McTiernan en 1987, l'acteur sévissant dans le costume du guerrier extraterrestre.
C'est vrai. Tout du moins, certaines séquences seront tournées avec JCVD, mais le costume utilisé n'étant pas satisfaisant aux yeux de Stan Wiston, le concepteur des effets spéciaux, ces scènes ne seront pas utilisées.
Pour le reste, Predator reste un gros film d'action, bourrin et musclé, mélangeant le survival et la science fiction.
Predator remportera un immense succès public et critique. John McTiernan invente un nouveau tueur au cinéma: un extraterrestre chasseur, fier de décortiquer ses proies après les avoir massacrées.
Ce qui donnera lieu à de nombreuses suites et séquelles, notamment Alien Vs Predator, et dernièrement, le tièdasse Predators, copie éhontée du film de McTiernan.
Pourtant, près de 25 ans après sa sortie, Predator reste le meilleur film sur la créature extraterrestre.
John McTiernan prend son temps plur planter le décor. Certes, le scénario est simpliste mais l'efficacité est au rendez-vous.
On retrouve donc quelques action man, notamment Arnold Schwarzenegger et Carl Weathers. Attention, SPOILERS !
Après la disparition de marines dans une jungle amazonienne, une équipe de secours est envoyée sur place pour tenter de récupérer les membres du bataillon de marines, ainsi que d'éminents politiciens.
Mais lorsque le major Duth et ses soldats arrivent sur les lieux, ils découvrent des cadavres atrocement mutilés.
Une force invisible va alors s'attaquer à l'unité et les tuer un par un.
L'efficacité de Predator repose sur plusieurs points. Premièrement, John McTiernan a le mérite de dévoiler progressivement l'identité et la nature du monstre de service. Ensuite, le film applique les règles du survival, à savoir des héros attaqués par surprise par une créature invisible, inconnue et insaisissable.
Enfin, John McTiernan insiste également sur l'inutilité des armes de destruction massive.
Certes, Dutch et les siens emploieront les gros moyens, mais cela n'empêchera pas le Predator de les tuer un par un.
Pour le vaincre, Dutch devra donc revenir à l'état sauvage et animal. Je renvoie à la séquence où le soldat hurle, armé de quelques flèches explosives.
Le film fait de nombreux clins d'oeil à cette nature hostile, l'ensemble étant renforcé par une musique tribale.
Bref, un excellent cru d'action et de science fiction qui mérite amplement son statut de film culte.