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Cine Borat
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14 septembre 2011

La drogue est une vraie merde

1975, Berlin. Christiane a 13 ans. Lors d'une soirée en discothèque, elle rencontre Detlef, qui deviendra son petit ami, mais aussi la drogue. Peu à peu, elle va tomber dans la consommation de drogues, à grande échelle et devenir prostituée, pour payer ses consommations...

Moi Christiane F

En 1981, Uli Edel adaptait Moi Christiane F, 13 ans, droguée, prostituée, roman reportage sur cette fameuse jeune fille, au destin improbable. Un best seller renforcé par ce film. Dans le rôle principal, on retrouve Natja Brunkhorst. On peut aussi voir et entendre David Bowie, dont le scénario a marqué. Il s'est occupé de la bande originale et apparaît lors d'un concert à son éfigie.

Certes la qualité de l'image est pas terrible du tout (voir les scènes sombres, ultra sombre); le Blu Ray ne vaut rien du tout (ce n'est finalement qu'une transposition banale, du DVD au BR, sans défauts d'enlever, si bien que l'on retrouve des grains de partout); le film est assez lent; et la direction des acteurs pas toujours top. Mais ce film est un véritable upercut. On en ressort pas pareil, après l'avoir vu. Le sujet est tellement fort et important, que l'on oublie très vite les défauts du film.

Si vous voulez être dégouté par la drogue, ce film est pour vous. Le film est d'autant plus dramatique, car c'est une enfant et ses amis, qui sont concernés. Une personne, qui pourrait être moi. Infusion, piqure, prostitution, consommateurs en manque... Edel n'hésite pas à faire dans le choc. Ce qui en fait un film essentiel et un incroyable choc. A la fin, on nous dit qu'elle a arrêtée. Pourtant, suite à la perte de la garde de sa fille, elle est retombée dans la drogue. La vie est vraiment mal faites.

Un film à voir au moins une fois et choc incontestable.

La critique d'Alice In Oliver:

Attention, film choc ! C'est le moins que l'on puisse dire. Moi, Christiane F., 13 ans, Droguée, Prostituée..., réalisé par Uli Edel en 1981, est l'adaptation d'un roman autobiographique éponyme de Christiane Felscherinow.
Vous l'avez donc compris: Moi, Christian F... est tiré d'une histoire vraie et nous plonge dans le Berlin des années 70.

Au niveau de la réalisation, Uli Edel signe un long métrage quasi documentaire, certaines séquences étant filmées caméra à l'épaule.
Le but étant de réaliser un drame qui soit le plus réaliste possible, et décrivant l'adolescence peu commune d'une jeune fille (donc, Christiane F.) à la dérive, dans une société qui ne l'est pas moins.

Le spectateur est littéralement plongé dans l'univers des toxicomanes et de la prostitution. Le style est volontairement cru et sordide.
Sincèrement, à côté de ce film, Requiem For A Dream passerait presque pour un petit enfant de choeur de la croix de bois.
Oui, Christiane F... est probablement le ou l'un des films les plus durs sur le sujet, à égalité avec More, de Barbet Schroeder.

Au niveau du scénario, la trajectoire de Christiane est hélas classique. Tout cela commence par une soirée en discothèque et par une rencontre d'infortune. Dans un premier temps, Christiane consomme de temps en temps de l'héroïne. Mais très vite, la jeune fille devient de plus en plus dépendante et accroc.
Bienvenue alors en enfer !

Pour payer ses shoots, Christiane décide de se prostituer. Autour d'elle, certaines de ses connaissances meurent dans les quartiers pourris de Berlin Ouest.
Sur ce dernier point, le film brosse une peinture sordide d'une société marginale, d'une jeunesse oubliée, engluée dans son mal-être et son malaise.
Ici, pas de compromis ni de happy end, même si la jeune femme finira par vaincre ses démons intérieurs. Toutefois, tout le monde n'aura pas le courage ni la chance de s'en sortir. A cela, rajoutez une bande son tétanisante, avec plusieurs chansons de David Bowie (on voit d'ailleurs l'artiste en concert à Berlin), et vous obtenez l'un des meilleurs films sur ce bien triste sujet.
Un putain de film, tout simplement.

 

 

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Commentaires
B
Et ce n'est pas les pubs hyper clichés de notre chère République qui vont changer les choses...
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A
d'ailleurs, paraît-il que l'auteur du livre serait retombée ds la drogue bien des années plus tard. Merci pour le lien que je vais aller voir !
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F
Merci pour cet article, il est très représentatif de ce phénomène. Savoir que des filles puissent finir par vendre leur corps pour pouvoir se payer leur cam, me révolte... <br /> <br /> Voici un petit articles compilant des chiffres, faits et témoignages de filles qui sont tombé la dedans et on réussi, ou pas, à s'en sortir : <br /> http://fleausolution.com/2011/09/la-drogue-des-filles-de-joies/
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C
la qualité de l'image est pas net mais le film <br /> c'est comme une passion pour la drogue
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B
Comme Requiem for a dream,ce film m'a énormément marqué par la violence de son propos.La qualité est vraiment mauvaise(BR merdique et je suis gentil)mais le propos est bien montré et en fait la principale force du film.
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