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17 octobre 2011

Dès son premier regard, la Belle tua la Bête

La version de 2005

Juste après sa triomphale et monumentale trilogie du Seigneur des anneaux (dont la préquelle The Hobbit est en plein tournage), Peter Jackson décide de se lancer un nouveau grand défi: faire un remake d'un de ses films préférés, King Kong. Comme je le disais plus haut, ce film culte a connu plusieurs suites prenant le Kong pour une machine à fric. On peut même parler de Kongploitation (jeu de mots renvoyant à la Bruceploitation). Mais Jackson veut donner un véritable hommage au film d'origine avec les technologies actuelles.

 Peter Jackson dans King Kong (Affiche)

Ces derniers sont absolument impressionnant et finalement rendent très bien le film. Les dinosaures sont particulièrement époustouflants et encore meilleurs que dans Jurassic Park (qui étaient déjà grandioses).On voit que Jackson a eu aussi plus de moyens. En même temps, ce n'est pas étonnant si Weta semble dépassé ILM sur le marché des SFX. Je redis tout de même, que pendant un certain temps, ce film fut le plus cher au monde depuis dépassé par Spider man 3 de Sam Raimi (2007) et encore plus recemment par Avatar de James Cameron (2009).

 

 

 Naomi Watts, Peter Jackson dans King Kong (Photo Christophe L)

 Peter Jackson dans King Kong (Photo Christophe L)

Kong a vraiment l'air plus humain (aidé par les captations du visage du génial Andy "Gollum" Serkis) et montre clairement ses sentiments. Les infographistes ont dû faire un sacré travail pour le rendre aussi réel. Les insectes sont particulièrement menaçants, à travers notamment cette séquence dans le fossé avec d'énormes scarabés et autres sansues. Ce film sert aussi à faire découvrir aux jeunes générations le film culte de 1933, mais avec ce qu'on peut faire aujourd'hui. N'oublions pas non plus, que King Kong est un grand spectacle avec des combats fulgurants et un réalisme total.

 

 Peter Jackson dans King Kong (Photo)

 

Les acteurs sont vraiment excellents. Naomie Watts est vraiment splendide et on voit qu'elle a dû faire un travail d'adaptation. Il faut quand même s'habituer à jouer avec un acteur virtuel, même si Andy Serkis était dans le coin. Le plus étonnant reste encore Jack Black, admirable en salaud de profiteur, rêvant de reconnaissance et de gros sous, causant des pertes humaines et principalement de Kong. Adrien Brody semble quand même un peu en retrait par rapport aux autres. On le sent pas trop dans son élément. Tout comme le prouvera le barbant Predators.

 

 

 Naomi Watts, Peter Jackson dans King Kong (Photo)

La musique de James Newton Howard est magnifique et bouleversante. Déjà que la mort de King Kong est triste, alors ajoutée à une telle musique, ça n'en ait que beaucoup plus malheureux. L'aspect guerrier est également mis dedans, notamment dans les scènes avec les indigènes. Malgré ses 3h (le genre à voir en soirée au calme, c'est clair), ce film est toujours passionant et je n'en perds jamais une miette. Grâce à ce film, j'ai découvert l'oeuvre de Peter Jackson. Ce qui est une bonne chose pour un, qui était réticent au Seigneur des anneaux.

 

 Naomi Watts, Peter Jackson dans King Kong (Photo Christophe L)

Jackson donne une version encore meilleure, bien que l'original soit déjà exceptionnel.

La critique d'Alice In Oliver:

Après l'énorme succès de la trilogie du Seigneur des Anneaux, Peter Jackson a un autre projet en tête: signer une nouvelle adaptation de King Kong au cinéma.
Cette nouvelle version sera un remake de celle réalisée par Ernest B. Schoedsack en 1933. Le projet de Peter Jackson est particulièrement ambitieux, d'autant plus que le premier film se situait après la crise économique de 1929 et au moment de la montée du nazisme en Allemagne, annonçant des heures difficiles pour le monde entier.

Plus qu'un film fantastique, le premier King Kong était surtout une parabole sur notre société moderne. La tâche de Peter Jackson est donc compliquée.
Toutefois, le cinéaste australien dispose d'un budget conséquent: plus de 200 millions de dollars, soit plus que Titanic !
Technologie oblige, Peter Jackson décide d'abandonner la bonne vieille technique de la stop motion.

Dans King Kong version 2005, le gorille géant sera interprété par Andy Serkis, muni de prothèses, et envoyé au Rwanda afin de mieux appréhender son rôle.
Au niveau des acteurs, on retrouve Jack Black, Naomi Watts, Adrien Brody et Jamie Bell. Quant au scénario, peu ou prou de surprises.
King Kong version 2005 suit la même trajectoire que son modèle. Toutefois, la durée passe du simple au double, soit d'un format d'une heure et 40 minutes à plus de trois heures de bobine.

Le remake se divise en trois parties bien distinctes. La première relate l'organisation de l'expédition, menée par Carl Denham (Jack Black), un réalisateur soucieux de signer un nouveau film qui lui rapportera la gloire et la célébrité.
Il embarque alors pour une île inconnue, Skull Island, avec plusieurs techniciens et acteurs.

A partir de là, Peter Jackson a le mérite de se concentrer sur ses personnages et les différents enjeux qui les concernent.
La seconde partie de King Kong se déroule sur l'île en question, un territoire hostile, inconnue, sauvage et habitée par des indigènes.

Ann Darrow est capturée par les habitants de l'île et livrée à King Kong. Carl Denham et ses compagnons partent alors à sa recherche.
Le film se transforme en une production spectaculaire, en accumulant les courses poursuites effrénées, et en multipliant les créatures préhistoriques les plus insensées. Et cela dure plus d'une heure, Peter Jackson sombrant volontairement dans la surenchère.

Finalement, nous ne sommes plus devant un King Kong, mais devant un nouvel épisode de Jurassic Park. Personnellement, cette seconde partie me fait vraiment tiquer.
Ensuite, Peter Jackson passe en partie à côté de la relation qui se noue entre le gorille géant et la donzelle de service.
Certes, les effets spéciaux sont irréprochables.

Hélas, la tragédie à venir, telle La Belle et la Bête, n'est pas toujours pertinente. Il manque à ce blockbuster une certaine poésie et dramaturgie.
La faute revient principalement à un blockbuster standardisé et formaté dans la veine des productions hollywoodiennes.
C'est dommage car les bonnes intentions sont là.

Encore une fois, Peter Jackson fait de nombreuses allusions à son modèle, soit au premier film de 1933. Mais ce nouveau King Kong manque de personnalité, de profondeur et finalement de magie.
Enfin, ce remake souffre de nombreuses longueurs. En l'état, King Kong version 2005 reste un hommage maladroit, aux effets spéciaux et visuels exceptionnels, mais gâché par une approche parfois un peu naïve.
Visiblement, Peter Jackson semble dépassé par ses propres ambitions.

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Commentaires
N
à borat: oui, mais chez moi c'est maladif, dès que je vois un insecte (dans la maison, à l'extérieur je les supporte) je ne peux m'empêcher de l'écraser. C'est viscéral, je ressent une sorte de répugnance quand j'en vois un. J'ai peur des serpents mais je pense que si j'en voyait un je ne ressentirais pas ce malaise. Pour ce qui est de la version de 1933 je l'ai en dvd et je compte le revoir après mon séjour de vacances. Pour ce qui est du film de 76 je n'ai jamais eu l'occasion de le voir mais peut être qu'un jour à l'occasion... on verra.
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N
Un excellent film mais il y a une scène que je ne supporte pas c'est celle des insectes... j'ai une véritable phobie de ces bestiaux la alors je saute toujours ce passage. Cela fait trop longtemps que je n'ai pas vu celui de 1933 mais il faut que je me le revois, j'en garde un bon souvenir. Je n'ai jamais vu les autres... en tout cas deux bons films.
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D
C'est incontestablement le plus fidèle et le meilleur remake à ce jour de la version de 33, et le plus spectaculaire aussi.<br /> <br /> Aprés une première partie qui cueille un peu à froid ( relations entre les personnages assez caricaturale, effets d'incrustations pas trés au point...) le film gagne progressivement en intensité et l'immersion devient (quasi-)totale. Le final du haute de l'Empire State Bulduing est impressionnant et visuellement quasi-parfait, et offre au spectateurs le grandiose qu'il attendait depuis l'original, et que le cinéma ne pouvait vraiment offrir faute d'avencée technologique suffisante.
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A
Alors là, je ne suis pas d'accord. C'est vite oublié le King Kong de 1933 auquel le concepteur donne une véritable dimension et personnalité. Ce n'est pas pour rien que ce film a énormément marqué RaY Harryhausen. Ensuite, la séquence où Naomi Watts, incroyablement inexpressive au passage, effectue quelques pas de danse devant le gorille, est assez grotesque.
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B
Le King Kong de Jackson est plus émouvant de part le Kong plus réaliste et auquel Andy Serkis a donné une palette d'émotions incroyable. Sans compter la musique qui est magnifique au possible.
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