C'est une diarrhée bleue...

genre: film pour enfants
année: 2011
durée: 1h40

l'histoire: Gargamel et son chat Azraël ont découvert la cachette des Schtroumpfs, les mettant en fuite. Dans cette course poursuite, quelques uns de ces êtres bleus se retrouvent dans un vortex qui les amène tout droit à New York.

La critique d'Alice In Oliver:

On pouvait légitimement se demander quel était l'intérêt de réaliser Les Schtroumpfs au cinéma, tant l'oeuvre de Peyo paraît peu adaptable sur grand écran.
Mais en ces temps de disette cinématographique, de remakes et de préquelles, difficile d'être véritablement exigeant.
Ensuite, le nom du réalisateur des Schtroumpfs, à savoir Raja Gosnell, a le mérite de faire peur. Rappelons tout de même que ce dernier est tout de même responsable de nombreuses purges vomitives: Maman, je m'occupe des méchants, Scooby-Doo, Le Chihuahua de Beverly Hills, College Attidude ou encore Big Mamma, pour ne citer que ceux-là.

Comme vous le savez, sur Ciné Borat, on aime les nanars. En tant que chroniqueur amateur et médiocre, je me devais de vous parler un jour ou l'autre de ce goinfré de Raja Gosnell. Avec une telle carte de visite, ce réalisateur a évidemment sa place sur ce blog. Plus que jamais. Et hélas, Les Schtroumpfs est bien la catastrophe annoncée. Bien sûr, certains spectateurs peu exigeants diront que c'est un film avant tout destiné aux enfants et qu'il ne faut aller chercher plus loin.

Certes. Toutefois, ce genre d'adaptation requiert tout de même un minimum de fidélité par rapport au matériau d'origine.
Par respect pour Peyo, qui doit définitivement se retourner dans sa tombe, on évitera de comparer le film à la bande dessinée.
Par là, comprenez que l'univers décrit par Raja Gosnell n'a plus grand chose à voir avec l'esprit et l'univers de Peyo.

Oui, Les Schtroumpfs version Raja Gosnella donc subi le lifting hollywodien. Par conséquent, l'univers des Schtroumpfs est à peine balayé en l'espace de cinq petites minutes, chronomètre en main, pour mieux nous plonger dans la ville de New York. Cherchez l'erreur... Mais peu importe, nos héros bleus chantent "Ca schtroumpfe la-la" toutes les 10 minutes.

Pire encore, on aura même le droit à une version rock'n'roll de cette... comment dirais-je... chanson ?!? avec un Neil Patrick Harris tout à fait insupportable.
Mais la mention de l'acteur le plus mauvais de l'année revient indéniablement à Hank Azaria, incroyablement médiocre dans le rôle de Gargamel.
L'interprète livre une composition excessive, voire presque déroutante à force de jouer la caricature à coup de grimaces et en se cassant la figure toutes les trois minutes. A ce point de nullité, c'est presque du grand art !

Dans la bande dessinée originale, ce qui fait le charme des Schtroumpfs, c'est aussi la diversité des personnages et leurs différentes personnalités, certes simplistes, mais suffisamment sympathiques pour remporter l'adhésion.
Or, dans cette version cinéma, l'aventure ne se concentre que sur six personnages. Encore une fois, cherchez l'erreur.
Mais nul doute que cette purge ravira probablement les jeunes bambins fans des Télétubbies. En résumé, remplacez le bleu par du marron et vous aurez une petite idée de l'odeur.

LES SCHTROUMPFS : BANDE-ANNONCE 2 VF Full HD (The Smurfs 2011)

Comments

[borat8]

Comme quoi la drogue c'est vraiment pas bon!lol En même temps, rappelons le: c'est un film de Raja Gosnell. ça me fait penser qu'il faudrait que j'aborde les Scooby doo. Oh putain j'en ai déjà mal au cul!

[Alice In Oliver]

faut croire !

[borat8]

Bah tu sais les schtroumpfs habitent dans un village avec des champignons et de la salsepareil. Ils en ont peut être trop pris vraissemblablement.

[Alice In Oliver]

"Ça va les scénaristes? Besoin de coke?"
Bah, à la rigueur, ça ça pouvait les inspirer un peu plus, perso je m'en fous !

[borat8]

Sans compter le chat mi virtuel mi réel. Du grand n'importe quoi et que dire de l'histoire complètement naze avec 6 Schtroumpfs comme par hasard les plus populaires qui se retrouvent à New York. Ça va les scénaristes? Besoin de coke?