Gentils en apparence, méchants le dos tourné

25 octobre 2011

Gentils en apparence, méchants le dos tourné

Un inventeur offre un Mogwaï à son fils avec certaines instructions:ne pas lui donner à manger après minuit;ne pas le mouiller;et ne pas l'exposer à la lumière.Malheureusement le petit Gizmo va être mouiller par un ami du garçon.Il en sort 5 autres Mogwaïs.Mais ses derniers sont beaucoup plus malin et méchnant, n'hésitant pas à traffiquer le réveil du garçon pour manger.Les Mogwaïs deviennent alors des Gremlins,des créatures affreuses et complètement barge...

Sortit en 1984,Joe Dante,réalisateur de Pirahna et Hurlements,sortira un film qui restera pour beaucoup dans les annales:Gremlins.Produit par Steven Spielberg(comme il savait en produire durant les années 80),ce petit film fera un carton totalement inatendu.Surtout qu'il n'y a pas d'acteurs connus dedans.Il faut dire aussi que l'affiche était assez éniglatique et le film relève habilement le défi de mélanger horreur et comédie.Les aventures des Gremlins sont trépidantes et délirantes.

Dante semble s'éclater derrière la caméra avec ses petites bébêtes.Ces dernières sont particulièrement réussit et drôles.Parmi leurs aventures,on retiendra l'accrochage assez violent entre la mère du héros et les gremlins qui se prendront mutuellement un mixer,un micro onde ou encore un sapin de noël;le bar réquisitionné par notre petite bande foutant le bordel et picollant comme pas possible,s'ils ne fument pas le cigare;ou encore quand ils vont voir Blanche Neige! Ah si c'est pas beau.

Ce qui fait des Gremlins,des créatures mémorables et resteront dans les annales.Un film d'une très grande inventivité,à voir en famille la plupart du temps,pendant les fêtes(d'ailleurs ce film passe durant ses dernières).Le film aura droit 6 ans plus tard à une suite toujours de Dante,Gremlins 2:La nouvelle génération.

Un film qui mêle habillement horreur et comédie.

La critique d'Alice In Oliver:

Indéniablement, Joe Dante fait partie de ces cinéates oubliés et/ou sous-estimés. Finalement, l'industrie d'Hollywood ne retiendra de lui qu'un seul et unique film: Gremlins, réalisé en 1984. C'est vite oublié le reste de la filmo de l'ami Joe Dante, dans laquelle on trouve quelques petits bijoux du cinéma horrifique.
Par exemple, comment ne pas citer Piranhas et Hurlements ?

Toutefois, Gremlins rencontrera un vif succès, à tel point que le film engendrera une suite, Gremlins 2: la nouvelle génération, quelques années plus tard.
Avec Gremlins, Joe Dante multiplie les références et effectue de nombreux clins d'oeil au cinéma de Steven Spielberg.
Plus que jamais, Gremlins est ancré dans le cinéma horrifique des années 80, mais il reste avant tout un conte de Noël particulièrement original.

Le début du film commence de façon classique. Attention, SPOILERS ! le père de Billy se rend à Chinatown pour acheter un cadeau de Noël à son fiston.
De retour à la maison, le paternel ramène une petite boîte qui contient une créature étrange mais qui inspire la confiance.
Son nom ? Gizmo ! Mieux encore, ce dernier parle. Tout du moins, il baragouine et sait dire son prénom.

A partir de là, Billy et sa famille doivent respecter trois règles essentielles pour le bien-être de Gizmo: ne jamais lui donner à manger après minuit, ne pas l'exposer à la lumière du jour et ne pas lui donner d'eau.
Evidemment, ces règles vont être transgressées. La fête de Noël va rapidement tourner au cauchemar. Gizmo donne alors naissance à de nouvelles créatures.

Malheureusement, ces dernières n'ont rien de sympathique et vont semer la terreur dans la ville. Bienvenue pour un Noël mortel !
C'est le cas de le dire. Les monstres ne se contentent pas de faire peur. Ils volent, ils piaillent, saccagent les maisons et tuent.
D'une certaine façon, Gremlins ressemble bel et bien à un film d'horreur.

Toutefois, Joe Dante a le mérite de jouer la carte de la comédie via de nombreux gags souvent hilarants. Impossible de ne pas rire devant les facéties des Gremlins. Ensuite, Joe Dante n'oublie jamais de se concentrer sur sa créature principale, donc, Gizmo, devenu une sorte d'Indiana Jones pour les besoins du film.
Vous l'avez donc compris: les Gremlins sont évidemment les vraies stars du film. Pour Joe Dante, c'est l'occasion ou jamais de multiplier les références et de mélanger les différents genres.

Certes, Gremlins ne manque pas d'humour, mais le film contient quelques séquences déroutantes et franchement effrayantes.
C'est aussi une production qui engendrera toute un gamme d'ersatz avec des créatures gloutonnes et monstrueuses.
Au hasard, nous citerons Ghoulies, Critters ou encore Troll.