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Cine Borat
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25 octobre 2011

L'artiste est immortel

1928, Hollywood. George Valentin est la grande star du Cinéma muet, alignant les succès sans précédant. Mais quand arrive le parlant, sa déchéance commence...

The Artist sur CineMovies.fr

Faire un film muet, en noir et blanc et avec Jean Dujardin. C'est qu'a en tête Michel Hazanavicius depuis le mémorable Rio ne répond plus. Un projet franchement improbable dans un cinéma qui parle depuis 1929 et où le noir et blanc est révolu en dehors de certains cas (Sin City malgré l'aspect numérique). Pourtant le réalisateur a persisté, suscitant l'intérêt d'un Thomas Langman dans une bonne passe (pas comme avec sa Guerre des boutons) et de la Warner, qui lui offre un tournage royal aux States. Dujardin est bel et bien là, avec pour compagnons de route Bérénice Bejo (compagne d'Hazanavicius), James Cromwell, John Goodman, Penelope Ann Miller (on a retrouvé la femme de Carlito!), Missi Pyle et Malcolm McDowell (pour une fois qu'il ne cachetonne pas). Sa projection à Cannes a véritablement marché du tonnerre, si bien que l'ami Dujardin a obtenu le Prix d'interprétation.

The Artist sur CineMovies.fr

Il en a fallu de peu pour que ces connaux de Weinstein s'y intéresse. En achetant le film, les distributeurs peuvent mener directement aux Oscars et pas dans la catégorie meilleur film étranger (tenue par La guerre est déclarée). En dehors d'une scène, on ne parle guère ici, tout est dans le mouvement et le visage. Une manière de montrer des émotions que l'on n'utilise plus depuis des décennies. Autant dire que dès les premières minutes, le charme opère. Le muet reprend les armes avec une élégance indéniable. On suit un acteur, Christian Valentin. Ce dernier est une véritable star en 1928, accumulant les succès en compagnie de son chien Uggy. Par hasard, il rencontre Peppy Miller, une jeune femme essayant de percer dans le cinéma. Sauf qu'une chose arrive: l'arrivée du parlant. Dès lors, Valentin est la risée de la profession, devant vendre ses affaires pour survivre. La scène de cauchemar est assez superbe dans son genre.

The Artist sur CineMovies.fr

Hazanavizius travaille au maximum sur le son, le moindre verre brisé ou porte claquée pouvant donner lieu à un monumental cafarnaeum. Une scène maîtrisée comme beaucoup d'autres. Le réalisateur rend également hommage au cinéma américain de l'époque avec film d'aventure pour hommes et comédie romantique pour femmes. Pendant ce temps, Peppy grimpe les échelons jusqu'à devenir la star du parlant. Une parfaite antithèse de Valentin qui sombre peu à peu dans l'alcool. Outre Peppy et son chien, il peut aussi compter sur son fidèle Clifton incarné par un James Cromwell que l'on n'avait pas vu dans un grand rôle depuis The Queen. Quant au duo de choc, ils sont tout simplement brillant. Dujardin trouve un rôle aussi puissant qu'OSS 117 (mais sans la parole) quand Bejo explose avec grâce. N'oublions pas l'ami Goodman rendant hommage à son rôle dans Panic sur Florida Beach

The Artist sur CineMovies.fr

Le revival du Cinéma muet est bel et bien là et il est français.


THE ARTIST : BANDE-ANNONCE HD Avec Jean Dujardin, Bérénice Bejo...

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Commentaires
S
Le scénario est parfait, un casting magnifique avec une Bérénice Bejo qui irradie de charme et de talent. La mise en scène est parsemée de nombreuses trouvailles mais par contre on y retrouve trop de plans inspirés de "Citizen Kane" de Orson Welles ; Welles n'ayant pas connu le muet j'aurais préféré une autre inspiration. Mais ça reste le meilleur film français de l'année. 19/20
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B
En effet car on pouvait sérieusement pioncer devant.
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M
En effet, magnifique revival du ciné muet, qui sait jouer avec ses codes tout en respectant son classicisme. Magique, et un coup risqué mais de maître.
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A
oi j'ai vu que Polisse faisait partie des billets prévisionnels
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B
J'aurais plutôt privilégié Drive pour la palme d'or.
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