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26 octobre 2011

L'épidémie arrêtée ? En aucun cas

L'épidemie de virus semble finie à Londres et des gens commencent à revenir dans la ville, contrôlée par l'armée. Sauf qu'un simple baiser va remettre tout en marche...

Affiche américaine. Fox Atomic

En 2007, Juan Carlos Fresnadillo donne suite à 28 jours plus tard de Danny Boyle (ici producteur), avec 28 semaines plus tard. Il y dirige Robert Carlyle (acteur fétiche de Boyle), Jeremy Renner, Rose Byrne, Catherine McCormack, Harold Perrineau, Idris Elba, Imogen Poots et Mackintosh Muggleton. Etonnament, cette suite pourtant largement supérieure a eu de mauvaises critiques. Ce qui est tout de même drôle, au vue de son surestimé prédescesseur. Il obtiendra peu de succès. Mais cela n'empêchera pas Boyle de vouloir produire et réaliser un nouvel épisode sobrement baptisé 28 mois plus tard.

Robert Carlyle. Twentieth Century Fox France

Déjà rien qu'avec son ouverture, 28 semaines plus tard transcende son original. On y voit un couple formé par Carlyle et McCormack, ainsi que quelques autres dans une maison barricadée. Malheureusement, un gosse finira par débarquer d'un coup, rameutant tout un tas de contaminés. Tout le groupe se fera décimé, à part Carlyle. Fresnadillo a la bonne idée de filmer au plus proche de ses personnages, donnant lieu à un réalisme impitoyable. De plus, la course poursuite est vraiment excellente, avec un Carlyle courant au plus vite, avec des contaminés affamés aux fesses.

Twentieth Century Fox France

Par ailleurs, cette séquence est vraiment scotchante au cinéma. On apprend quelques jours après que le virus semble anéanti et que la population survivante est mise dans un quartier contrôlé de Londres. Sauf que rien ne va se passer comme prévu. La femme de Carlyle revient et ce dernier commet l'erreur de l'embrasser. Il contracte alors le virus et ne tarde pas à décimer tout sur son passage. Voir la séquence du sous sol dans le noir le plus total, avec un Carlyle particulièrement enragé. Mais Fresnadillo en rajoute une couche avec une armée ricaine tirant dans le tas, au risque de tuer des civils non atteints.

Twentieth Century Fox France

Sans compter le bombardement au napal de Londres. Pire, ils n'hésitent pas à tuer l'un des leurs, sauvant des gens. Suivra ensuite une redoutable course poursuite jusqu'au point final ne laissant aucun échappatoire à ses personnages. Clairement une suite monumentale, avec un scénario halletant et des scènes fortes d'une grande intensité. C'est probablement LE meilleur film de zombies des années 2000 et je dois avouer que c'est pas dur. Les dernières livraisons de Georges A Romero peuvent aller se remballer. Les acteurs sont vraiment excellents, Carlyle et Renner en tête.

Twentieth Century Fox France

Un sommet du film de zombies, engagé et réaliste au possible.

La critique d'Alice In Oliver:

Indéniablement, le premier volet, 28 Jours Plus Tard, réalisé par Danny Boyle, a relancé l'intérêt pour le genre zombie.
En même temps, ce film d'horreur mélangeait habilement morts-vivants et Apocalypse, le long métrage n'étant pas sans rappeler The Last Man On Earth (la version avec Vincent Price) et les oeuvres les plus connues de George A. Romero.

Ensuite, 28 Jours plus tard n'a pas coûté cher aux producteurs et a rencontré un énorme succès dans le monde entier.
Une suite, 28 Semaine Plus Tard, est donc signée quelques années après. Mais cette fois-ci, ce n'est plus Danny Boyle derrière la caméra mais un certain Juan Carlos Fresnadillo, qui s'était déjà fait remarquer avec Intacto.

Dès les premières minutes, Juan Carlos Fresnadillo presente les hostilités via une attaque de zombies qui se déroule dans la confusion générale.
Au niveau de la mise en scène, le cinéaste choisit une réalisation quasi documentaire, la caméra à l'épaule. Ce qui renforce cette sensation d'oppression et d'une humanité ravagée par un virus devenu totalement incontrôlable.

Pourtant, un petit résumé nous indique que l'armée est parvenue à éradiquer la contamination. Désormais, il est temps de repeupler les rues d'Angleterre. A partir de ces différents éléments, 28 Semaines Plus Tard se concentre sur la dynamique d'une cellule familiale. Un père, Don (Robert Carlyle), est rejoint par ses deux enfants dans un quartier sécurisé. Notre héros est à la recherche de sa femme.

Toutefois, le film opère plusieurs choix surprenants. Ici, le héros n'est pas celui que l'on croit. Mieux encore, ce dernier se transforme rapidement en zombie sanguinaire, pourchassant sa propre famille.
28 Semaines Plus Tard oscille entre film gore, terreur, paranoïa et peur de tous les instants. C'est aussi un road movie à travers les rues, voire les égoûts de Londres.

Pour Juan Carlos Fresnadillo, c'est une façon comme une autre de critiquer l'incompétence des forces militaires, rapidement dépassées par la situation.
Faut-il y voir une parabole sur l'incompétence de l'ONU en matière d'intervention au sol ? Probablement... Sur ce dernier point, le film effectue plusieurs clins d'oeil aux guerres actuelles. 28 semaines plus tard est donc très différent du premier.
C'est également une suite plus ambitieuse et supérieure à son modèle. C'est probablement l'un des meilleurs films de zombies de ces 10 dernières années. Bref, de l'excellent travail !

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Commentaires
A
ah perso, je préfère largement ce second opus
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H
Moi j'ai préféré le premier film même si celui là est bon, mais un peu plus axé action que le premier.
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B
Je ne sais pas pourquoi, mais je pense que ce sera assez drôle.
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E
tu le sauras ds les prochains jours...
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B
Oh, vu ta réaction, ça doit être vraiment bouseux!
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