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Cine Borat
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30 octobre 2011

Son nom ? Victor Navorski !

Le Terminal : Affiche

genre: comédie dramatique

année: 2004
durée: 2h05

l'histoire: Victor Navorski est un touriste comme un autre. Seulement, au moment de s'enregistrer sur le territoire américain, il est bloqué car son pays d'origine, la Krakozie, vient de voir son gouvernement renversé. Devenu indésirable il va errer dans l'aéroport.

la critique d'Alice In Oliver:

Non, la filmographie de Steven Spielberg n'est pas exempte de tout reproche. L'air de rien, le cinéaste est tout de même coupable d'avoir signé quelques inepties: Hook ou la revanche du Capitaine Crochet, Amistad, Always ou encore Indiana Jones et le royaume du Crâne de Cristal.
Indéniablement, Le Terminal, réalisé en 2004, peut se ranger parmi les crus mitigés (pour être gentil...) de l'ami Spielby.

terminal

Une question se pose alors: mais qu'est-ce qui a pu attirer Steven Spielberg dans un scénario pareil ? C'est probablement la mention histoire vraie.
Car oui, Le Terminal s'inspire de l'histoire de Mehran Karimi Nasseri, un réfugié iranien et déchu de sa nationalité, bloqué à l'aéroport Roissy Charles De Gaulle.
Le scénario du film nous propose donc peu ou prou le même sujet.

Attention, SPOILERS ! Victor Navorski (Tom Hanks) arrive à l'aéroport de New York. Pendant ce temps, son pays, la Krakozie, est victime d'un coup d'Etat et fait de Victor un apatride. Le territoire américain lui est désormais interdit, et Victor ne peut pas rentrer chez lui. Voilà pour les hostilités.
Steven Spielberg choisit alors de donner un ton caustique à son film.

terminal_06_laver

Le cinéaste évite de verser dans le mélodrame et signe une comédie douce amère. Cette tonalité, qui hésite entre l'humour et la tragédie, sera reprise par le cinéaste dans Arrête-Moi Si Tu Peux, un film dans lequel on retrouve également Tom Hanks.
D'ailleurs, parlons de l'acteur américain. Sincèrement, je n'ai pas vu la version originale. Toutefois, la version française est à se pisser dessus !

En effet, Tom Hanks nous saque un accent bulgare (tout du moins de l'Europe de l'Est) à coucher dehors. Impossible de ne pas rire dès que l'acteur ouvre la bouche !
Ce qui nuit considérablement au film et à son propos, pas forcément inintéressant, mais également un peu vain. Clairement, les acteurs sont en mode cabotinage.
Tom Hanks ne délivre pas une grande prestation.

terminal

A cela, rajoutez une pseudo romance indigente entre l'acteur et Catherine Zeta-Jones (toujours aussi inexpressive), et vous obtenez une comédie assez longuette. Le Terminal s'étale tout de même sur une durée de deux heures et cinq minutes de bobine. C'est assez long pour un film qui ne raconte pas grand chose.
Oui, on verra bien Victor Navorski effectuer plusieurs petits boulots, se balader dans l'aéroport ou encore se laver dans les chiottes.
A noter qu'il se gratte aussi le nez un moment donné ! Voilà autant d'anecdotes passionnantes pour ce navet dans les règles.

Pour le reste, Steven Spielberg a pour ambition d'égratigner le racisme et l'intolérance de son pays. Hélas, la critique ne fonctionne jamais ou presque.
Bref, pas grand chose à retenir du Terminal, que l'on peut ranger parmi les mauvais crus du réalisateur. Comme qui dirait: ça peut arriver à tout le monde, même aux meilleurs.

La critique de Borat

Au départ, il y a une histoire aussi improbable que vraie. Celle de l'iranien Mehran Karimi Nasseri coincé à l'aéroport de Roissy à cause de problèmes politique et d'immigration et qui, quand il a reçu ses papiers, a préféré rester en France, d'abord à Roissy puis dans des centres. Une histoire qui a vraissemblablement inspiré Steven Spielberg au point d'en faire un film, à savoir Le terminal. Pour incarner l'étranger, il fait appel à Tom Hanks, acteur fétiche qu'il a déjà dirigé deux fois (Il faut sauver le soldat Ryan et Arrête moi si tu peux). Pour le reste, on retrouve également Catherine Zeta Jones, Stanley Tucci, Chi McBride, Diego Luna et Zoe Saldana. L'histoire ne se situe plus à Roissy mais à l'aéroport JFK de New York et l'étranger vient d'un pays imaginaire, la Krakozie.

Avouons le franchement: nous sommes face à l'un des plus mauvais crus de Spielby et ce n'est pas ce qui manque (au hasard: Hook et Indy 4). Déjà rien qu'au niveau de l'histoire, il n'y a pas grand chose à dire. C'est une version très romancée de ce qui s'est passé. Rien que le final en est la preuve. Il n'y avait pas de quoi en faire un film d'environ 2h. Bref, au bout d'un moment la zapette vous démangera. Finalement je crois que j'ai bien fait de ne pas le voir au cinéma. A vrai dire, Spielby s'enfonce en essayant de faire une fable avec de bons sentiments. Hanks apparaît comme un gentil et paisible bourricot, sorte de Candide des temps modernes, devant un directeur méchant voire raciste digne d'une certaine Amérique. Un message basique voire éculé qui n'a plus vraiment de rapport avec la vérité.

Néanmoins, on rit pas mal devant le film mais le problème c'est que tout cela est involontaire. Au vue de la bande annonce, la VO a l'air d'aller mais la VF est tout simplement grandiose. Non seulement Hanks passe pour un con mais son doubleur habituel, Jean Philippe Puymartin, nous sort un putain d'accent d'Europe de l'Est à se pisser dans le froc. Une vraie pignolade dès qu'il ouvre la bouche. Rien que la bande annonce présente ci-dessous devrait vous donner une certaine idée. Pas de doute, on ne retiendra pas ce film en mémoire. Spielby nous refourgue également quelques intrigues sentimentales du plus mauvais effet, comme le concierge amoureux d'une flic avec mariage à l'appui et Hanks qui voudrait se taper Zeta-Jones (toujours aussi mauvaise actrice), ce que l'on peut comprendre.

Un nanar bourré de sentimentalisme, doublé d'un biopic qui tombe à l'eau.

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Commentaires
A
oui, donc ça confirme son statut de navet
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B
Franchement et désolé de te contredire mais un film pareil aurait mérité à être moins long. De plus, il ne se passe clairement rien en dehors d'un mec attendant pendant au moins 2h de sortir dehors! C'est tout, oui c'est tout!
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2
Je comprend vos avis très tranchés sur ce film. Cela étant, j'adore le film et je trouve que le temps passe très vite à ses cotés.
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B
Et puis entre quelques vols, Zeta Jones a le temps de débarquer dans son débarras. Bon je sais ça commence à devenir vulgaire mais bon avec un tel film, je me demande comment on fait pour ne pas s'ennuyer devant.
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A
c'est aussi ds cette séquence que la caméra de Spielby laisse apparaître un furoncle.<br /> Désolé...
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