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Cine Borat
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4 décembre 2011

Mauvais jeu vidéo !

super_mario_bros_film2

genre: fantastique 
année: 1993
durée: 1h40

l'histoire: Mario et Luigi sont deux frères plombiers à Brooklyn, qui se retrouvent propulsés dans une autre dimension où ils doivent affronter Koopa, dictateur d'un peuple de dinosaures ayant évolué en forme humaine. Koopa kidnappe la belle princesse Daisy, qui détient une pirre possédant un pouvoir mystérieux.

la critique d'Alice In Oliver:

En un sens, Super Mario Bros, réalisé par Rocky Morton en 1993,  est le film qui lancera les adaptations des jeux vidéos au cinéma.
C'est aucun doute la pire ou l'une des pires adaptations jamais portée sur grand écran. En vérité, le film compte sur le charisme et la gloire de son personnage principal, ce dernier ayant largement fait le succès des différentes consoles Nintendo.

super M Bros

Certes, le plombier farceur reste un protagoniste sympathique, mais dénué de tout intérêt, en dehors du fait qu'il peut détruire des carrés avec des points d'interrogation. C'est un peu comme si quelqu'un s'amusait à porter les aventures de Sonic (l'animal débile de chez Sega et grand concurrent de Mario en son temps). En deux mots: aucun intérêt !

De ce fait, cette adaptation est condamnée par avance. Et la vision de ce Super Mario Bros reste une véritable épreuve, même pour un nanarman averti ! Etonnant que cette production ait pu réunir quelques grands noms du cinéma: Dennis Hopper, John Leguizamo et Bob Hoskins.
Pour l'anecdote, Roland Joffé devait réaliser cette adaptation mais le cinéaste déclinera finalement le projet.

super M Bros

Pas de panique, Rocky Morton et Annabel Jankel sont bien décidés à porter les aventures du plombier moustachu au cinéma.
Résultat: une vraie catastrophe ! Non là, vraiment, même en faisant preuve de clémence, il n'y a rien à sauver de cette bouserie ambulante.
En dehors des principaux personnages (donc, Mario, Luigi, Daisy et Koopa), le film est peu respectueux du matériel de base.

super M Bros

Les événements s'enchaînent sans logique, les dialogues sont idiots et les acteurs condamnés à cabotiner dans cette adaptation embarassante.
D'ailleurs, Bob Hoskins (Mario) reniera ce film et décrira une expérience horrible, allant même jusqu'à organiser des beuveries avec son partenaire, John Leguizamo (Luigi), pour oublier ce carnage ! 
En un sens, Super Mario Bros peut se targuer d'appartenir aux OFNIS cinématographiques plaçant la barre très haut sur le nanaromètre. Et c'est garanti 100% chiure ! Et dire que j'ai vu ce truc au cinéma !
Que dieu me pardonne !

La critique de Borat

Mario est certainement le personnage de jeu vidéo le plus connu au monde et cela malgré des personnages tout aussi cultes comme Sonic, Lara Croft, Crash Bandicoot, Pac Man ou encore Hitman. Mais franchement, quel est l'intérêt d'adapter un jeu vidéo comme Super Mario Bros, où vous devez passer de niveau en niveau en affrontant les Koopas ou les Goumbas? Aucun! C'est comme adapter les aventures de Rayman (aussi sympathique soit-il) sur 1h30. Clairement sans intérêt. Pourtant Nintendo laissera Hollywood s'emparer de leur plus célèbre jeu vidéo et pourront le regretter (je l'espère pour eux!). C'est d'ailleurs la toute première adaptation live au cinéma d'un jeu vidéo. Ce qui donnera lieu à une des plus grosses bouseries des années 90. Même Les Tortues Ninja peuvent se rhabiller tant le choc est rude. 

Le pire étant non seulement la présence de Roland Joffé à la réalisation (pas crédité mais le coco a mis la main à la pâte c'est sûr) et à la production; mais également celle d'acteurs de poids comme Bob Hoskins, John Leguizamo et Dennis Hooper. Dès les premières minutes, le calvaire commence. Il n'y a rien de crédible, ni de beau dans ce film et surtout aucun rapport avec l'oeuvre originale. Clairement on se pose des questions sur ce que fumait durant le temps d'écriture le ou les scénaristes. Peut être est-ce les champignons du film... Le côté inadaptable se ressent absolument. Encore une fois qu'est ce que vous voulez adapté dans un jeu, où le héros casse ou saute sur des briques pour atteindre le niveau supérieur et retrouver sa Peach d'amour inlassablement (comme Link avec Zelda)?! Les scénaristes ont trouvé la solution en créant un monde alternatif très sombre digne d'une version grotesque de Mad Max.

On peut presque faire un parallèle avec le pitoyable Judge Dreed tant les décorateurs sont à côté de la plaque. Sans compter l'utilisation de bagnoles qui font des étincelles et d'un bar où les filles ont de gros décolletés et des tenues assez dénudées! Pour un film censé être pour enfants, on repassera. C'est d'ailleurs une des raisons de ce bide colossal et de ce culte dans le mauvais sens du terme. De plus au niveau des personnages, on repassera. Les Goombas étaient déjà moches en marron alors que dire de la diarhée verdâtre tout droit sorti des Ghoulies auquel ils ressemblent ici (preuve avec la troisième photo). Quant à Hooper, il se fait nommer Koopa (soit la mythique tortue jaune à bec d'aigle) mais sa morphologie tient plus de Bowser! Et que dire du pauvre Yoshi (voir photo 2) qui ressemble plus à un cousin brailleur du Carnosaure de Roger Corman (vous savez, celui que je surnomme souvent le poulet avarié) que du T-Rex de Jurassic Park.

De plus, ce n'est qu'un faire-valoir, il n'est pas vert et joue une fois de sa langue alors que c'est son atout majeur dans les jeux. Les auteurs ont préféré prendre Daisy comme mascotte féminine pour se taper Leguizamo, probablement parce qu'une jeunette (quoique sa petite copine est plus proche du 25 que du 35) avec Hoskins ça n'aurait pas trop plus. Le problème étant que Peach est un personnage emblématique du jeu et Daisy est beaucoup moins connu en dehors des gamers et encore. Je vous disais déjà que les animatronics et les maquillages étaient pitoyables mais alors les effets spéciaux en général sont franchement indignes d'une telle production (on parle quand même d'un blockbuster même si ce n'est pas Terminator 2). Voir l'effet passe muraille et surtout l'atterissage du lit totalement hilarant de nanardise. Fallait oser un truc pareil.

L'autre gros problème du film, outre son scénario infidèle et ses SFX, est aussi qu'on s'ennuie foutreusement bien. Un bon somnifère. Il ne se passe jamais rien d'intéressant dans ce film et même le nanardeur de service se posera des questions s'il rêve ou s'il regarde bel et bien un truc plus vieux que lui d'un an. Super Mario Bros n'a même pas l'étoffe d'un nanar, tant il n'est même pas drôle à regarder. Irrécupérable. Les acteurs sont clairement irréprochables pour casser tout. Hoskins cabotinne à mort, pas aider non plus par la voix de Daniel Rouseau. Quant à Hooper, il joue à fond sur les mimiques au point d'agacer à un certain point. Leguizamo est à côté de ses pompes, au point qu'on se demande où est l'hystérique des films de Baz Lurhmann. Et le pire est qu'ils ont osé la fin ouverte au cas où. Très ambitieux quand même.

La première et certainement dans le haut du panier des pires adaptations de jeu vidéo.


Les Films du Placard #01 - Super Mario Bros

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Commentaires
B
Je les mets tous au pilori tant elles sont irrespectueuses du matériel original (Final Fantasy fait un peu figure d'exception mais est franchement mauvais) et affreusement nazes.
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A
ce sont de très mauvaises adaptations mais Super Mario Bros reste vraiment le fleuron de la médiocrité
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B
Purtant d'autres adaptations sont de ce niveau: les Tomb Raider, les Resident Evil, Max Payne ou encore Final Fantasy.
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A
la pire adaptation de jeu vidéo au cinéma et pourtant, le genre a connu de nombreuses bouseries !
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