Slasher autrichien

genre: horreur, slasher (interdit aux - 12 ans)
année: 2008
durée: 1h35

l'histoire: Un an après avoir survécu aux attaques d'un tueur fou, Nina tente d'oublier. Mais un soir, elle reçoit un coup de téléphone lui annonçant que le cauchemar recommence.

la critique d'Alice In Oliver:

Le cinéma américain n'est pas le seul à s'intéresser au genre slasher. Désormais, il faudra compter avec le cinéma autrichien.
Bien que maladroit, le premier Trois Jours à Vivre, réalisé par Andreas Prochaska, possédait tout de même un certain potentiel.
Mais un potentiel malheureusement très peu voire jamais exploité. Pourtant, Andreas Prochaska ne se décourage pas et signe même une suite, soit Trois Jours à Vivre 2.

On croit alors tenir un nouveau pétard mouillé. Pourtant, cette suite se révèle meilleure que le précédent volet.
Ce qui est suffisamment rare pour mériter d'être souligné. Trois Jours à Vivre 2 reprend donc les choses là où elles s'étaient arrêtées dans le précédent opus. On retrouve donc Nina, toujours traumatisée par les événements douloureux du premier chapitre.

Mais le cauchemar continue... En effet, notre jeune héroïne apprend que sa meilleure amie a disparu dans un coin paumé et plus précisément dans une communauté isolée en pleine montagne.
C'est donc dans le froid et la tempête que Nina va mener sa petite enquête. Elle tombe alors sur des personnages dégénérés et sur des bouseux psychopathes.

Bien sûr, pour ce qui est de l'originalité, Trois Jours à Vivre 2 pourra revoir sa copie. En même temps, je le rappelle, il s'agit d'un slasher.
Mais Andreas Prochaska réussit tout de même à créer une atmosphère glauque et de tension. Certaines séquences sont franchement réussies même si le film a tout de même du mal à trouver son rythme de croisière.
Disons que ça reste assez lent tout de même... Mais dans l'ensemble, Trois jours à Vivre 2 reste un slasher tout à fait recommandable.