Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Cine Borat
Archives
Cine Borat
  • Sur ce blog, je vous parlerais de cinéma (plus de 2500 films cultes comme navets abominables, ainsi que son actualité), de séries, de bandes dessinés (mangas, comics ou franco-belge), de jeux vidéo et de rock!
  • Accueil du blog
  • Créer un blog avec CanalBlog
Derniers commentaires
28 janvier 2012

La menace fantôme

Une personne masquée et apparaissant tel un fantôme sème le trouble dans la pègre de Gotham. Batman va alors enquêter et peut être se souvenir d'une parcelle de son passé douloureux...

Parmi les séries animées cultes des années 90, on cite très souvent des séries encore en production (les indétrônables Simpson et cela malgré des dernières saisons inintéressantes; l'effrontée South Park et Futurama et son taré de Bender), mais on oublie aussi que les super-héros avaient plus la côte sur le petit que sur le grand écran à cette époque (Blade et X Men n'étaient pas arrivé). Ce sera le cas de Spider-man (série feuilletonesque et passionnante dont l'un de mes passages préférés est celui abordant les origines de Venom, très loin du machin sortant du Raimi) et évidemment Batman. La série de Bruce Timm est encore considérée comme la meilleure sur le sujet et sera un grand calment face aux aberrations de Joel Schumacher. Alors que la série commençait à cartonner, les producteurs décident de produire un film dérivé de la série.

Initialement prévu pour une sortie direct to VHS (remettons nous dans le contexte de l'époque), Batman contre le fantôme masqué sortira en salles aux States et se ramassera suite à une décision trop tardive et donc un manque cruel de communication. Par la suite, les autres films animés estampillés Batman sortiront en vidéo directement. Parmi les plus connus, on retrouve Subzero (ou comment rendre crédible un Mister Freeze foutu sur orbite après le passage Schwarzenegger) et le petit dernier Batman under the Red Hood. Comme la série, ce film réalisé par Timm lui-même (qui rempilera également sur les géniaux jeux-vidéo Arkham Asylum et Arkham City) et Eric Radomski est un dérivé de la saga burtonienne, le but étant de prolonger l'expérience tout en vendant un paquet de produits dérivés. Sauf que la série a acquis une réputation propre via une certaine qualité scénaristique et graphique. Bref pas le droit à l'erreur.

Le casting de voix est le même que pour l'original avec en VO Kevin Conroy, Efrem Zimbalist Jr, Bob Hastings, Mark Hamill (et oui, à défaut de retrouver un rôle au cinéma, Luke Skywalker est devenu une vraie référence du doublage et notamment avec le Joker) et en VF Richard Darbois, Jacques Ciron (déjà doubleur de Michael Gough sur les films live), Jean Claude Sachot et Pierre Hatet (voix mythique de Christopher Lloyd). Batman contre le fantôme masqué (quel titre ridicule et c'est le même en VO) se passe au début de la série, Bruce Wayne nous évoquant quelques souvenirs d'antan. Mais pas de doute, le Joker et lui se sont déjà rencontrés. Néanmoins, Robin et Batgirl ne sont pas encore présents. A vrai dire, tant mieux (surtout pour Batgirl)! La pègre trouve ici une nouvelle menace à savoir le fantôme masqué. Ce dernier se caractérise par un masque en tête de mort et une rapidité d'action.

La police croit alors que le Batman est passé du côté obscur en massacrant du gangsters. Le super-héros se doit alors de découvrir qui est la nouvelle vigilante meurtrière. En même temps, Bruce Wayne retrouve une de ses anciennes conquêtes, histoire d'aborder une phase cachée de son existence. Alors que Wayne devenait un justicier connu, elle est entrée dans sa vie (qui plus est dans un cimetière!) et quelques temps après la mort de son père dans d'étranges circonstances, elle a quitté Gotham et donc Bruce par la même occasion. Wayne est donc un homme brisé d'autant qu'il ne comprend pas cet exil soudain. D'autant qu'il était prêt à arrêter sa vie de justicier pour se marier avec elle. Une intrigue sentimentale pas si vaine qu'elle n'en a l'air, car explorant un peu plus les troubles émotionnels de Bruce Wayne.

Clairement, nous sommes face à un homme voué à rester seul éternellement, ses amours ou ceux qu'il aime partant un par un (ce sera le cas de Dick Grayson devenant Nightwing ou de la mort des autres Robin). Si Batman est considéré par beaucoup comme le super-héros le plus tourmenté, ce n'est pas pour rien. C'est sans compter sur l'ami Joker qui, comme à son habitude, va se révéler être un vrai fléau pour les gens. Comme à son habitude, son apparition est synonyme de chaos de première et il donnera lieu à sa folie dans un final dans un parc d'attraction délabré. Un passage qui fait évidemment pensé à The Killing Joke, le titre phare d'Alan Moore. Malgré son passage allongé, Timm n'a pas édulcoré son métrage, étant aussi sombre que la série initiale. On regrettera comme pour tous les longs animés de Batman que la durée soit beaucoup trop courte (1h16 c'est vraiment peu pour des films d'animation actuels).

Un premier film d'animation tourmenté et romantique à souer.

Publicité
Commentaires
B
Un très bon dessin animé en effet, dans la même ambiance que la série culte des années 90. Quant à La menace fantôme, je n'en ai rien à foutre pour être gentil. :)
Répondre
D
J'aime beaucoup ce long metrage,tres sombre et exellent niveau ambiance.<br /> <br /> Sinon,ton titre me rappelle que La Menace Fantome ressort en 3D en salles au mois de Fevrier :D
Répondre
B
Pareil.
Répondre
A
ok, cette fois-ci, je l'ai bien reçu et je t'ai répondu.
Répondre
B
Pourtant je l'ai envoyé depuis Canalblog. Pas grave je vais le refaire.
Répondre
Publicité