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8 février 2012

Gloire littéraire pour Bertrand Baraby

pion

genre: comédie
année: 1978
durée: 1h25

L'histoire: Bertrand, professeur suppléant dans un lycée, rêve d'amour et de gloires littéraires. Son rêve ne va pas tarder à devenir réalité.

La critique d'Alice In Oliver:

Pour ceux qui auraient la chance de ne pas connaître Christian Gion (remplacez le "G" par un "F"), le réalisateur nullard est connu (enfin... connu...) pour avoir signé quelques inepties. Allez, quelques titres pour le plaisir: Pizzaiolo et mozzarel, Les diplômés du dernier rang, Les couples du Bois de Boulogne ou encore Le Bourreau des coeurs.

Vous l'avez donc compris: Christian Gion fait partie de ces réalisateurs français tâcherons et spécialisés dans les comédies potaches.
Il n'est donc pas très surprenant de retrouver le cinéaste derrière le Pion, réalisé en 1978. Jusque-là, on avait surtout vu Henri Guybet dans des seconds rôles. Pour la première fois, l'interprète se retrouve donc en haut de l'affiche, qu'il partage avec Claude Jade, Claude Piéplu, Michel Galabru et Roland Giraud.

Encore une fois, on ne sera pas surpris de retrouver Michel Galabru dans ce petit nanar à la française, et dans la peau d'un inspecteur de l'Académie. Attention, SPOILERS ! Bertrand Barabi (Henri Guybet) est surveillant dans un lycée. Parfois, il effectue quelques remplacements quand un professeur est absent.
C'est un personnage naïf et touchant, mais également chahuté par ses élèves, qui ne cessent de le provoquer pendant les heures de permanence.

pion_01

Il est également méprisé de ses collègues, en particulier par le directeur de l'établissement (Claude Piéplu) et une belle professeur de français, Mademoiselle Thuillier, qui a décidé de l'ignorer.
En vérité, Bertrand Barabi passe pour un petit fonctionnaire un peu idiot, le genre de personnage dont tout le monde se contrefout royalement.

Mais pour Bertrand, cette petite vie misérable va bientôt prendre une autre tournure. Encouragé par la mère d'un élève indiscipliné, le jeune pion entreprend l'écriture d'un roman. Qu'à cela ne tienne, ce nouveau script est fort apprécié par un grand nom de la littérature. Mieux encore, le livre de Barabi remporte le Prix Goncours et devient la nouvelle sensation des médias.
Mais Bertrand a choisi l'anonymat. Tout du moins, son nom d'écrivain est un pseudonyme.

Tout le monde ignore l'identité de ce mystérieux romancier, nouveau prodige de la littérature. Finalement, Bertrand finira par dire la vérité.
De ce fait, tous ceux qui le méprisaient par le passé finissent par l'admirer et à lui faire les yeux doux. Pour Bertrand, l'heure de la revanche a sonné.
Avec Le Pion, Christian Gion signe une comédie gentillette, qui repose essentiellement sur quelques gags d'un goût douteux.

pion_newlyweds36k

Quant au scénario, il est évidemment connu de tous et se révèle extrêmement prévisible, sans compter les nombreux clichés et un personnage principal plutôt inintéressant. Pourtant, Henri Guybet apporte une vraie sensibilité à son protagoniste. Malheureusement, malgré ses nombreux efforts, l'acteur ne parvient pas à rendre ce surveillant crédible.
Comment croire à l'histoire d'un pion à la fois candide et surdoué ? Il y a donc une vraie contradiction, sans compter des seconds rôles qui cabotinent, entre autre, Claude Piéplu et Michel Galabru, visiblement peu passionnés par cette comédie nanardeuse, mais étrangement sympathique.


Le Pion (Mr Baraby)

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