Le diurnanbule affronte le Dracula chauve

Blade se voit piéger par des vampires et se voit arrêter par la police. Sauvé par un groupe de chasseurs de vampires, il va les aider à affronter ce qui semble être Dracula...

Après deux films aussi bons, il est dur de passer après et en général le numéro 3 est souvent synonyme de gros navets. On citera volontiers Spider-man 3, X Men 3, Robocop 3, Matrix Revolutions, Scream 3 et j'en passe. Autant dire que Blade Trinity en fait partie. Pourtant David S Goyer est toujours là, le problème étant qu'il passe également à la réalisation. Ceux qui ont vu son Unborn (oui ce film où le plus intéressant est l'affiche avec Odette Annable en petite culotte) ne diront pas le contraire. Comme je le dis souvent, si Goyer est un excellent scénariste (on lui doit quand même les scénarios des Batman de Christopher Nolan), ce n'est pas la même chose derrière la caméra. Si Wesley Snipes est évidemment de retour, Kris Kristoferson reste environ dix minutes avant de clampser. Le reste du casting est on-ne-peut-plus-discutable.

Parce qu'un film avec Jessica Biel et Ryan Reynolds, sauf exceptions (en conne allant à gauche et à droite dans Les lois de l'attraction ou en enterré vivant dans Buried), ça sent toujours la même odeur (je vous laisse deviner en sachant que la première lettre est le M: vous avez dix minutes). Autant dire que l'on est servi avec ces deux là. La première est toujours aussi charismatique avec son regard vide de chien battu. Le second est absolument insupportable. On sait que Reynolds s'est fait une spécialité dans le rôle de beau gosse beuglant à la seconde comme pour avoir le plus de temps de parole. Ici, il atteint des sommets (et pourtant sa courte apparition dans Wolverine vaut son lot de torgnoles) et se veut apte à faire un maximum de vannes foireuses. Que dire également de Dominic Purcell?

Pas encore bien mis sur le devant de la scène (Prison Break arrivera quelques temps plus tard), Purcell se retrouve dans le rôle grotesque de Dracula de service. Mais le type n'est pas très dangereux. Il ne met que quelques tartes, court comme vous et ne suce que des gothiques! A part ça, vous êtes tranquille! Snipes, qui d'habitude se révèle excellent en Blade, se retrouve à cabotinner et se révèle assez anecdotique. A vrai dire, c'est surtout le Reynolds qui fait le show. C'est dire le niveau de l'entreprise. Sans compter que Goyer est assez clippesque dans sa mise en scène et le scénario est vraiment risible. A vrai dire, il ne se passe vraiment rien d'intéressant et la musique pseudo rock, pseudo hip hop s'avère assez pénible. Et puis la fin est tout simplement impitoyable dans le genre débile.

"Tu sais que tu es trop sérieux Wesley. Personnellement, je n'y arrive pas même dans Green Lantern et puis tu sais Jessica, elle m'aide pas non plus... -Ta gueule! Ce n'est pas une obligation, c'est un ordre!"

Un dernier volet particulièrement naze et sans intérêt.

Comments

[borat8]

C'est dire le niveau de médiocrité du truc.

[alice in oliver]

oui, même Wesley Snipes est à côté de la plaque. Le volet de trop.

[borat8]

Et surtout complété par des acteurs totalement nul à chier. Entre le Reynolds qui blablate et la Biel qui est inexpressive bonjour les dégâts!

[alice in oliver]

un 3ème épisode qui fait tâche en comparaison avec ses modèles. DOMMAGE, l'idée du trio était pourtant séduisante mais totalement inexploitée