Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Cine Borat
Archives
Cine Borat
  • Sur ce blog, je vous parlerais de cinéma (plus de 2500 films cultes comme navets abominables, ainsi que son actualité), de séries, de bandes dessinés (mangas, comics ou franco-belge), de jeux vidéo et de rock!
  • Accueil du blog
  • Créer un blog avec CanalBlog
Derniers commentaires
22 février 2012

La vengeance d'un condamné à mort

prison_poster1

genre: horreur
Année: 1988
durée: 1h40

l'histoire: Une ancienne prison réouvre ses portes. La nommination d'Eaton Sharpe en tant que directeur inquiète Catherine Walker, chargée de faire un rapport sur les activités de la prison. Le danger va venir d'un ancien condamné à la chaise électrique, qui compte bien prendre sa revanche.

la critique d'Alice In Oliver:

Et non, Charles Band n'a pas produit et/ou réalisé que des mauvais films. Preuve en est avec Prison, produit par ce dernier et signé Renny Harlin en 1988.
Il s'agit d'une série B qui bénéficie d'un petit budget et qui permet de découvrir Viggo Mortensen dans le rôle d'un petit voyou (il a été condamné pour vol de voitures). Prison sera également présentée au Festival d'Avoriaz et annonce une vague de films d'horreur tournant autour d'anciens psychopathes vengeurs.

prison-1988-hq-rare-oop-9a026

Il s'agit donc bien là d'une histoire de fantômes. Le scénario est donc asez basique. Attention, SPOILERS ! Une ancienne prison délabrée réouvre ses portes. Un certain Eaton Sharpe est nommé directeur du pénitencier.
Ce dernier est la caricature même du directeur pervers et sadique, grand amoureux de la chaise électrique.

Eaton Sharpe entend bien se faire respecter et faire vivre des moments douloureux à ses prisonniers. Mais un fantôme a bien l'intention de prendre sa revanche et tue plusieurs détenus. Renny Harlin mise davantage sur une ambiance austère et nous fait partager le quotidien d'un prison sordide.
Le film peut compter sur quelques séquences horrifiques efficaces et de nombreux meurtres.

prison-1988-hq-rare-oop-e1146

Après, rien de bien mémorable non plus. En tant que série B, Prison remplit ses fonctions. Il s'agit d'un film d'horreur sympathique et sans prétention. On retrouve ici tous les codes inhérents du genre: un directeur psychopathe, un héros assez attachant, une ambiance noire et une mise en scène carrée.
Bref, les amateurs du cinéma bis devraient logiquement trouver leur compte. Mais clairement, Prison ne s'inscrira pas non plus dans les annales du septième art.

Publicité
Commentaires
Publicité