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1 mars 2012

Jean broute le jardin et Gilles louche du côté water

A peine s'est-il remis de son Oscar du meilleur acteur, que nous retrouvons Jean In the garden... pardon Jean Dujardin (nous sommes en France maintenant, on est tranquille) dans un nouveau long-métrage. Un projet venant en tête chez Dujardin lorsqu'il avait pris le DVD des Infiltrès et que mal éclairé, il avait lu Les Infidèles. Il s'agit d'un film à sketch, ce qui est relativement rare en France voire totalement casse-gueule quand il s'agit de comédie. Un pari risqué donc à la fois pour les producteurs mais aussi sur le contenu, et qui n'a déjà pas plu rien que par ses affiches. Vous avez probablement entendu parler des affiches censurées par l'ARPP qui dès qu'il y a du cul ou une clope se met au garde à vous? Dommage car elles parlent du film, à savoir de sexe. Rien de plus fondamental et crédible vu le sujet mais bon, certains jugent ça choquant. Le plus amusant étant que certains croyaient que les américains allaient snobés Dujardin à cause de ça! Un peu con con sur les bords ceux-là.

Affiche de 'Les Infidèles' L'objet du scandale... Soupirs...

Jean Dujardin et Gilles Lellouche dans Les Infidèles

Dans tous les sketchs, on retrouve Dujardin et Gilles Lellouche auquel se rajoutent Géraldine Nakache (on l'a voit pas trop ça va), Guillaume Canet, Manu Payet, Alexandra Lamy (logique), Isabelle Nanty, Sandrine Kiberlain, Clara Ponsot et Anthony Sonigo. A la réalisation, on retrouve les deux compères, ainsi que Fred Cavayé (A bout portant), Michel Hazanavicius (lui vous le connaissez dorénavant), Eric Lartigau (L'homme qui voulait vivre sa vie), Emmanuelle Bercot (la seule femme réalisatrice de ce film) et Alexandre Courtès (dont c'est le premier film). Le premier sketch signé par Cavayé annonce la couleur. Clairement, ne vous attendez pas à de la sobriété, Les Infidèles n'en font pas! Ainsi, à peine sont-ils sorti d'une boîte qu'ils culbutent déjà deux filles! Autant dire que cela met dans le ton. Et ne parlons pas de Dujardin frimant à coup de musique italienne ringarde et avec une Peugeot de merde. Mais au contraire, le film se veut moins débile qu'il en a l'air.

Clara Ponsot et Gilles Lellouche dans Les Infidèles L'âge, cet emmerdeur de première...

Les réalisateurs et scénaristes brossent des portraits très peu élogieux pour nos deux acteurs principaux, se retrouvant dans des situations aussi cocasses comme dramatiques. Lolita et La question se révèlent être dans la seconde catégorie. Dans le premier et comme l'annonce le titre en hommage au roman ayant inspiré Stanley Kubrick, Lellouche s'entiche d'une petite jeunette à peine sortie du lycée. Une situation où il se retrouve plus à fréquenté des jeunes plutôt que son amante au point de devenir particulièrement possessif. Sauf qu'on ne peut pas contrôler les fleurs de l'âge. Par ailleurs, Dujardin se trouve à se pisser dessus à chacune de ses apparitions dans le sketch avec son look de punk attardé! Clairement, ça vaut le détour et le fou-rire en le voyant sera automatique (ou pas c'est selon).

Alexandra Lamy et Jean Dujardin dans Les Infidèles

Le second se révèle encore plus fort, Bercot faisant dire l'adultère par un couple en apparence tranquille (incarné par Dujardin et Lamy). Une expérience finalement douloureuse et contrastant avec l'hilarité du reste du film. Pas étonnant que cette partie arrive au milieu du métrage. En sachant que c'est probablement la première fois depuis Un gars, une fille que Madame Dujardin est impeccable. Peu avant, Hazanavicius signait un court particulièrement cynique où Dujardin se retrouvant avec un physique ingrat (sourcils énormes, look de beauf, mini-bouteilles assorties!) essaye de se taper tout (l'hôtesse espagnole qui l'intéresse beaucoup et ne travaillant malheureusement pas le week end) et n'importe quoi (la pauvre Isabelle Nanty) lors d'un séminaire. Néanmoins, il s'agit peut être du sketch le moins prenant avec Las Vegas. Ce dernier reprend la trame du court de Cavayé, histoire de donner un début et une fin. Un sketch pas forcément excellent mais le final est d'un énorme totalement convaincu qu'il en devient convaincant!

Les Infidèles Le fayot c'est le mec à gauche!

Mais indéniablement, le meilleur est bel et bien celui des Infidèles anonymes. Entre les sketchs, le montage insérait des extraits menant à cette séquence, toutes signées par le clippeur Alexandre Courtès. Ainsi, Lellouche se retrouve à l'hôpital sa bistouquette (Alain de Greef si tu m'entend!) coincée dans le cul d'une nana et qui plus est devant sa femme (!), Canet en jeteur de chien avec préservatif utilisé pour un adultère dans la bouche et Payet en sodomiseur de vieilles dames! Tous sont réunis avec d'autres (dont évidemment Dujardin en clone moins branché de son personnage dans 99 Francs) pour un sketch tout bonnement délirant où Kiberlain joue les patronnes avec brio et Canet en fayot ultime et jubilatoire (restez après le générique des sketchs, vous aurez un arrière goût de Choristes particulièrement savoureux).

 Gilles Lellouche et Jean Dujardin dans Les Infidèles Las Vegas, terre fertile des Infidèles.

Une comédie à sketch aussi savoureuse qu'intelligente, montrant la très bonne santé du cinéma français depuis un petit moment.

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Commentaires
B
C'est clair qu'on pouvait s'attendre à un truc lassant vers la fin mais finalement une bonne comédie passant du très grave au très drôle.
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S
Un film reste un film plus intelligent qu'il n'y parait au premier abord. De l'humour plus potache certe mais aussi des parties largement moins marrante prouve que l'idée de départ est plus profonde. Même Alexandra Lamy est bonne ! Une bonne surprise... 15/20
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B
Oui bonne idée mais je pense que sur notre blogosphère, les avis seraient positifs. Par contre si tu vas sur certains sites ce sera plutôt "oh la chaîne chiantos"!
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2
Pour Money Drop, je trouve ça sympathique comme jeu et je trouve qu'il y a quelques questions assez hard (en tout cas, je ne connais pas toujours les réponses aux questions).<br /> <br /> Pour la réputation d'Arte, ça pourrais faire l'objet d'un chouet sondage.
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B
Et encore t'es gentil pour le jeu que tu cites car les questions sont fastoches. De temps en temps, mes parents me demandent les réponses. Pas sûr pour Arte. Demande à un jeune d'à peu près mon âge à savoir 17-18 ans et il te dira qu'Arte est assez chiante. Franchement sans elle, je n'aurais pas vu beaucoup de grands films.
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