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16 mars 2012

Amis auparavant, maintenant chasseur et proie

Rox, un petit renard, vient de perdre sa mère, tuée par des chasseurs, et est recueilli par une fermière. Il va se lier d'amitié à Rouky, le petit chien de son voisin de chasseur. L'inévitable finira par arriver...

Affiche de 'Rox et Rouky'

Dès 1979, le second âge d'or des studios Disney semble compromis. Des productions ambitieuses comme Tron et Le trou noir se cassent la gueule au box office et les films d'animation de la décennie 80-89 auront les même résultats jusqu'au carton de La petite sirène. Certains de ces derniers sont d'ailleurs encore décriés à l'heure actuelle et notamment le pauvre Taram et le chaudron magique qui se trouve bien meilleur que certains Disney récents comme Mulan. Au début des années 80, de nouveaux talents apparaissent chez Disney suite au départ de plusieurs animateurs comme Don Bluth (réalisateur des Fievel, Le petit dinosaure et la vallée des merveilles ou Anastasia) ou Gary Goldman (associé du premier en tant que scénariste et producteur) mécontents de récents dessin-animés du studio.

Rox et Rouky : photo Art Stevens, Richard Rich, Ted Berman

Parmi eux, on citera Ron Clements, John Musker (réalisateurs de Basil, détective privé ou d'Aladdin), John Lasseter et également de Tim Burton (qui avoura que plusieurs de ses dessins, notamment pour le ténébreux Taram, seront jetés à la poubelle malheureusement). Ils travailleront tous comme animateurs ou dessinateurs sur Rox et Rouky, sorti en 1981. Le film ne sera pas un grand succès et à vrai dire pas un grand Disney non plus. Réalisé par Ted Bernam, Richard Rich et Art Stevens, ce Disney peut se targuer d'avoir un sacré casting de voix originales avec Mickey Rooney, Kurt Russell et Corey Feldman. L'ouverture a le mérite d'être fracassante. On y voit ainsi la poursuite de la mère de Rox avec des chasseurs. Elle aura juste le temps de se cacher.

Rox et Rouky : photo Art Stevens, Richard Rich, Ted Berman

Une séquence qui rappelle indéniablement celle de Bambi et qui s'avère assez percutante. Après cela, malheureusement c'est bien moins le cas. Les réalisateurs ne s'attardent pas vraiment sur l'amitié entre les deux animaux pour les bribes verbales entre les propriétaires des petits. L'une est une fermière à qui on ne rentre pas dedans mais très maternelle quand l'autre est un chasseur de première. Le constrate est bien là. L'abandon de Rox fait remuer un peu le film comme la cause (un accident particulièrement violent suivant une première poursuite entre Rox et Rouky) qui s'éternise ensuite sur une histoire d'amour entre renards. Il faudra attendre que Rox et sa compagne soit pris en chasse pour avoir un quart d'heure de réel intérêt.

Rien que pour cela, Rox et Rouky mérite d'être vu. L'affrontement entre les deux bêtes autrefois amis devient subitement poignant, la mort pointant presque son arrivée à chaque instant. Mais la lutte atteint son paroxisme avec l'arrivée du grizzly. Une immense bête déblayant tout sur son passage et menaçant Rouky. Finalement, dans un dernier geste de bonté, Rox viendra à la rescousse dans un combat d'une rare violence chez Disney. On peut d'ailleurs faire un parallèle avec celui entre Ratigan et Basil dans le premier film de Clements et Musker. Comme quoi, on a beau dire que les Disney sont soi-disant gentillets, des indices disent plutôt le contraire et heureusement. Reste que la musique est bien trop rare dans les moments poignants, ce qui rend parfois l'émotion trop stérile quand certaines chansons ne servent à rien.

Un Disney pas toujours plaisant mais parfois vraiment excellent.

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Commentaires
B
Très loin d'être inoubliable c'est clair. Je pense que celle qui te terrifiait était le final avec l'ours. Une des scènes les plus fracassantes de tout le patrimoine disneyen. Mais j'y reviendrais dans Bloody Disney.
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K
j'ai toujours trouvé ce film très sympathique à défaut d'être inoubliable ! Petit, ils nous le mettaient à la maternelle et une scène me terrifiait (je ne sais plus laquelle)...
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B
C'est clair je ne suis pas élogieux non plus même si ça reste correct. Néanmoins un putain de final!
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A
ouais, sans plus. En gros, ça se regarde mais je n'en conserverai pas un souvenir inoubliable
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