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1 avril 2012

Le Captain America du pauvre

Captain_America_1990

genre: action, fantastique
année: 1990
durée: 1h35

l'histoire: A la fin de la Seconde Guerre Mondiale, l'Allemagne nazie vient de mettre au point un sérum capable d'accroître l'endurance et la force des soldats. Les nazis kidnappent un jeune garçon, Tadzio De Santis. Mais l'expérience dérape et l'enfant se transforme en créature rouge et hideuse. Quelques années plus tard, les Etas-Unis récupèrent la formule et l'améliorent. Steve Rogers est alors choisi pour devenir un super soldat.

la critique d'Alice In Oliver:

Oui, je vous vois déjà arriver: enfin, Captain America sur ce blog ! Petite précision, et pas des moindres, il ne s'agit pas de la dernière version réalisée par Joe Johnston, mais du film d'Albert Pyun, produit en 1990.
Evidemment, le choix du réalisateur provoque immédiatement quelques frissons, la filmographie d'Albert Pyun ne plaidant guère à sa faveur: Cyborg, Kickboxer 2, Kickboxer 4, Nemesis, ou encore les Chevaliers du futurs, pour ne citer que ceux-là.

captainamerica90-05

A tous ces nanars, vous pouvez donc rajouter Captain America, qui ne sortira même pas dans les salles, et donc, directement en vhs.
Pour le reste, Albert Pyun tente de rester fidèle au comics d'origine. L'air de rien, le film réunit quelques visages connus du petit écran, notamment Ronny Cox, Michael Nouri et Ned Beatty.

Le film s'attache alors à décrire la genèse du super héros et du bad guy de service, Red Skull. Honnêtement, toute la première partie, qui se déroule dans les années 50, est de bonne facture. Tout du moins, le film compose habilement avec un budget totalement à la ramasse. Indéniablement, le manque de pognon a pesé lourd dans la balance, et cela se ressent durant cette péloche certes nanardeuse, mais indéniablement sympathique.

captain-america-movie1

Bien sûr, inutile de la comparer à la dernière version en date. Ici, Albert Pyun doit se contenter des moyens mis à disposition, soit trois francs six sous.
Le costume est évidemment fidèle au comics d'origine. C'est d'ailleurs bien là le problème. Impossible de ne pas sourire devant un Matt Salinger (Steve Rogers) peu à l'aise dans la peau de Captain America.

Premièrement, l'acteur est un peu trop gros, et ses quelques rondeurs se font furieusement sentir dans les séquences d'action.
Sur ce dernier point, cette série B est plutôt avare. Ne vous attendez pas à voir un film de super héros spectaculaire.
Toutefois, le plus gros point faible de cette version reste indéniablement sa seconde partie, se déroulant dans les années 90.

captainamerm_b923e93

A partir de là, le film perd totalement son super héros de service, que l'on pourrait résumer à un pauvre naze, traînant lamentablement son costume.
Certes, Captain America est resté congelé durant plusieurs décennies, mais il semble à peine surpris de se retrouver dans une société qui a bien changé.
Enfin, Albert Pyun passe totalement à côté de l'idylle entre le super héros et sa nouvelle fiancée, sosie de celle qu'il a aimé par le passé.

Vous l'avez donc compris: Captain America version 1990 est bourré de défauts. A sa décharge, Albert Pyun devra composer avec un budget de misère.
Reste un nanar franchement sympathique, supérieur à d'autres productions du même genre, notamment les Spiderman (L'Homme-Araignée et La Riposte de l'homme-araignée) des années 70.


Captain America 1990 Official Trailer

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Commentaires
B
Un film fauché et qui a été largement coupé comme l'avait montré Mad. Une version director's cut est d'ailleurs disponible sur le site du réalisateur.
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