Triste Robin des Bois

genre: comédie, parodie
année: 1993
durée: 1h45

l'histoire: Robin des Bois rentre en Angleterre. A son arrivée, il trouve un pays dirigé par le Prince Jean, le frère du Roi Richard. Avec l'aide de ses amis, Robin des Bois va tout mettre en oeuvre pour déjouer les plans du Prince et du shérif de Rottengham.

la critique d'Alice In Oliver:

L'air de rien, Mel Brooks a signé quelques grandes parodies. Au hasard, nous citerons Frankenstein Junior, La dernière folie de Mel Brooks, La folle histoire du monde ou encore la Folle histoire de l'espace.
Toutefois, au début des années, Mel Brooks réalisera quelques inepties. Preuve en est avec Sacré Robin des Bois, qui est évidemment la parodie de Robin des Bois, prince des voleurs, de Kevin Reynolds et sorti en 1991.

Mais d'autres films passent également à la trappe. C'est par exemple le cas du Parrain, en sachant que Mel Brooks effectue quelques clins d'oeil à ses précédentes oeuvres. Pour le reste, Sacré Robin des Bois se moque gentiment de son modèle.
Ici, pas question de faire dans le vulgaire et l'humour pétomane. L'humour joue davantage la carte de l'anachronisme et de l'absurde.

Toutefois, certains délires du réalisateur et des acteurs sont souvent difficiles à comprendre. Ensuite, cette parodie souffre d'un manque évident de rythme. La plupart du temps, les gags sont nuls car ultra téléphonés.
Enfin, les acteurs sont franchement médiocres et condamnés à faire de l'improvisation. Dans le rôle de Robin des Bois, on retrouve ce pauvre Cary Elwes, étrangement absent du film et pas du tout concerné.

Mais les autres acteurs ne font pas mieux. Sincèrement, j'aimerai bien vous citer un gag un peu près amusant.
Mais franchement, difficile de trouver un exemple ! Tous les sketches tombent malheureusement à plat.
Tel est le terrible constat de cette parodie paresseuse: elle ne provoque même pas un rictus imbécile !
Pour ce genre de film, c'est un peu gênant... D'autant plus que Mel Brooks sombrera à nouveau dans le navet avec Dracula, mort et heureux de l'être.
Donc, désolé pour cette chronique assez courte, mais franchement, je ne vois pas quoi dire de plus sur ce véritable navet !

THE END - SACRE ROBIN DES BOIS - MEL BROOKS