Gary Busey est l'homme pain d'épice !
genre: horreur (interdit aux - 12 ans)
année: 2005
durée: 1h10
l'histoire: Meurtrier du père de Sarah, le psychopathe Millard Findlemeyer est envoyé à la chaise électrique. La mère de ce dernier envoie à Sarah une pâte à gâteau contenant les cendres du criminel. Sarah donne vie à un bonhomme pain d'épice possédé par l'âme de l'assassin.
la critique d'Alice In Oliver:
L'air de rien, Charles Band reste une valeur sûre dans le domaine du nanar horrifique, le cinéaste étant visiblement très attiré par les poupées démoniaques. Comme qui dirait: chacun ses petits problèmes !
Charles Band revient donc avec The Gingerdead Man, une série Z condamnée à trouver son public par l'intermédiaire des bacs à dvd à deux euros.
Le concept de The Gingerdead Man est pour le moins saugrenu. Le tueur n'est autre qu'un bonhomme de pain d'épice affublé de la tronche de Gary Busey.
Déjà, à la base, Gary Busey n'est pas forcément l'acteur le plus en vue d'Hollywood. Toutefois, pour ceux qui auront vu Predator 2, Gary Busey y interprète le chef d'une organisation militaire.
L'interprète se moque donc de son image et prête à sa voix à ce nouveau tueur culinaire. Au niveau du scénario, The Gingerdead Man n'est qu'un copier-collé du premier Chucky. Seule petite différence: l'âme du psychopathe se retrouve dans une pâte à biscuit et massacre quelques protagonistes dans une cuisine.
Dans son genre, The Gingerdead Man se situe dans la continuité de Chucky.
Lui aussi insulte et vocifère. C'est aussi un psychopathe très attiré par le sexe. Certes, notre bonhomme de pain d'épice remplit son office.
Par là, comprenez que ce psychopathe sorti du four accumule les crimes les plus insensés. Toutefois, cette série Z est également victime de son propre concept.
Si l'idée de départ est plutôt amusante, la suite se révèle assez paresseuse.
La faute revient principalement à des personnages secondaires sans saveur. Ensuite, les crimes restent assez répétitifs.
Les gags sont toujours les mêmes. Certes, The Gingerdead Man est un nanar volontaire. Hélas, dans son genre, The Gingerdead Man reste un nanar décevant.
Force est de constater que Charles Band ne parvient jamais à exploiter le potentiel de son psychopathe de service.