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4 mai 2012

Stallone Vs Dolph Lundgren

rocky_4

genre: action (interdit aux - 12 ans)
année: 1985
durée: 1h30

l'histoire: Ivan Drago, un boxeur russe, fait son apparition aux Etats-Unis. Agacé par son arrogance, Apollo Creed décide de le défier mais le boxeur meurt sous les coups de Drago. Rocky a bien l'intention de venger la mort de son ami.

la critique d'Alice In Oliver:

Souvenez-vous. Avec Rocky 3 L'oeil du Tigre, Sylvester Stallone donnait une nouvelle dimension à la saga, ce troisième épisode prenant déjà la direction d'un film de guerriers prêts à en découdre sur le ring.
Certes, Rocky 3 reste un volet débile et bourrin, servi par la musique kitsch et vieillisante du groupe Survivor.

rocky4_robot2

D'ailleurs, c'est toujours Survivor qui signe la bande originale de Rocky 4, réalisé à nouveau par Sylvester Stallone, et dans lequel on retrouve Talia Shire, Carl Weathers (dont c'est la dernière apparition) et Burt Young.
Aux festivités, viennent s'ajouter Dolph Lundgren et Brigitte Nielsen en méchants soviétiques donneurs de leçons.

C'est aussi ce qui caractérise ce quatrième chapitre, à savoir son côté très manichéen et propagandiste. En effet, il ne faut pas l'oublier: Rocky 4 date de 1985 et se situe au moment de la Guerre Froide, dans une Amérique dirigée par le Président Reagan. De ce fait, Rocky 4 oppose les gentils américains aux méchants de l'U.R.S.S. Ce nouvel opus va encore plus loin dans la sauvagerie et le côté bourrin.
Oui, Rocky 4 est un nanar en puissance, mais aussi un mauvais film sympathique, qui contient de nombreux moments ridicules.

rocky_iv_1985_reference

Attention, SPOILERS ! Depuis le précédent épisode, Rocky et Apollo Creed sont devenus amis. Oui, mais voilà, l'ancien boxeur veut reprendre les gants et montrer qu'il en a encore sous les pieds.
Pour cela, il décide d'affronter Ivan Drago (Dolph Lundgren), un boxeur méconnu qui vient de Russie. Leur rencontre se déroule lors d'un match de gala.
Malheureusement, la confrontation tourne au drame. Apollo Creed tombe et meurt sous les coups de Drago.
Rocky décide de prendre sa revanche et de donner une leçon à celui qui a tué son meilleur ami. Le match se déroulera donc en Russie.

rocky_iv

A partir de là, le film ne se refuse aucune excentricité. Bonjour les caricatures sur les soviétiques ! Evidemment, ce sont tous des vilains communistes, qui sont antipathiques, ne sourient jamais et tiennent Rocky sous surveillance quasi stalinienne. Le film oppose alors le boxeur américain qui s'entraîne à la régulière, et le boxeur russe, qui se dope et bénéficie de la technologie de pointe.
Grotesque !

rocky4

Une fois sur le ring, Rocky a un vieux compte à régler avec Drago. Contre toute attente, le boxeur américain tient la dragée haute au boxeur soviétique. Mieux encore, Rocky finit par avoir le soutien du public russe, ce dernier scandant son nom haut et fort ! Ridicule !
Au niveau du combat, Rocky 4 délivre largement la marchandise, nos deux barbares (c'est vraiment ainsi qu'il faut les nommer...) se livrant un match sans merci, et Ivan Drago étant une véritable machine à tuer.

rocky_4

A noter que durant le match, Rocky utilise une technique peu recommandée, à savoir la parade mâchoire... Un conseil, ne faites pas la même chose sur le ring, ça ne marche pas ! Toutefois, le meilleur moment du film intervient dans la dernière tirade de notre boxeur américain (évidemment vainqueur du terrible Drago): "Sur le ring, y'avait deux gars qui s'entre-tuaient. Mais quand même, c'est mieux que... que 20 millions. Alors vous voyez, ce que je voulais vous dire, c'est que si moi j'ai changé, et que vous, vous avez changé... alors, tout le monde peut arriver à changer !".
Du très gros nanar !

La critique de Borat

Je dois avouer que quand je pensais à faire les Rocky, celui-là m'est venu de suite en tête en vue de le chroniquer. Il faut dire que si le troisième en tenait déjà une couche avec ses scènes ridicules en pagaille, Rocky IV les torpille en quelques minutes. Plus de Mr T (dézingué sur le ring), ni de Burgess Meredith (mort d'une crise cardiaque); mais l'arrivée de Dolph Lundgren (alors seulement connu pour une petite apparition dans Dangereusement vôtre, ce qui m'a tellement intéressé que je ne m'en souviens plus) et Brigitte Nielsen (alors femme de Stallone). En sachant que l'on retrouve les acteurs récurrents de la saga: Carl Weathers, Talia Shire, Burt Young et Tony Burton. Rocky IV appartient aux oeuvres propagantistes qui sont tellement débiles qu'elles en deviennent à mourir de rire! Surtout que Stallone ne nous épargne rien.

Rappelez-vous. Nous sommes sous les années Reagan et l'anti-communisme est de mise. Stallone contre toute attente se met alors dans cette position typique de la Guerre Froide de taper sur les cocos. Tout y passe. Déjà le boxeur soviétique est grand, blond, monolithique et surtout bourré de stéroïdes! Clairement ça ne s'invente pas et si notre soviétique est autant en forme c'est parce qu'il est dopé. C'est connu que les Soviétiques sont des tricheurs aussi froid que des armoires à glace. Pour le contrecarrer, Apollo Creed s'impose et fait son show. James Brown nous refourgue un Living in America à peine pas honteux et propagantiste jusqu'au bout. Les paroles sont par ailleurs totalement à se pisser dessus: "Vivre en Amérique, main dans la main, à travers le pays" ou "tu ne cherche peut être pas la terre promise, mais il se pourrait que tu la trouve de toute façon".

Autant dire que ce n'est pas triste. Pendant que Brown chante avec des filles autour devant un Dolph médusé par la propagande du titre, Weathers se trimballe en Oncle Sam noir et narguant son adversaire. Ce dernier lui foutra une telle raclée que l'ami de Rocky décédera. L'heure de la revanche a sonné et le match-retour se passera en URSS, Rocky prenant les devants pour venger son ami mort au combat. Alors là, bonjour les clichés sur le pays avec une barraque en bois (!), la neige à foison (!!), une maison de merde tout simplement et puis qu'est-ce qu'on se les gèle! Le meilleur arrive dans le discours final de Rocky adressé au public soviétique dorénavant en transe devant l'étalon italien. On aura donc droit au mythique "si j'ai changé et que vous avez changé, alors tout le monde peut changer"! Tout simplement délirant de connerie et absolument hilarant.

Clairement, Rocky IV est ce genre de nanar dont on ne se lasse pas, tant il est à se rouler par terre. Inutile de parler de la performance de Lundgren, totalement à côté de ses pompes et sans aucune émotion. Pareil pour Nielsen du côté féminin. A croire que Stallone avait de drôles de goût à cette époque. Sly lui-même semble vraiment ailleurs également, foutant en l'air sa propre franchise, en sachant que le suivant sera encore une belle catastrophe. Mais ce ne sera plus un nanar mais une belle merde. Par ailleurs, il n'est étonnant que le film est reçu les Razzie Awards du pire acteur et réalisateur pour Stallone, pire musique pour Vince DiCola, pire révélation féminine et second rôle pour Nielsen. Tout est dit. Néanmoins, le combat final se révèle finalement assez fendard et où ça beugle pour survivre. Quand je vous disais que c'était du collector en barre ce Rocky IV!

Un vrai nanar de compétition et propagantiste jusqu'au bout des couilles!

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Commentaires
B
La preuve en image: tellement propagantiste qu'il en devient hilarant.
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A
je pense que Stallone voulait signer un film bourrin et encore plus décomplexé que le précédent.
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B
Alors le passage de James Brown. Non mais bordel qu'est-ce qu'il lui a pris (en dehors du pognon) de sortir un tel bouzin? Certes c'est rythmé mais le texte est insupportable.
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A
franchement, la fin du film est hors compétition
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B
Je crois que le passage de James Brown et le discours sont les moments les plus ridicules du film. L'arrivée de Brigitte Nielsen aussi. :D
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