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Cine Borat
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5 juin 2012

Babe dans l'enfer de la ville

Suite à une étourderie de Babe, Mr Hogett se retrouve cloué à un fauteuil roulant et les factures ne cessent de s'accumuler. Mme Hogett décide de prendre Babe sous la main pour l'emmener à un show pouvant gagner gros. Ils vont essuyer plusieurs ennuis dont de se retrouver dans une maison grouillant d'animaux...

Affiche de 'Babe, le cochon dans la ville'

Suite au succès de Babe, Universal commande un nouveau film à George Miller qui officie cette fois aussi bien à la place du réalisateur que du scénariste. Plus d'argents est mis dedans et étrangement le film n'a pas eu le succès annoncé. Un échec surprise pour la suite d'un film qui avait été un des gros succès surprise de la moitié des années 90. Pire, il y a quelques mois, le patron d'Universal (à l'origine du projet rappelons-le) l'a dézingué, proclamant que c'est un des films qu'il n'aurait jamais dû sortir (tout comme Wolfman et Le monde presque perdu) tant c'est une merde à ses yeux. Le plus abbérant est que cette suite est aussi bonne voire meilleure que l'original. Mais bon, d'un abruti mettant des millions dans des débilités comme Battleship, le prochain Blanche Neige ou le remake/prequel de The Thing au lieu de faire Tintin, Les montagnes hallucinées ou La tour sombre; il n'y a pas de leçon à tirer. Surtout que le coco ne touche évidemment qu'à des échecs commerciaux, ce qui est évidemment très contestataire.

Babe, le cochon dans la ville

D'ailleurs, George Miller dans une interview à Première.fr (oui désolé je fais de la pub pour ce site, mais bon) l'avait envoyé chier en étant indifférent à ses propos. Le casting est le même avec James Cromwell, Magda Szubanski, Miriam Margolyes et Hugo Weaving mais également Mickey Rooney. En sachant qu'une certaine Naomi Watts, pas encore propulsée par David Lynch et Gore Verbinski, s'occupait des voix additionnelles. Quand on voit sa carrière actuelle, on ne peut qu'être pantois! Comme je le disais, cette suite se révèle meilleure que l'original et notamment parce qu'il change de décors. Suite à une mésaventure, Babe doit faire un show pour sauver la ferme de la faillite et se retrouve lui et sa maîtresse dans la cruauté du monde urbain. Après les abatoirs, voici venir l'urbanisation avec sa rigidité, sa cruauté et son indifférence. Clairement Miller nous démontre toujours à travers les yeux de ce petit cochon un monde pour le moins replié sur lui-même et très peu enclin à la tolérance. Il n'y a qu'à voir le sort des animaux vers la fin du film.

Babe, le cochon dans la ville

A savoir des bêtes se retrouvant dans des cages alors qu'ils vivaient sans ennuyer personne (en dehors de la voisine) dans un hôtel. Mme Hogett n'est pas non plus en reste. Prise pour une ahurie dans un aéroport ou par la police, elle se retrouvera pour le final dans une tenue pour le moins énorme. Avec cela, Miller assume un univers cartoonesque intéressant aussi bien visuellement que narrativement. Les autorités apparaissent donc comme très froides quand les gentils inquiets et souriants. Sans compter les actions. Le final vaut à lui tout seul son lot de kopecks avec Mme Hogett se retrouvant avec un costume pour le moins fantaisiste et de se balancer dans tous les sens et envers et contre tous pour récupérer son cochon adoré. On notera également les apparitions aériennes de Ferdinand le canard aussi improbables que fendardes. Sans compter que les animaux en présence sont attachants dans l'ensemble. Bref, ce Babe 2 s'impose comme une bonne suite au conte initial et loin d'être une bouse comme évoquer par l'autre abruti précité.

Magda Szubanski dans Babe, le cochon dans la ville

Une suite plus cartoonesque et fun.

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Commentaires
B
Miller ne recule devant aucune excentricité avec ce volet preuve en est avec la scène de la fête!
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D
Trés belle suite, et techniquement, c'est assez dément !
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B
En tous cas, un très bon film pour enfants et grands bien sûr.
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T
Il faut que je le regarde celui-ci, et que je revois le premier, mon ti homme va adorer je pense :-)
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B
Pourtant dans le genre films pour enfant, on peut vraiment parler de références.
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