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Cine Borat
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  • Sur ce blog, je vous parlerais de cinéma (plus de 2500 films cultes comme navets abominables, ainsi que son actualité), de séries, de bandes dessinés (mangas, comics ou franco-belge), de jeux vidéo et de rock!
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6 juin 2012

Mais quel boulet!

Moltès, un taulard, fait toujours jouer ses numéros du loto par Reggio, son gardien de cellule. Un jour, le taulard gagne mais la femme du gardien est partie avec le ticket en Afrique. Le taulard s'évade et prend sous son aile le gardien...

Affiche de 'Le Boulet'

Lorsque j'étais à Disneyland, un soir est passé à la télé Le boulet, film d'Alain Berbérian (à qui on doit La cité de la peur et Paparazzi) et Frédéric Forestier (qui fera Astérix aux jeux olympiques) que je n'avais pas revu depuis sa sortie (2002 donc une décennie). Soucieux de vouloir donner une nouvelle pierre à l'édifice du nanar hexagonal et comme mon père ne l'avait pas vu, je me suis dit que c'était une bonne occasion de le (re)voir en sachant que le premier avis est souvent le bon. Le boulet appartient au genre du buddy movie, ces films avec un duo improbable qui ne peut pas se supporter mais finalement s'entendent. Ici, il s'agit de Gérard Lanvin plus burné que jamais et Benoît Poelvoorde avec une coupe de cheveux à se pisser dessus. Autant dire que ça calme tout de suite. Le problème étant qu'à force de tirer les ficelles, elles finissent en lambeaux. En clair, Le boulet arrive très tard surtout que Francis Veber a largement montré l'exemple avec sa trilogie Depardieu-Richard. L'autre c'est que le scénario est aussi simpliste qu'inexistant. En bref, un taulard et son gardien partent à la recherche du ticket gagnant du premier que le second a paumé.

Le Boulet

Pour corser le tout, les réalisateurs ont la (mauvaise) idée de donner le rôle de méchant à José Garcia. Ce dernier se montre surexcité et particulièrement cabottin. Il ne s'arrête absolument jamais de jacter et se montre très ridicule au bout d'un moment. Il faut le voir faire du tango de manière très sexué avec Rossy De Palma (oui elle est dedans elle-aussi) et surtout quand il fait des pompes sans les mains. Oui vous me lisez bien. Au bout d'un moment, le film est tellement prévisible et débile que l'on finit par en rire. Quant aux flics, ce sont des bonhommes ayant trois heures de retard que ce soit dans l'ouverture (ils attendent que Thomas Langmann se prenne une balle avant d'arrêter Lanvin et Garcia...), quand Lanvin s'évade (ils mettent plusieurs heures avant de le trouver en voiture...) et pas avant la fin pour l'embarquer. Moi je dis bravo! Et pourtant Djimon Hounsou est en mode triplet! Oui, les réalisateurs osent même ce genre de détails débiles censés faire rire le spectateur. Sauf que pas du tout, à moins que ce soit par consternation.

Le Boulet

Sans compter les africains qui passent évidemment soit pour des terroristes voleurs et tabasseurs, soit pour des fumeur de joints! N'oublions pas non plus le complice du méchant, parodie pas drôle du Requin des James Bond. Le plus étonnant étant la non-présence d'un certain Luc Besson dans le projet, tant on ressent l'influence de son cinéma (réalisations comme productions). Mais bon, je ne vais pas non plus taper sur le bonhomme vu qu'il n'a rien fait dedans. Néanmoins, Taxi semble beaucoup joué sur ce Boulet que ce soit au niveau des clichés que du délire initial. Mais là où les réalisateurs font fort c'est dans les SFX. On est quand même face à une production française coûteuse produite par la Warner française entre la France et le Maghreb. On est donc loin du petit film fauché. Pourtant les SFX sont pour le moins lamentables que ce soit cette roue géante qui poursuit Lanvin et Hounsou ou cette balle attérissant dans la tête de Garcia ou même le passage avec Nicolas Anelka assomant Jean Benguigui, qui lui aussi cabotinne pas mal. Le boulet n'a donc rien pour lui, pas même ses acteurs qui sont soit quelconques ou cabotinneurs.

Le Boulet "Alors je le fais bien Al Pacino hein? -Mmmmmm mmmmmmmm -Mais tu vas répondre oui! -Je disais, oui José et maintenant arrête tes conneries!"

Un navet comique qui finit par devenir drôle tant il est lamentable. C'est déjà ça de pris.

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Commentaires
B
Franchement à certains passages, le film est tellement nanardeux que cela en devient drôle. Sinon clairement il s'agit d'un gros navet!
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P
Je confirme : ce film est bien un produit légumineux sans aucune saveur comique. Je m'étonne même qu'on puisse le trouver "drôle" à force de nullité.
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A
sans moi !
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B
Il faudra plus d'arguments pour me convaincre de ce machin tellement naze qu'il en devient involontairement drôle.
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2
Moi j'aime bien. Ça me fait rire.
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