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10 juillet 2012

Ne m'appelez plus Michael Peterson, je suis Bronson

Michael Peterson a été arrêté pour un vulgaire vol dans un bureau de poste. A partir de ce moment, il va devenir Bronson, le prisonnier le plus redouté des pénitenciers d'Angleterre en raison de sa violence envers les forces de l'ordre. Une réputation qu'il est prêt à conserver jusqu'à sa mort...

Affiche de 'Bronson'

Drive a consacré Nicolas Winding Refn auprès du grand public mais il ne faut pas oublier ses précédants travaux qui valent aussi le détour. On citera la trilogie Pusher, Valhalla Rising (même si pour ce dernier, cela risque d'être un débat assez rude) et Bronson. Ce dernier est son premier film en langue anglaise mais pas une production américaine. Bronson est un biopic sur Michael Peterson, plus connu sous le surnom éponyme faisant référence au fameux Charles Bronson (parce que cela fait cool selon ce que dira l'ami). Bien plus qu'un simple surnom de base, Bronson va devenir le vigilante des prisons, au point qu'on lui donne le statut de "plus dangereux prisonnier au monde". Pour incarner ce bourrin en puissance, Tom Hardy a pris une vingtaine de kilos de muscles, ce qui est un peu plus que pour le rôle de Bane dans The Dark Knight Rises. C'est dire la belle bête! Un rôle qui fera considérablement évoluer sa carrière de la meilleure des manières (on citera les noms de Christopher Nolan, Tomas Alfredson ou John Hillcoat, en sachant qu'il prendra la succession de Mel Gibson dans le prochain Mad Max).

Tom Hardy dans Bronson

Refn a le mérite de faire dans l'inédit en montrant un Bronson (ici bien sûr imagé par Hardy) parlant de lui et cela par plusieurs manières. D'abord simplement face caméra et surtout de façon théâtrale, devant un vrai public. C'est probablement ces scènes qui sont les plus réussies, Bronson se mettant en scène dans une sorte de one man show fendard au possible. Je pense notamment au passage où il incarne à la fois une femme et lui-même via les deux faces de sa tête. Tapageur dirons certains, inventif pour d'autres. En tous cas, pour moi il s'agit de la seconde option. L'histoire de Michael Peterson est pour atypique vu que comme il le dit, il a toujours voulu être célèbre. D'abord en tabassant des profs, puis en volant et enfin en s'attaquant aux forces de l'ordre. Clairement, voilà une personne n'aimant pas l'autorité et bien prêt à en découdre avec n'importe qui. C'est une chose qui lui permet de se découvrir une véritable identité artistique en plus de la peinture. Un moyen pour Winding Refn de parler un peu de lui, lui aussi ayant une certaine violence en lui. Le cinéma lui permet donc de la cannaliser d'une certaine manière.

Tom Hardy dans Bronson

Par là, le réalisateur s'en donne à coeur joie que ce soit entre les barreaux ou des combats clandestins. D'ailleurs, Bronson, en bon fou à lier, finira un temps dans un hôpital psychiatrique. Là, il devra attendre la fin de sa peine, les médicaments étant plus fort que lui. Mais heureusement pour lui, malheureusement pour les autres, il finira par revenir en prison suite à un chagrin d'amour. Le retour du roi en l'occurence! A ce jour, c'est peut être la plus grande performance d'Hardy. A croire que les rôles physiques lui vont à ravir. A voir si sa performance dans TDKR confirmera cette règle. En tous cas, il se donne réellement que ce soit physiquement bien évidemment ou psychologiquement. On voit le temps de préparation pour bien comprendre le personnage et autant dire qu'il est réellement Bronson. Que ce soit dans sa violence ou dans ses actes. Impressionnant est le bon mot pour le qualifier ici. Les autres acteurs s'avèrent corrects et on retiendra surtout Matt King en ami-prisonnier et accessoirement homosexuel. La bande-originale se révèle également excellente et la chanson finale de Glass Candy est absolument hypnotisante.

Tom Hardy dans Bronson

Un biopic brûlant et loin de l'académisme porté par un gigantesque Tom Hardy.

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Commentaires
2
Je n'en doute pas :)
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A
en effet !
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B
Exact! Quoique il y avait Brockback Mountain mais elle a un rôle vraiment secondaire.
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A
donc, ça ferait au moins un bon film ds sa filmo...
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B
Pourtant c'est un biopic exemplaire et ayant un point de vue particulièrement inédit.
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