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11 juillet 2012

Voyage au plus profond de l'inconscient

Maison_20du_20docteur_20Edwardes

genre: thriller, suspense
année: 1945
durée: 1h50

l'histoire: Constance, médecin dans un asile d'aliénés, tombe amoureuse du nouveau docteur. Cependant, elle s'aperçoit rapidement que l'homme qu'elle aime est en réalité un malade mental qui se fait passer pour le Docteur Edwardes. Quand il prend conscience de son amnésie, il croit avoir tué le vrai docteur et s'enfuit de la clinique.

la critique d'Alice In Oliver:

La Maison du Docteur Edwardes, réalisé par Alfred Hitchcock en 1945, n'est pas forcément le film le plus connu du maître du suspense.
Et c'est bien dommage puisque le cinéaste signe encore un excellent cru. Au niveau des acteurs, ce thriller réunit Gregory Peck, Ingrid Bergman, Michael Chekhov, Leo G. Carroll et Rhonda Fleming.
Attention, SPOILERS ! Le docteur Constance Peterson (Ingrid Bergman) travaille dans un établissement psychiatrique dirigé par le docteur Murchison.

Ce dernier est sur le point de partir en retraite et doit être remplacé par le docteur Anthony Edwardes. Une fois installé, le nouveau directeur s’avère être un amnésique du nom de J. B. (Gregory Peck), soupçonné d’avoir fait disparaître le véritable docteur Edwardes.
Constance Peterson, qui en est tombée amoureuse, va l’aider à retrouver son identité. Alfred Hitchcock est bien conscient de tenir un scénario en or, sur fond de psychanalyse freudienne.

Comme à son habitude, le maître du suspense se montre particulièrement inspiré au niveau de la mise en scène. Le réalisateur insiste largement sur le mystère qui entoure son personnage principal, donc, J.B., interprété par un Gregory Peck plus inquiétant et plus énigmatique que jamais.
Cet homme est-il un meurtrier ? Est-il innocent ? Est-il réellement amnésique ? Est-ce un mythomane ou encore pire, un psychopathe ?

A partir de là, Alfred Hitchcock entretient le suspense et se focalise sur le point de vue de la belle Constance Peterson.
Ce qui amène le spectateur à éprouver une certaine empathie et tendresse à l'égard de J.B. Alfred Hitchcock insiste alors largement sur les symboles et multiplie les gros plans sur les visages de ses différents protagonistes.
Plus que jamais, le regard de l'autre semble avoir une place prépondérante.

Il est question également ici de l'interprétation des rêves. Sur ce dernier point, comment ne pas évoquer la séquence du rêve dessinée par Dali ?
L'univers onirique se mélange alors aux fantasmes mais dévoilera également la véritable identité de J.B. Nul doute que Alfred Hitchcock est un grand admirateur de la psychanalyse et des travaux de Freud sur la question du conscient et de l'inconscient.
En ce sens, La Maison du Docteur Edwardes constitue une oeuvre à part dans la filmographie du maître du suspense. 
Il s'agit à la fois d'un film troublant mais vraiment fascinant même si personnellement, je lui préfère Psychose, soit l'un des plus grands chefs d'oeuvre d'Alfred Hitchcock.

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Commentaires
B
Et encore je trouve Frenzy et son tueur fétichiste et dégueulasse encore meilleur.
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B
Ah Psychose... ou comment passer quelques nuits blanches à chercher un assassin derrière les rideaux de sa salle de bain. Flippant à souhait!
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A
ah... Pourtant, j'ai trouvé l'actrice plutôt à son aise dans ce thriller
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I
Superbe film sur les mécanismes de la psychanalyse où Gregory Peck est encore une fois magistral! Hitchcock abuse peut-être un peu trop des associations mais c'est pour être plus crédible dans le cheminement pdychique de son personnage... Par-contre, je ne trouve pas le jeu cinématographique d'Ingrid Bergman transcendant, elle m'a parue fade dans ce rôle
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A
et encore un très bon cru hitchcockien !
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