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23 juillet 2012

Entre la Jetée et Blade Runner

Renaissance_by_artofkerem

Genre: film d'animation
année: 2006
durée: 1H40

L'histoire: A Paris, en 2054, Llona Tasuiev, une jeune scientifique qui travaille pour la société Avalon, est enlevée par un inconnu. L'inspecteur Karas est chargé de la retrouver.

La critique d'Alice In Oliver:

Clairement, ce film d'animation français, à savoir Renaissance, réalisé par Christian Volckman en 2006, semble très influencé par l'univers froid et austère de Blade Runner.
Mais pas seulement. On pense aussi parfois à La Jetée, le surperbe court-métrage de Chris Marker. Là aussi, les hostilités prennent lieu dans la capitale de Paris.
Voilà de jolies références à condition que les promesses soient au rendez-vous.

Pourtant, sur le fond, Renaissance tient à s'éloigner de ses modèles pour créer son propre univers. Clairement, Renaissance est un film de science fiction et d'anticipation particulièrement ambitieux. Nul doute que le noir et blanc et la technique de la motion picture rebuteront certains spectateurs peu habitués à voir ce genre de bobine terriblement austère.
Néanmoins, Renaissance peut s'appuyer sur une atmosphère étrange, très particulière, déshumanisée et totalement désincarnée.

Certes, le film de Christian Volckman se fera remarquer dans différents festivals mais sera un terrible échec commercial lors de sa sortie au cinéma.
Le pari tenu par le réalisateur est pour le moins risqué. Dans son genre, Renaissance reste un film d'animation unique qui se démarque par une animation particulière et des couleurs noires et blanches très tranchées. C'est probablement ce dernier point qui a rebuté le public, plutôt frileux à l'égard de ce genre de film.

Renaissance nous plonge alors dans un Paris glacial et dans un décor cyberpunk. A ce sujet, le film n'est pas sans rappeler le superbe Sin City.
Ce qui renforce cette impression de malaise, d'univers étouffant et totalement déshumanisé (je sais, je me répète !). Plus que jamais, Renaissance s'appuie sur une ambiance anxiogène.
C'est à la fois sa plus grande qualité et son plus gros défaut.

Inutile ici d'attendre de grosses séquences d'action et le moindre humour. Encore une fois, Renaissance se veut être terriblement austère jusqu'au point de non-retour.
Aussi, est-il nécessaire de rappeler les grandes lignes du scénario. Attention, SPOILERS ! Llona Tasuiev est une jeune scientifique qui travaille pour la puissante firme Avalon.
Un soir, la jeune femme est enlevée. L'inspecteur Karas est alors chargé de la retrouver. En vérité, Llona Tasuiev a découvert le secret du Professeur Muller, ce dernier menant des expérience sur les secrets de l'immortalité.

L'enquête de l'inspecteur Karas l'amène à remonter jusqu'en 2006, soit la date du début des premières expériences sur des personnes atteintes de la progéria (une maladie grave et extrêmement rare). Difficile d'en dire davantage sur le scénario
.
Certes, encore une fois, les qualités visuelles sont au rendez-vous. Pourtant, force est de constater que le film ne parvient jamais à décoller, à nous transporter et finalement, à passionner.
Au final, Renaissance semble lui-même victime de son propre univers.

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Commentaires
A
oui, trop froid et trop lent pour passionner sur la longueur.
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B
Ambitieux et peut être trop car l'animation est irréprochable mais l'ensemble se révèle trop sec.
Répondre
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