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Cine Borat
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26 juillet 2012

Un court non sponsorisé par les vendeurs de knacks

Après l'oscarisé Tin Toy (John Lasseter, 1988), Pixar se lance dans un nouveau court-métrage beaucoup plus simple et moins complexe (le bébé du précédent court a donné bien du travail à l'époque). C'est ce qui se passera avec Knick Knack dont le scénario n'a absolument aucun rapport avec les célèbres saucisses, ni avec le fournisseur Herta. Le titre n'a d'ailleurs aucune signification. John Lasseter joue la carte du souvenir avec ces fameux bibelots que l'on achète pour garder quelque chose des endroits que l'on visite. Ainsi, on a la Floride, la Vallée de la Mort (symbolisée par un squelette), l'Egypte, Palm Springs et la Jamaïque pour leurs palmiers, Miami et sa jolie femme en maillot de bain devant une piscine et enfin l'Alaska. Il s'agit d'une boule à neige avec un bonhomme de neige. Par ailleurs, Lasseter l'isole par rapport aux autres habitants du chaud. Mais voilà, notre petit bonhomme est particulièrement attiré par la dame de Miami. A partir de ce moment-là, attendez vous à une série de quiproquos hilarants dont l'inspiration principale est de l'aveu de Lasseter Bip Bip et le Coyote.

KK

 

La dame de Miami de Knick Knack apparaît au cours du zapping sauvage de Bayonne dans Toy Story 2 (John Lasseter, 1999).

Notre joyeux drille se retrouve comme le Coyote à chercher divers moyens de s'enfuir de sa prison de verre et tout y passe : marteau, décor, marteau-piqueur, fer à souder, explosifs... et quand il a ses chances de s'en sortir, il se retrouve une nouvelle fois en mauvaise posture. Plus que la quête d'évasion de l'acheteur, c'est surtout celle de notre interlocuteur qui nous intéresse. Un être profondément seul et essayant vainement de sortir de son isolement. C'est tout l'effet comique de la chose : alors qu'il semble libre et heureux, qui plus est dans un aquarium avec une jolie sirène d'Atlantis, la boule à neige refait son apparition. Un twist final absolument détonnant et imposant encore une fois les gars de Pixar comme des comiques burlesques. Chose qu'ils transformeront par la suite en véritable tendresse pour leurs personnages, tout en rendant le fond sophistiqué. C'est ce que faisait Walt Disney et John Lasseter l'a bien compris. Par ailleurs, il s'agit du dernier court-métrage antérieur à Toy Story (Lasseter, 1995) à avoir servi d'avant-programme, en l'occurence celui du Monde de Némo (Andrew Stanton, 2003).

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