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Cine Borat
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16 août 2012

Son pouvoir est sans limite

Green-Lantern-Affiche-film

genre: fantastique
Année: 2011
durée: 1h55

l'histoire: Lorsque l'entité maléfique Parallax s'échappe de sa prison, la paix de l'univers est menacée. C'est sans compter sur Hal Jordan, pilote d'aviation, qui va obtenir l'anneau de pouvoir du mourant Abin Sur et devenir le dernier espoir de la Terre.

la critique d'Alice In Oliver:

Dans l'univers des adaptations de super héros au cinéma, la concurrence est rude. Désormais, les réalisateurs ne peuvent plus se contenter du minimum syndical (n'est-ce pas Tim Story et ses 4 Fantastiques ?), surtout face à des titres tels que the Dark Knight ou encore le dernier X-Men en date.
Pour Martin Campbell, Green Lantern constitue un véritable pari, ce super héros étant beaucoup moins célèbre que les Superman, Batman et autre Iron Man.

Green_Lantern_Trailer

 

Le public pourra-t-il être séduit par ce super héros investi de très grands pouvoirs ? Indéniablement, Green Lantern a un potentiel intéressant, à condition de tenir les promesses annoncées. Le film a connu un échec cuisant aux Etats-Unis et s'est fait assassiner par la critique.
Pire encore, Green Lantern n'a même pas rentabilisé son énorme budget.

Green Lantern

Pourtant, Martin Campbell se veut fidèle au matériau d'origine et explique les différents enjeux qui entourent son héros principal.
Une force maléfique, du nom de Parallax, menace désormais la paix de l'univers. C'est Hal Jordan (Ryan Reynolds) qui est donc choisi pour assurer la relève d'un Green Lantern mourant.

Mark Strong dans Green Lantern

 

Mais le jeune pilote intrépide n'a pas confiance en lui. Certes, il possède d'immenses pouvoirs, mais pour les utiliser à bon essient, il devra vaincre sa peur. Certes, Martin Campbell a le mérite de planter le décor et ses différents protagonistes. Malheureusement, on sent également le cinéaste hésitant sur de nombreux points. Clairement, Martin Campbell tente de varier les plaisirs, situant son scénario sur la Terre et dans les confins de l'univers.

Green-Lantern-movie-image-Ryan-Reynolds-600x531

Pourtant, les parties se déroulant sur la Terre ne sont guère convaincantes, le film prenant toute sa mesure dans ses séquences se situant dans l'espace. Hélas, ces quelques scènes sont trop rares.
Ensuite, Green Lantern souffre de nombreux défauts. Entre le passé traumatique du héros évoqué en l'espace de deux petites minutes, des personnages secondaires indigents, un acteur principal à la peine (comprenez par là que l'ami Reynolds cabotine) et une romance des plus inintéressantes, pas grand chose à sauver de ce nouveau cru de chez DC.

 

Green Lantern

Paradoxalement, les bonnes intentions sont là. On sent clairement une volonté de bien faire, l'ensemble étant assez rythmé pour susciter un ennui poli. Hélas, l'ensemble est bien trop stéréotypé pour réellement convaincre.
Sans compter une morale à la sauce très américaine et des dialogues d'une naïveté presque touchante: "pour vaincre ta peur, il te faudra faire preuve de courage", l'idéologie du plus fort et de la bonne volonté étant évidemment au rendez-vous. Un petit nanar en fin de compte.

La critique de Borat

Si Green Lantern n'est que très peu connu en France (ce qui ne l'empêche pas d'avoir depuis juin d'avoir son magazine à lui chez Urban Comics au contraire de Superman, coincé entre deux épisodes de Justice League et Flash dans le magazine DC Saga), il l'est beaucoup moins aux Etats-Unis. Geoff Johns, en reprenant la série il y a quelques années, a réussi à donner une véritable aura à ce super-héros et à son univers vaste et riche (outre les Green Lantern, on retrouve aussi les Red, Indigos, Star Sapphires, Jaunes et Bleus); et continue encore maintenant. Une adaptation au cinéma semblait donc légitime, surtout que DC Comics essaye depuis des années de faire Justice League (le scénariste de Gangster Squad, dont la Warner est vraissemblablement fier en dehors de la scène de fusillade dans le cinéma supprimée à cause des événements d'Aurora, est dessus, Ben Affleck approché). Un nouveau héros pour compléter le possible manque de Superman et Batman ne fera pas de mal, surtout que les adaptations des comics Wonder Woman et Flash patinnent dans le development hell. Cette adaptation semblait bien parti avec Martin Campbell, bon faiseur dont la réputation n'est plus à faire (les Zorro avec Antonio Banderas et surtout Casino Royale), à la réalisation.

Pour le reste, le nom de l'acteur principal qui incarne Hal Jordan, principal représentant de la Terre (on retrouve aussi John Stewart vu dans le dessin-animé La ligue des justiciers; Kyle Rayner et Guy Gardner), en a fait tiquer plus d'un. Car qui dit Ryan Reynolds dit souvent mauvais films. Pourtant quelques mois avant, le canadien avait prouvé qu'il pouvait faire des efforts dans Buried où il était impeccable. Le reste du casting s'avère plutôt pas mal: la jolie Blake Lively, Peter Sarsgaard, Mark Strong, Geoffrey Rush et Michael Clarke Duncan en voix, Tim Robbins, Angela Bassett, Temuera Morrison (le Jango Fett de la prélogie Star Wars) et Jon Tenney (The Closer). Pourtant dès les bande-annonces, l'ensemble s'avère hésitant. On ne sentait pas trop où voulez en venir les gars du marketing est une fois en salles, le film de se prendre une branlée à la critique et au box office. On tient là le gros échec cuisant de l'an dernier. Et après vision (je vous rassure je ne l'ai pas payé au prix fort et même pas acheté en BR, mais dans une opération 5 DVD à 30 euros à la Fnac! Pas fou le Borat quand même surtout quand il est prévenu), je dois avouer que l'ensemble est fort naveteux.

Pas que le film est totalement raté (j'ai vu bien pire en adaptations de comics), mais Green Lantern est fort maladroit et ce sur plusieurs points. Déjà dès les premières minutes, on est subjugué par la mocheté des effets spéciaux que ce soit pour les créatures (les Lantern de débuts, Paralax, Sarsgaard et son cerveau délirant sont sacrément moches) ou même en terme de visuel (tout sonne faux jusqu'au costume affreux des Green Lantern et peu représentatif de celui des comics, malgré que le tout s'avère lisible). Quand même gonflé pour un film à 200 millions de $! Seul les objets crées par Jordan apparaissent crédibles malgré un looping assez ridicule. C'est quand même dramatique qu'un film qui a autant besoin d'SFX pour ne pas paraître ridicule se ridiculise justement sur ce point. Et ne vous inquiétez pas, ce n'est pas le seul défaut à pointer. Le niveau des acteurs est également très mauvais. Sarsgaard est en pleine séance de cabotinnage (en plus du ridicule de son maquillage et en sachant que le personnage dans les comics n'est pas à moitié chauve) accompagné dans le film par son paternel de Tim Robbins, dont le rôle est totalement inutile en plus de n'avoir rien à voir avec les comics.

Et je ne parle même pas d'Angela Bassett. Dans le genre nom sur une affiche totalement invraissemblable, elle se pose là. Elle doit apparaître cinq minutes dans le film! Bien la peine de la mettre en haut de l'affiche. Lively s'en sort pas trop mal encore, pareil pour Strong habitué à ce genre de personnages fourbes. En revanche, l'interprétation de Reynolds pose débat. Tantôt le mec s'en sort bien, tantôt ses excès comiques cassent complètement le rythme. Et puis parfois il se demande ce qu'il fout là. D'ailleurs, il avait dit durant toute la promotion que son costume de capture(le costume réel a été fait en CGI on ne sait trop pourquoi) l'emmerdait sérieusement. Comme on le comprend. Outre cela, le scénario rate le coche en racontant les origines du Green Lantern Hal Jordan. Sous les traits de Reynolds, il apparaît franchement comme un tocard tout ce qu'il y a de plus rigolard et ne cessant de faire le con. Certes dans le comic-book, Jordan est fort en gueule, défiant l'autorité (au point de se faire virer plusieurs fois de l'armée de l'air), mais cela reste un gars tourmenté et qui a toujours été traumatisé par la mort de son père dans un crash d'avion.

Un événement ici à peine dévoilé en une minute. Une définition du personnage pour le moins beauf et c'est bien dommage. Pour ce qui est du méchant incarné par Sarsgaard c'est vraiment du grand n'importe quoi. L'aspect physique est déjà à se pisser dessus mais le personnage perd également beaucoup en personnalité. D'un personnage haineux envers les autres, n'hésitant pas à tuer tel un fou furieux et télépathe violent; il devient une sorte de grand-guignol de fils ne supportant plus son père (et réciproquement). Mais là où le bas blesse c'est dans le personnage de Sinestro. On parle quand même du personnage le plus complexe du comic-book, Green Lantern cherchant à augmenter son pouvoir via un anneau jaune particulièrement destructeur. De plus, il s'agit du réel mentor d'Hal Jordan. Dans le film, il n'apparaît quasiment pas et on sent qu'une bonne partie des scènes d'entraînements ont été coupé, réduites à quelques misérables minutes rigolardes. Il n'accompagne même pas Jordan pour son premier combat. Quant aux Gardiens, on les voit dans deux scènes alors que ce sont des personnages clés, fourbes dirigeant les Green Lantern et se croyant supérieurs aux autres. Ah inutile de dire que si Justice League se fait, Ryan Reynolds ne sera pas convié.

Une adaptation à côté de la plaque, qui prend des libertés déconcertantes avec le matériel original et visuellement affreux.


The Green Lantern - Bande-Annonce / Trailer [VF|HD]

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Commentaires
B
Thanks!
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A
continue sur cette voie !
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B
Oui sinon on a pas fini. Surtout que mes journées sont également rythmées par la conduite et le sport.
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A
oui et clairement, ce genre de pause et/ou de vacances reste prioritaire
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B
Enfin là c'était exceptionnel j'ai été de 7h à 1h30 du mat à europapark avec des potes. Impossible d'aller une seule fois sur la toile!lol
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